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Précisions sur "À force de silence"
Expert Onirien
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À force de silence, précisions

J’apporte ici quelques précisions pour présenter l’intention qui m’a guidée en écrivant cette nouvelle, afin d’éviter tout amalgame.
Dans mon texte, il est question d’individus qui détournent la religion pour justifier leurs actes violents et diffuser leur idéologie.
Leur doctrine, c’est l’intolérance, leur livre, c’est l’ignorance, leur loi, celle du plus fort. Ils prônent l’ombre. Ils n’ont plus rien à voir avec des musulmans. Ils salissent l’Islam.
Que ce soit le judaïsme, le christianisme ou l'islam, chacune de ces religions peut mener à une idéologie privant l'individu de liberté, d’identité, en particulier les femmes. La dystopie "La servante écarlate" en est un exemple.

Contribution du : 02/05 10:15:56
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Re : Précisions sur "À force de silence"
Expert Onirien
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@Salima, pour répondre à votre commentaire, si vous lisez vraiment cette dystopie, vous comprendrez pourquoi certains prénoms sont "européens".
Mais, à quoi bon ? Vous lisez ce que vous voulez entendre.
Vous me plombez le moral.
Je regarde l'océan, à Treffiagat, et ça va déjà mieux.
L'océan n'a que faire de ces querelles sans fin, sans fond.

Contribution du : 02/05 12:34:43
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Re : Précisions sur "À force de silence"
Onirien Confirmé
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Bonjour Gouelan,
Je pourrais vous répondre que vous aussi me l'avez pas mal plombé. Mais on ne s'en sortira pas.
J'ai pris note de vos précisions, je vous en remercie. Laissez-moi du temps, je vais y réfléchir. Ok ?

Contribution du : 02/05 14:25:45
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Re : Précisions sur "À force de silence"
P'tit nouveau
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« Ils prônent l’ombre. Ils n’ont plus rien à voir avec des musulmans. Ils salissent l’Islam.»
Très bien, mais alors que devons-nous penser de vos mots en en-tête : « la religion de l’ombre » ?

Car enfin, toute la question est là.

En toute bonne foi, faites-vous le procès de l’Islam (« la religion de l’ombre ») ou d’individus qui s’en réclament (« […]. Ils salissent l’Islam.») ?

Ce que je lis dans votre texte, c’est avant tout vos premiers mots, « la religion de l’ombre », mais nulle part quoique ce soit qui laisse penser que des individus salissent l’Islam.

Contribution du : 02/05 16:16:07
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Re : Précisions sur "À force de silence"
Onirien Confirmé
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@Gouelan,

J'ai pris le temps de réfléchir et de relire. Mon commentaire était en EL, sans connaître l'auteur, et portait uniquement sur le texte. Et aujourd'hui, à froid, je maintiens tout ce que j'ai mis dans mon commentaire. Je l'ai suffisamment étayé pour ne pas recommencer ici.

Mais comme je vous ai dit plus haut, j'ai lu vos précisions. Je vous en remercie. Et pourtant, si vos précisions sur l'intention qui a guidée votre nouvelle sont sincères, alors je dois vous faire remarquer que vous n'avez pas réussi à les transmettre à votre nouvelle.

Naturellement, à peu près n'importe qui dira que vos intentions étaient louables.
"Dans mon texte, il est question d’individus qui détournent la religion pour justifier leurs actes violents et diffuser leur idéologie.
Leur doctrine, c’est l’intolérance, leur livre, c’est l’ignorance, leur loi, celle du plus fort. Ils prônent l’ombre. Ils n’ont plus rien à voir avec des musulmans. Ils salissent l’Islam."
Magnifique ! Dénoncer des déviances, des crimes, de l'intolérance, etc. Ok pour la théorie. Mais dans la pratique, cad votre nouvelle, le lecteur est confronté à beaucoup de clichés diffamants communément répandus sur les Musulmans, mêlés à des scènes de barbarie, dont on ne sort qu'en rejetant l'Islam dans sa totalité. Où se trouve donc la critique de l'ignorance et de l'intolérance qui salirait l'Islam? Le lecteur comprend plutôt qu'iignorance et intolérance sont liés à l'Islam, et que pour s'en débarrasser on doit se débarrasser de l'Islam.
Voilà le noyau de ma critique de votre nouvelle. Votre nouvelle, sans vos précisions, est un texte diffamant, amalgamant quelques clichés dans des situations romancées.
Je comprends que ma réaction ne vous plaise pas, mais peut-être comprendrez-vous que ma réaction n'est qu'une... ré-action, et que l'action vient de vous.

Contribution du : 03/05 00:26:58
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Re : Précisions sur "À force de silence"
Expert Onirien
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Incipit de ma dystopie : "Une société totalitaire où la religion de l’ombre imposerait sa loi.
La religion de l’ombre, c’est celle qui instrumentalise une religion censée relier et rassembler, censée apporter de la lumière, de l’espoir. À l’image des autres religions du monde. La religion de l’ombre est le nuage noir qui recouvre le soleil, le champ de blé. Ne vous trompez pas de cible. Dans cette dystopie, je ne dénonce ni l’islam ni les musulmans.

Ma nouvelle est perfectible et tant mieux. Je remercie Oniris de me donner cette chance d’améliorer mes textes et de les partager. Je sais bien que le classement en science-fiction ne convient pas, mais je n'ai pas trouvé de catégorie sur Oniris qui aurait convenu. Lorsque je le retravaillerai, j'appuierai davantage sur certains éléments pour accentuer le caractère dystopique. Le lieu de l’action est la Normandie dans un temps indéterminé du futur. Peu de résistants échappent encore à l’oppression totalitaire qui instrumentalise une religion, en la salissant, la piétinant, la déchirant.

« Les hommes n’imposent de prénoms qu’aux garçons. » Le lieu de l’action et ce fait expliquent le choix des prénoms français pour les filles.

C’est vrai, ces hommes, je les ai décrits comme barbus. Et alors ? Les femmes sont recouvertes d’une burqa ? Et alors ?

Fallait-il que je n’emploie ni le mot "burqa" ni le mot "barbus", pour ne pas être taxé d'anti- ceci ou d’anti-cela  ? Dire à la place "femmes recouvertes d'un drap noir, d'une nappe sombre, d'un voile d'ombre pour enterrer leur souffle, éteindre leur lumière"  ? Ne pas évoquer de mariages forcés de jeunes filles (qui ont existé et existent encore de nos jours dans différentes cultures) ? De ne pas évoquer l’impossibilité pour les filles de faire des études, de peur qu’elles prennent le goût à la liberté, à la curiosité, à l’indépendance ? Inventer d'autres termes pour tordre le bras à la vérité  ?

J’aurais tout aussi bien pu utiliser les mots « kippa », « chapelets », « crucifix »… Est-ce que vous m’auriez accusée des mêmes maux ? Je ne l’ai pas fait, car l’actualité m’a poussée à décrire ces hommes à l’image des talibans. Ceux qui sont coupables de violations de droits humains. Pensez-vous qu’ils soient musulmans et prônent les valeurs de l’Islam ?

Je n’ai pas employé de clichés pour accuser l'Islam ou les musulmans, comme écrit dans un commentaire plutôt creux. Cette violence n'est pas un cliché, elle est réelle, factuelle. Elle se planque derrière une religion dont elle a essoré toute lumière. Elle n’est plus alors que ténèbres.

Je suis humaine, je suis sensible. Je pense à ces femmes opprimées, en imaginant un instant mes filles ou ma petite-fille là-bas. Je n'y pense pas trop longtemps, car c'est insupportable. C’est pour cette raison et aucune autre que j’ai écrit cette dystopie.

Devrais-je ne plus écrire lorsque j'ai envie de crier  ? Peut-être  ; on voit bien, ici, que cela ne sert à rien.

Jusqu’à présent, à part un commentaire constructif, je n’ai reçu que des pierres et du silence. Silence de pierre.

Contribution du : 05/05 12:26:44
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Re : Précisions sur "À force de silence"
Maître Onirien
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Salut Gouelan,

Désolé, je n'ai pas encore pris le temps de lire ta nouvelle. J'aime les dystopies alors je vais accélérer mon mouvement interne pour sortir de cette phase d'inertie.



A bientôt,

Don

Contribution du : 05/05 15:46:58
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Re : Précisions sur "À force de silence"
Onirien Confirmé
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Gouelan, j'aurais préféré que ce ne soit pas vous l'auteur de cette dystopie, ou bien alors que vous me soyez inconnu, qu'on n'ait jamais échangé auparavant. Et j'aurais préféré que vous ne preniez pas cette discussion trop à cœur, et que vous fassiez la différence entre ma critique de votre texte et mon respect pour vous.
Comme j'ai dit, vos intentions louables ne transparaissent pas dans votre texte.
Et puisque vous dites que le lieu de votre dystopie est la Bretagne, ce que je n'avais pas compris avant, oui, cela explique le choix des prénoms, mais je pense que des idées comme le prétendu "grand remplacement" vous ont effrayée.
Je ne sais pas si j'aurais réagi, ni comment, si vous aviez parlé de crucifix ou de kippa. Je pense, honnêtement, que je n'aurais rien dit dans le cas des crucifix, puisque la communauté des pour et des contre doit être raisonnablement représentée ici pour que je les laisse parler du sujet.
Pour la kippa, je vous aurais dit ce que je dis ici : faire la différence entre le message religieux et les exactions des hommes.
Mais de façon générale, c'est pénible d'avoir à lutter en permanence contre des clichés, notamment ceux de type : femme musulmane soumise, inculte, victime. Et d'avoir des lois qui, détournant le noble principe de laïcité, viennent me dicter comment je dois ou ne dois pas m'habiller. Et d'avoir à longueur de médias des ignorants qui parlent de ce qu'ils ne comprennent pas, ressassant les préjugés.

Dans ce contexte, j'ai lu votre texte, je l'ai commenté et j'ai expliqué pourquoi.

Concernant le silence, je suppose que d'autres lecteurs viendront, qui pensent comme vous et vous donneront raison.

Contribution du : 05/05 17:16:42
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Re : Précisions sur "À force de silence"
Expert Onirien
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Vous avez encore mal lu, Salima.
Ne dites jamais à un normand que le Mont Saint-Michel est breton. Sacrilège !
Vous mélangez tout (même la Bretagne et la Normandie 😲) du moment que cela sert votre discours.
Tant pis.

Contribution du : 05/05 17:29:12
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Re : Précisions sur "À force de silence"
Onirien Confirmé
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Hey, désolée pour la Normandie. Mais ça ne change rien à mon discours, qui n'est ni servi ni desservi par la Normandie.

Contribution du : 05/05 18:27:42
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