Bonjour à tous.

Comme de coutumes, un grand merci aux lecteurs commentateurs de mon petit poème.
De plus, un remerciement spécial à Alexandre qui me signala vite le hiatus oublié.
Que c’est agaçant de lire cent fois ses propres textes et ne rien voir !
Alors que les erreurs des autres m’apparaissent pratiquement immédiatement,
Par dérision j’en ai fait un poème dont voici un quatrain :

Par les aveuglements d’une ampoule despote,
Mes yeux, qu’ils soient de lynx ou bien d’aigle, pourtant,
En révélant chez l’autre un désordre patent,
Meurent de cécité pour celui de votre hôte.


A HELLIAN : le titre peut être changé, en référence à Prévert et Montand, j’ai mis les Feuilles mortes
Mais : un souvenir ou les souvenirs auraient mieux convenu.
J’aime bien ma quatrième strophe entre parenthèses, je trouve qu’elle est
Une passerelle entre le début matériel du poème et la fin plus spirituelle.

A senglar : Oui comme je l’ai dit à HELLIAN, Prévert est omniprésent dans ce texte.

A socque : Ce poème ne s’est pas voulu une énième description de l’automne mais
Une métaphore entre les feuilles d’automne qui encombrent les pelouses
Et les souvenirs qui peuvent polluer nos esprits.
Point de morale à la fin mais une résolution utopique.
Le reste est affaire de goût.

A Edgard : Merci pour votre message et comme vous le voyez, nul n’est à l’abri
D’une étourderie.
Comme je me sers des avis de lecteurs pour corriger ou non mes textes
La virgule après sans rideau sera rajoutée.

A PIZZICATO : d’accord avec vous pour la beauté de l’automne mais je la qualifie
De mirages, comme un dernier sursaut de la nature avant l’hiver.
Le poète voit plus loin que l’horizon et derrière les ors, se profilent
L’ombre, le froid, la neige, etc… du moins dans ma région du Centre.

A Miguel : Décidément ce mot cerveau ne porte pas chance, déjà qu’il me couta bien
Des paroles dans mon poème : Euthanasie, voilà qu’il me coûte un hiatus ici
Alors qu’il aurait été si simple de mettre Esprit qui sera placé, évidemment.

A Alexandre : Encore merci pour le signalement du hiatus.
Non comme je l’ai dit ci-dessus à HELLIAN, je considère cette 4ème strophe
Comme une charnière entre les deux parties du poème : un début matérialiste
Et une fin plus spirituelle.
Elle fut mise entre parenthèses à cet effet.

A pieralun : J’aime bien l’octosyllabe, je ne sais pas pourquoi je ne lui consacre pas
Plus de temps d’écriture.


Bien à vous.

Hananké

Ok pour la charnière entre matériel et spirituel. Ca tient la route et le maitre d'œuvre de l'ouvrage c'est vous mon cher Hananke...

Bien aimé le quatrain auto flagellateur :

Par les aveuglements d’une ampoule despote,
Mes yeux, qu’ils soient de lynx ou bien d’aigle, pourtant,
En révélant chez l’autre un désordre patent,
Meurent de cécité pour celui de votre hôte.

Vous êtes pardonné ! Au plaisir...

Bonjour à tous

Merci Ikran et Iodelane de votre passage sur ces feuilles mortes.

Et oui, ce satané cerveau a encore frappé ! Bien sûr que
Esprit, cervelle ou autre aurait mieux convenu mais c'est
le mauvais que j'ai choisi !

Bien à vous.

Hananké