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Remerciements pour avoir « entendu »
Maître Onirien
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« Merci à tous et à chacun » comme disait une déjà très ancienne chroniqueuse à la radio, vous le CE pour avoir accepté de publier le poème « Entendre », vous lecteurs et commentateurs pour « l’avoir lu » et si bien « commenté ».
Présenté en sonnet classique (je m’accroche toujours) il a été déclassé pour ce fameux vers 3 que j’ai intentionnellement voulu écrire en trimètre mais sans connaitre la règle concernant le E non élidable à la césure :
Sur les récifs/ la tempêtE / se fracasser
qui aurait été beaucoup mieux, à n’en pas douter, sous une forme du genre :
Sur les cranes récifs, la mer se fracasser.

Cristale (Bcp)
« Quel bonheur d’entendre les murmures du monde dans les mots d’un poème visuel et sonore ».
En écrivant cela en EL, vous me faites un plaisir immense, merci.
Vous soulevez l’erreur sur le vers 3 (rien ne vous échappe jamais en classique) mais en émettant un très léger doute (auquel je ne crois pas bien sûr !) qui me fait mieux accepter mes insuffisances. (Si notre maitresse Cristale a un doute, même léger, alors-moi vous pensez !)
Le poème vous a plu, avec une belle appréciation, je n’en demandais pas plus.

Marité (Bcp+)
Votre commentaire est tellement flatteur que j’en rougis.
Merci, je suis comblé.

Donald75 (Bcp+)
Vous avez trouvé à ce poème une musicalité, celle du chant des oiseaux qui vous a « sorti un moment du réel ou du quotidien trop carré » et vous a fait rencontrer les anges.
Je prends tout et merci.

Hanancke (…)
Vos commentaires, parfois acerbes et cinglants comme une baffe sont toujours précis et instructifs pour l’auteur perfectible mais trop sensible que je suis.
Merci.

Papipoete (Bcp-)
Il y a les bruits plus ou moins désagréables (le clairon, le tocsin, le corbeau, la tempête) qui annoncent, violences, guerres, chambardements…et autres tourments, et puis les sons, murmures et « bruissements invitant aux échanges », peut être avec les anges ?
Vous avez ressenti mon intention.
Pa contre, Je m’étonne de votre bémol sur les mésanges.
Comment vous l’ami des oiseaux et de la nature n’avez-vous jamais entendu la mésange « casser la graine sur la branche » ?
Je mets tous les jours du tournesol dans les mangeoires de mon jardin et c’est d’abord au bruit de « casse graines » très sonore que je repère l’arrivée des mésanges.
C’est le seul oiseau, à part les pics, qui a ce comportement caractéristique.
Merci pour votre commentaire, comme à l’habitude bien sympathique et agréable à lire.

Anje (Bcp)
Des bruits et des sons parmi bien d’autres qui agressent ou enchantent notre présent et nos souvenirs.
C’est en effet ce que j’ai voulu traduire.
Les sonorités anche/ange sur les rimes sont très proches et vous avez raison, pas du plus bel effet. Il y avait je vous l’accorde mieux à faire.
Merci pour votre commentaire délicat qui me touche.

Virou64
(Bcp)
Les rimes à l’infinitif que vous signalez dans les quatrains, pas terribles en effet, sont peut-être même fautives dans un sonnet ?
Une chose de plus que je dois surveiller à l’avenir.
Vous avez préféré les tercets, j’en suis très heureux.
Merci pour votre commentaire constructif et votre belle appréciation.

Evariste (bien)
Merci pour votre commentaire qui soulève de nombreuses bizarreries dans le propos et la technique.
Je note pour en tenir compte à l’avenir, sans être sûr du résultat.
Evidemment un slalom n’est pas une descente. L’un et l’autre ne réclament pas les mêmes qualités que d’ailleurs je n’ai plus, ni pour l’un ni pour l’autre !
Mais vous avez sans doute remarqué que j’ai tenté d’écrire tout simplement un sonnet, avec les contraintes et les exigences prosodiques d’un sonnet !
Je suis désolé de ne pas avoir su répondre à vos attentes.

GIL (bien+)
Le vers 3 ne vous gêne pas particulièrement et pourtant il est bien fautif.
Quant aux rimes faciles, vous avez raison, j’en parle avant et puis les assonances dans le vers 4 ….elles sont volontaires de ma part et a priori je me suis trompé !
Vous avez aimé lire et commenter ce poème, c’est pour moi l’essentiel et j’en suis comblé.
Merci pour votre jugement qui me convient bien.

Inconnu1 (Bcp+)
Vous aimez tout le poème mais contrairement à d’autres, les quatrains ont votre préférence même si les tercets vous conviendraient aussi sans ce maudit trimètre raté.
J’ai présenté précédemment une version plus classique pour ce vers qui vous plaira mieux, j’espère.
Merci pour votre appréciation.

Miguel (Bien)
Vous auriez préféré que j’aime « les cloches du dimanche », mais je ne les déteste pas forcément sauf quand je veux faire la grâce matinée à la campagne.
Mon sonnet n’est surtout pas un manifeste à l’encontre de qui ou quoi que ce soit.
Pour la petite histoire, je vous avoue que mon père décédé récemment à l’âge de 100 ans, a pendant longtemps carillonné pour les mariages et baptêmes de son village en tapant sur les cloches avec des maillets en bois de sa fabrication ; et que moi-même, gamin, j’ai bien souvent tiré sur les cordes, à l’époque où l’électrification n’était pas de mise.
Par ailleurs comme vous, je ne prends guère plaisir, non plus à entendre les échappements libres des motos ou les appels nocturnes du muezzin.
Finalement peu de chose nous sépare, merci pour votre commentaire.

Myo (Bcp-)
Je ne voudrais, pas aller à l’encontre de ce que je viens d’écrire. Je préfère bien sûr de beaucoup, le silence ou les murmures au vacarme !
Mais pour ce sonnet qui vous a touché, il m’a fallu parler de tous les bruits sans pour autant tous les supporter.
Pas loin du classique en effet mais …pfft !! une fois encore ça ne marche pas.
Merci pour votre appréciation.

Contribution du : 11/11/2021 17:27
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Re : Remerciements pour avoir « entendu »
Maître Onirien
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cher poète
cela fait bientôt 3 ans, que les mésanges ne cassent plus leur tournesol sur le rebord " terrasse " de leur maisonnette ; mais les voici qui s'aventurent à nouveau au " faux arbre " que j'ai planté non loin de ma fenêtre, aussi en avais-je oublié le " ran tan plan " de ma vie d'avant !
même le corbeau, nouvel ami du coin , quand il ne cogne pas à la porte de son bec, ne fait guère de bruit ! et nous jouissons d'une maison si bien isolée contre froid et bruit, que même le glas sonnant à 100 m, semble clochette au cou d'une puce !
oui cher poète, j'avais oublié le bruit que fait une mésange, cassant la croûte sur une branche...

Contribution du : 11/11/2021 18:55
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Re : Remerciements pour avoir « entendu »
Maître Onirien
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Oui papipoete, je m’étonnais que vous ne connaissiez pas ce « tac tac tac , tac tac tac » caractéristique et surprenant des mésanges, aujourd’hui ou dans une vie antérieure.
Me voilà rassuré!
L’été, quand il fait beau, j’aime bien pour être aux premières loges, placer ma chaise-longue sous le bouleau qui leur sert de restaurant.

A la saison ami poète, ne regrettez rien, votre logement douillet et bien « insonorisé » est sans doute plus utile.
Bonne soirée
Vous avez toutes mes amities
Lebarde

Contribution du : 11/11/2021 19:14
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Re : Remerciements pour avoir « entendu »
Maître Onirien
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Bonsoir Lebarde,

Oui, j'ai apprécié ce poème dès ma première lecture, j'étais même heureuse de l'avoir reçu un matin dans mon espace-lecture.

Vous dites que rien ne m'échappe des erreurs en classique, peut-être en ce qui concerne les textes de mes confrères/soeurs mais pour mes propres écrits je suis capable des pires bourdes bien qu'elles me passent sous les yeux après moult vérifications...vous en aurez la preuve très prochainement

Merci pour votre sympathique retour et, bien "entendu", bravo pour la réussite de votre poème.

Cristale

Contribution du : 11/11/2021 22:20
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Re : Remerciements pour avoir « entendu »
Visiteur 
Citation :

Lebarde a écrit :
« Présenté en sonnet classique (je m’accroche toujours) il a été déclassé pour ce fameux vers 3 que j’ai intentionnellement voulu écrire en trimètre mais sans connaitre la règle concernant le E non élidable à la césure :
Sur les récifs / la tempêtE / se fracasser


Bonsoir à tous,

Je me permets d’intervenir sur votre forum à propos du sujet qui semble faire débat, celui de votre trimètre du vers 3, car il est d’un intérêt général qui dépasse le seul exemple de votre poème.

En vérité, dans votre trimètre, la règle du E non élidable n’est pas à l’origine du problème. Ce trimètre aurait été tout aussi faux si vous l’aviez écrit :

Sur les récifs/ la tempête / allait se briser.

La problème n’est pas simple car le trimètre n’a pas toujours le rythme ternaire (trois divisions égales) que Victor Hugo a répandu. Hors les exceptions que je signale à la fin, il faut retenir un principe fondamental du vers français, qui est celui de la tonique. En effet, c’est la tonique (appelée aussi syllabe accentuée) qui fixe la division du vers. Ainsi, votre vers ne se découpe pas comme vous l’avez fait :
« Sur les récifs/ la tempêtE / se fracasser »
mais plutôt :
« Sur les récifs/ la tempê/te se fracasser »
car la tonique du mot tempête se situe sur la syllabe PÊ et c’est à partir d’elle qu’il faut couper le vers. Et donc, avec ou sans l’élision, le vers sera toujours césuré en 4/3/5, ce qui est interdit en classique. Il aurait suffi d’écrire (c’est juste un exemple) :

« Sur les récifs/où la tempê/te se fracasse »
Et là on a bien un 4/4/4 avec césure enjambante sur la tonique, elle tout à fait autorisée.

Mais la règle ne s’arrête pas là, car ce serait trop simple. D’autres auteurs avant Hugo on utilisé le trimètre, mais à césures inégales :

« Roi sans gloi/re, j’irai vieillir/ dans ma famille » - 3/5/4 Racine (Iphigénie)

« Jamais fem/me ne fut plus di/gne de pitié » – 3/5/4 Racine (Phèdre)

Et même Hugo l’adopte de temps en temps : « Ils se bat/tent, combat terri/ble, corps à corps. » – 3/5/4 (La légende des siècles)

La différence avec votre vers c’est que ces auteurs ne coupent pas un mot à l’hémistiche, c’est-à-dire à la 6e syllabe. Mais je n’ai rien trouvé dans les traités qui les y obligeait.

Concernant la découpe irrégulière d’un trimètre, Sorgel p44 semble avoir déduit de ses lectures la règle suivante :
« Cette division admet, elle aussi, des coupes diverses admettant, en particulier, l'e muet à la fin de la première période mais non de la deuxième.»
« Ils se bat/tent, combat terri/ble, corps à corps » (Hugo)

Or, vous intégrez précisément le E muet au mauvais endroit dans sa deuxième période :
« Sur les récifs/ la tempê/tE se fracasser »
Ce qui n’est pas l’usage des auteurs classiques qui ont dicté leur loi.

Il suffirait après tout d’inverser les périodes du vers pour le rendre acceptable :

« La tempê/te sur les récifs/ se fracasser » 3/5/4 comme vos illustres aînés, et non plus 4/3/5.

Les règles classiques sont d’abord inspirées par des lois euphoniques dont le but est l’harmonie des sons. Il faut donc toujours chercher la logique qui est à l’origine de la règle, même si celle-ci a pu être souvent controversée. Ainsi, ce n’est pas pour rien qu’on accepte un trimètre 3/5/4 et qu’on refuse le 4/3/5. C’est juste que les grands auteurs estimaient que le trimètre 3/5/4 développait mieux l’harmonie du vers que le 4/3/5. C’est aussi mon avis, mais je n’ai pas à contrarier le vôtre ni celui de Gil, si aucun de vous deux n’est gêné par le trimètre 4/3/5 de votre poème. Je crois qu’il faut dire la règle mais ne pas l’imposer lorsqu’elle n’est pas inscrite dans les tables de la loi et qu’elle n’est tirée que de l’appréciation euphonique de quelques auteurs. Autrement dit, si votre vers vous convient, moi je n’y toucherais pas, diktat classique ou pas. Défendez vos idées et faites-vous respecter.

Pour ma part, je trouve dommage que votre poème ait été déclassé pour cette seule raison, puisque je défends certaines idées progressistes autour du classique, tout en reconnaissant le respect de la rigueur qu'il impose aux responsables d'édition. Je salue d'ailleurs ici le remarquable travail de Marimay, qui ne doit certainement pas compter ses heures pour valider ses choix.


Bonne soirée

Bellini

Contribution du : 11/11/2021 22:21
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Re : Remerciements pour avoir « entendu »
Maître Onirien
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Bon, je file me coucher ...

Contribution du : 11/11/2021 22:32
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Re : Remerciements pour avoir « entendu »
Maître Onirien
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Merci Bellini pour ces explications complètes, trop complètes sans doute pour moi le petit poète amateur que je suis.
A l’avenir je m’en tiendrai simplement à la césure à l’hémistiche.
Bonne nuit.

Contribution du : 11/11/2021 22:37
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Re : Remerciements pour avoir « entendu »
Expert Onirien
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Merci Bellini pour cette très intéressante intervention, effectivement d'intérêt général. Vos explications sur le trimètre sont claires et instructives. Elles serviront sans doute à nombre d'entre nous.

La poésie est avant tout musique, musique des mots. Mais la rime pour l'oeil n'a pas encore rendu l'âme...

J'ai tout copié-collé pour réviser quand je voudrais insérer un trimètre entre deux alexandrins pour changer de rythme sans faire brouter la machine. Oui, une machine qui broute c'est cacophonique.

Contribution du : 12/11/2021 11:37
_________________
Sur des pensers nouveaux, faisons des vers antiques. (A. Chénier).
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Re : Remerciements pour avoir « entendu »
Visiteur 
bonjour,
Sorgel n'a rien compris, comme souvent
Hugo écrit : Il se battent, combat // terrible, corps à corps
et, si le vers est bien ternaire, il n'a rien d'un trimètre
si la césure enjambante se justifierait par l'accent tonique, le classique réclame des coupes franches, sinon pourquoi ne pas l'accepter pour les coupes habituelles de l'alexandrin ou du décasyllabe ? la césure enjambante fait un retour dans la poésie française fin XIXème debut XXème et son acceptation ne faisant pas consensus, Sorgel ne l'a pas répertoriée comme correcte ni n'est-elle reconnue comme usage classique
toutes les coupes internes sont autorisées dès lors que l'alexandrin peut se lire clairement en 6/6 ; seule la découpe alternative en 4/4/4 peut être autorisée si l'on étend le classique aux usages romantiques
bonne journée,
Évariste

Contribution du : 12/11/2021 12:37
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Re : Remerciements pour avoir « entendu »
Expert Onirien
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Lu dans L’art des vers, d’Auguste Dorchain :

p. 235 : "Les deux césures du ternaire ont ceci de particulier que, contrairement à la règle qui régissait la césure médiane, il leur est permis d’être enjambantes, c’est-à-dire que, quand elles se produisent sur la tonique d’un mot terminé par une voyelle muette, elles peuvent engager cette syllabe muette dans la partie suivante du vers, sans qu’elle soit obligée de s’y élider."

Exemples donnés :

Roi sans gloi / re, j’irais vieillir / dans ma famille. (Racine)

Jamais fem / me ne fut plus di / gne de pitié. (Racine)

Ils se bat / tent, combat terri / ble, corps à corps. (Victor Hugo)

pp. 241 et 242 : "Au lieu de choisir nos textes parmi les ternaires à divisions égales, en 4 + 4 + 4, j’aurais pu vous montrer la même évolution dans n’importe quelle formule trimétrique à divisions inégales. Si je prenais, par exemple, le ternaire 3 + 5 + 4, vous le verriez..."

Exemples de trimètres à divisions inégales (3 + 5 + 4) donnés par l’auteur (inégales du fait de la règle de la césure enjambante expliquée plus haut, qui a évolué au fil du temps ; les points d'appui, ou toniques, sont en gras dans les exemples) :

L’ogueilleu / se m’attend encore / à ses genoux. (Racine)

Quelque cho / se comme une odeur / qui serait blonde. (Coppée)

Un moulin / qui se désespère / et gesticule. (Régnier)

Et c’était / comme une musi / que qui se fane. (Samain)

"Mais, il ne faut pas les affaiblir, ces points d’appui ; pour que nous jouissions d’un vers en tant que vers, il faut, je le répète, que l’oreille puisse immédiatement le décomposer en ses deux ou en ses trois parties constituantes ; et toute suite de syllabes qui présente, ne fût-ce qu’une seconde, une énigme rythmique, c’est-à-dire qui laisse l’esprit et la voix hésiter un instant sur la place des toniques, n’est pas un vers, encore que le compte des syllabes y soit."

En conclusion, si l'on s'en tient à cette règle, votre vers, Lebarde, n'est pas un trimètre acceptable en poésie classique. Bellini l'a d'ailleurs très bien expliqué !

Contribution du : 12/11/2021 14:36
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