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Remerciements pour Sabah
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Bonjour,

Un grand merci à Cyrill pour l'inspiration de ma première nouvelle sur Oniris, merci à Oniris pour avoir permis la publication de Sabah, aux lecteurs et aux commentateurs sans qui la chose perdrait beaucoup de son charme.
Papipoète, Cyrill, Mikard, Laz, Damy, Donaldo75, Cristale, Catalena et Charivari.

Bonjour Papipoète,
Fidèle lecteur, merci, merci. Romance, je m'étais vaguement demandé si, et puis non. On ne peut pas mettre des romances dans chaque rencontre. Ce serait trop éprouvant et peut-être trop superficiel. Mais j'ai lu il y a 15 ans une excellente romance qui ne me sort pas de la tête jusqu'à aujourd'hui. C'est Le Bonheur, de Maupassant. Je vous le recommande, c'est une lecture courte et une romance sans pareil. Et peut-être qu'il y a une trace de Le Bonheur dans Sabah.
Mais qu'est-ce que ces histoires de grillage ? Ça a à voir avec le chantier en construction ???

Bonjour Cyrill,
Merci pour votre contribution. Sans vos trois mots : chantier, pluie et brodequin, je n'aurais pas écrit Sabah. J'aime beaucoup chercher le mot juste, mais j'y ai mis un soin particulier ici, parce que quelqu'un, je ne sais plus qui, m'avait dit que vous êtes un "fouilleur de la langue". J'avais espéré que vous apprécieriez l'effort.
Mes intentions ? C'est une question curieuse. J'ai réfléchi longtemps pour démêler les écheveaux et vous répondre. D'abord recommencer à écrire après une pause. Ensuite écrire quelque chose qui pourrait vous plaire. Ensuite, plus profondément, envie de montrer une autre facette d'un monde souvent méconnu. Je veux dire, présenter un instant dans un coin du monde arabo-musulman de l'intérieur, comme il est, simplement, comme on y vit et y respire, loin de la propagande des médias, des enjeux politiques et ces choses. Vous savez, c'est pénible d'être toujours obligé(e) d'avoir à se défendre de mille préjugés, être d'office reléguée comme pauvre femme victime d'hommes aux traits d'animaux. Le monde arabo-musulman est certes très différent du monde qui se dit occidental, mais pour le saisir il ne faut pas seulement le lire de l'extérieur, il faut prendre aussi la grille de lecture qui va avec. Et donc je voulais montrer la vie, comme elle est, livrée avec ma grille de lecture. Je voulais trouver l'équilibre entre suffisamment de dépaysement vers la découverte de l'inconnu d'un côté, et des éléments universels qui permettent de comprendre une autre culture.
Un texte seul ne fait rien, mais si un jour vous retrouvez, ailleurs, des éléments de Sabah, ils vous seront peut-être un peu plus familier, et peut-être le fossé creusé par les médias et la politique pourrait se combler un peu, peu à peu.
L'exode vers l'étranger est un problème. Les familles se "vident", en France on connaît peu ça : la moitié des membres d'une famille disséminés dans différents pays. Depuis tout petit, on rêve de partir à l'étranger. C'est un rêve entretenu à plusieurs niveaux. C'est dommage.
Les mariages sont ici toujours l'occasion d'une exhibition de ce que l'on a de plus beau, Sabah se prépare. Le henné est un ornement des grandes fêtes. Il y en a de différents styles, selon les régions.
La pluie, elle est peut-être très différente de celle que vous connaissez. Il faut vivre dans les pays chauds et secs pour le comprendre. Elle est synonyme de bénédiction.
L'offrande de la fin, c'est quelque chose, ça. En parallèle avec le plaisir d'exhiber ce qu'on a de meilleur, il y a le cœur sur la main toujours prêt à offrir. Je veille toujours à ne pas trop forcer sur les compliments, sinon je suis sûre de me retrouver avec le truc en question offert en cadeau. Ici, Sabah renonce à un certain luxe, et offre à celle qui a renoncé aussi. Rien de méritoire de sa part, c'est juste la moindre des choses. Un hadith raconte comme un homme fouettait durement son esclave qui implorait pitié, quand le Messager de l'Islam, Mohammed, est passé par là. L'homme réalise alors ce qu'il est en train de faire et s'écrit : "je donne la liberté à celui qui était mon esclave !" Mohammed lui répond que c'est la moindre des choses, sans quoi il serait allé en enfer.
J'aime beaucoup les petites cabanes des travailleurs sur les chantiers. Elles m'attirent toujours et je suis contente que vous m'ayez donné l'occasion d'en placer une ici.
Je vous remercie pour votre lecture bienveillante.

Bonjour Mikard,
Merci pour votre lecture. Vous me faites rire à chaque fois que je pense à votre envie de ramener la reine aux réalités du quotidien. N'ayez crainte, si je ne m'en charge pas, moi, le quotidien prendra les choses en main et lui montrera bien ce que c'est, la vie. Je suis contente que vous n'ayez pas trouvé d'exagérations dans le récit, parce que justement je cherchais l'équilibre dans l'écriture.
Merci encore d'être passé.

Bonjour Laz,
Merci. Ta lecture et ton œil sont importants pour moi.
Il me semble que les mots de sagesse ne sont pas grand chose sans leur contexte. En fait, je m'attendais un peu à ce qu'on me reproche ça : que ces quelques mots de Mohammed ne suffiraient pas à faire changer tout un projet d'avenir. Mais parfois le contexte appuie les mots et étend leur portée.
Tu sais, parfois je me dis une chose, à propos des chantiers, ils ne sont pas riches les ouvriers. Et pourtant, c'est eux qui permettent à des mieux nantis d'accéder à la propriété. C'est eux qui leur installent le chez-soi avec la chambre à coucher et la salle de bain et ces endroits si personnels, et confortables, et luxueux parfois. On croirait que ça crée des liens, mais non, l'ouvrier reste un ouvrier qui fait son boulot puis dégage. Drôle de monde.

Bonsoir Damy,
Merci pour votre lecture. Je suis contente que votre curiosité ait été éveillée.
L'amour sur la chute ? Mais l'Amour est partout où tu regardes, l'Amour, comme s'il en pleuvait. Des cordes, cher Damy, des cordes. Ça va crescendo, préliminaires et puis ça culmine. Ça commence par l'amour des belles choses, de soi, puis ça s'élargit, l'amour de l'autre, des racines, du peuple, seulement ça n'est pas charnel. Vous pensez que j'aurais dû classer en romance ? Et la mort. Elle aussi est partout on l'on regarde.

Bonjour Donaldo,
Jolie performance pour un mode "non analytique et déstructuré", je rêve d'en faire autant.
La vision du monde de Mohammed est simple : se contenter de ce qu'on a, ne pas chercher midi à quatorze heures, rester humble et digne.
Merci pour ta lecture et ton commentaire.

Bonjour Cristale,
Toujours un plaisir, votre présence. Merci pour votre magnifique illustration, j'aurais aimé la mettre ici avec le texte.
Vous exagérez. J'ai déjà lu de la prose de vous. Et c'était honorable. Et diversifié. Quant à quoi dire, vous vous en tirez pas mal aussi, laissez donc parler la Poétesse en vous, la prose n'est parfois pas si différente de la poésie.
Un merci spécial pour être passée, et je vous dispense de lire de moi ce qui serait un peu long, si un jour je l'écris, ce "un peu long".

Bonjour Catalena,
Merci pour votre lecture.
Je comprends votre remarque sur l'entrée en matière tirée par les cheveux. Je me suis demandé, en écrivant, s'il fallait justifier davantage le problème du transport. Et peut-être aurais-je dû, sachant que j'écris pour des lecteurs francophones qui organisent autrement. J'ai craint d'alourdir le propos en parlant de smartphone en réparation et de ne sais quoi. J'ai préféré mettre l'accent ailleurs.
Vous avez indiscutablement raison sur le "seule". Oui, pourquoi seule, ça n'est pas dans la tradition d'aller seul quelque part. On s'accompagne même pour des visites médicales. Donc ici, dans mon récit, il aurait fallu une raison majeure pour aller seule.
Mais le problème du taxi, lui, est très courant. On attend, tout simplement, et si le taxi n'apparaît pas, on annule la sortie prévue.
Tenez, je vous raconte un truc. Dans un mariage marocain, (je ne parle pas de l'acte civil, mais de la fête qui vient plus tard), la mariée tarde à apparaître. Les convives sont tous là, mangent, boivent, les heures passent, et la mariée est ailleurs. Elle se fait mettre du henné, se fait habiller, coiffer, etc. Souvent ça se passe ailleurs. Puis on la ramène comme une reine, cortège de voitures fleuries, klaxons, etc. J'étais récemment à un mariage, j'étais dans une voiture qui allait chercher notre mariée à l'autre bout de la ville. Notre voiture était bien remplie. Comprenez-moi, quand je dis bien remplie, je veux dire qu'on était neuf dans une cinq places. Le père de la mariée nous demande s'il nous reste de la place pour qu'il monte. Puis il essaie ailleurs, dans toutes les voitures restantes du cortège, cortège déjà en branle, qui devaient être aussi pleines que la nôtre. En désespoir de cause, il commence à courir derrière, ha ha ! Il était bien conservé, j'ai admiré le souffle et la foulée, partagée entre le rire et l'indignation que personne ne trouve une place pour le père de la mariée. On l'a perdu de vue dans la circulation. Vous ne devinerez jamais la fin. Quand in est arrivés à l'endroit des festivités, il était déjà là, il a ouvert la portière de sa fille.
Jusqu'à aujourd'hui, je ne sais pas comment il a fait ça. Il a dû attraper un taxi en chemin et payer une double course pour arriver à temps. Mais j'ai raconté aux enfants qu'il courrait comme le vent, vous comprenez, ça fait plus rêver qu'un taxi.
Donc pour dire, l'organisation, hmm, n'oubliez pas qu'on est sur un autre continent, avec un autre savoir-vivre.
Merci de votre lecture.

Bonjour Charivari,
Merci pour votre passage. J'apprécie particulièrement votre travail d'écriture, ce qui fait que votre appréciation est particulière pour moi. Vous décrivez loin dans le temps, j'ai essayé d'écrire loin dans l'espace, c'est un petit point commun.
Votre remarque sur mon usage du présent me pose problème. Je ne sais pas comment contourner la difficulté du trop explicatif. Je me souviens bien de l'écriture de ce passage, je l'ai reformulé cent fois. J'avais aussi fait une version non verbale extra longue, en supprimant le "c'est", mais c'était intenable de longueur :
Sabah se détourna de son image, dont elle n'avait plus besoin pour orner d'anneaux ses poignets et ses doigts, qui dépassaient des manches de sa takchita, un vêtement traditionnel marocain composé de deux pièces : ici, une robe longue et large, couleur crème, sur laquelle tranchait le noir des ornements au col et aux manches, et que tenait une large ceinture raide comme un corset, garnie de perles et fils d'or, dont les motifs se retrouvaient sur le pardessus transparent et richement orné.
Je veillerai à votre remarque si d'aventure je me retrouve dans cette situation.

Merci encore à chacune et chacun.

Contribution du : 09/08 19:50:26
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Re : Remerciements pour Sabah
Maître Onirien
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Merci beaucoup pour votre retour Salima, il bonifie merveilleusement le conte

Citation :

Salima a écrit :
Bonjour,
Le Bonheur, de Maupassant.


C'est une obsession ?

Citation :
Bonjour Cyrill,
J'ai réfléchi longtemps pour démêler vous répondre : écrire quelque chose qui pourrait vous plaire


hum...

Citation :
Le monde arabo-musulman est certes très différent du monde qui se dit occidental, mais pour le saisir il ne faut pas seulement le lire de l'extérieur

C'est vrai qu'il est meilleur de l'intérieur, ses paysages, ses eucalyptus, ses bougainvilliers, l'accueil et la gentillesse des autochtones, la beauté des femmes, le chant du Muezzin, les chameaux sur la plage, l'éther des mirages, les stations balnéaires méditerranéennes, les sommets de l'Atlas, les bleds en terre ou en torchis, Tahar Ben Jelloun, Leïla Slimani, les mosaïques des mosquées, le coucher de soleil sur la méditerranée, le levé de la lune du ramadan, les moucharabieh, la danse du ventre…

Citation :
Un texte seul ne fait rien

Il s'ennuie, je peux l'inviter dans quelque nouba au son du bendir et du oud classique.


Citation :
Bonsoir Damy,
Merci pour votre lecture. Je suis contente que votre curiosité ait été éveillée.
L'amour sur la chute ? Mais l'Amour est partout où tu regardes, l'Amour, comme s'il en pleuvait. Des cordes, cher Damy, des cordes. Ça va crescendo, préliminaires et puis ça culmine. Ça commence par l'amour des belles choses, de soi, puis ça s'élargit, l'amour de l'autre, des racines, du peuple, seulement ça n'est pas charnel. Vous pensez que j'aurais dû classer en romance ? Et la mort. Elle aussi est partout on l'on regarde
.
Merci, c'est joli. C'est Jésus qui se fit chair.

Citation :
Bonjour Cristale,
Toujours un plaisir, votre présence

Notre Cristale est inclusive, précieuse et fragile, elle trône en reine de l'Art Poétique, et, par des métaphores sublimes, elle sait provoquer des choses incontrôlables.

Bonjour Catalena,
Citation :
J'ai craint d'alourdir le propos en parlant de smartphone en réparation et de ne sais quoi

En effet, il vaut mieux parler d'amour avec Mohammed qu'avec un influenceur sur Tic tac quand il est brouillé.

Contribution du : 10/08 03:59:07
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La poésie est une arme redoutable qui n'a jamais tué personne
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Re : Remerciements pour Sabah
Maître Onirien
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Bonjour Salima et merci pour ce retour fourni. Vous avez certainement mis moins de temps à écrire ce récit que moi je n'en ai mis à imaginer les contraintes. En tout cas je suis, comment dire, flatté, non, touché, de ce que vous en avez fait. Ému aussi, sans doute :
Citation :
Ensuite écrire quelque chose qui pourrait vous plaire

Je me souviens avoir discuté de ça avec vous, l'idée de plaire au lecteur. Sans doute avons-nous en écrivant l'idée d'un lecteur idéal qu'il faudrait captiver, mais celui-ci n'est-il pas qu'un autre soi-même ?

Un détail qui m'a interrogé, les escarpins proposés et adoptés au début de la nouvelle sont devenus des brodequins, une chaussure bien plus adaptée à la marche, plus rustique. Non pas que je sois un fétichiste du pied mais j'aurais aimé savoir si c'est volontaire.

Citation :
quelqu'un, je ne sais plus qui, m'avait dit que vous êtes un "fouilleur de la langue"

J'adopte ! Mais j'aurais tellement voulu des noms !!

Trêve de plaisanterie, j'ai beaucoup aimé découvrir de l'intérieur, comme vous dites, ce monde arabo-musulman, qui n'en finit pas de fasciner. Ce souci que vous avez eu semble avoir atteint son but. J'apprécie la précision à propos de la pluie, et ceci :
Citation :
Ici, Sabah renonce à un certain luxe, et offre à celle qui a renoncé aussi. Rien de méritoire de sa part, c'est juste la moindre des choses.

Rien à dire, c'est fairplay sans l'être, c'est un autre savoir vivre.

Au plaisir.

Contribution du : 10/08 06:52:34
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Re : Remerciements pour Sabah
Onirien Confirmé
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Damy,

J'ai une épouvantable migraine ce matin, mon (D)amy, souffrez que je ne vous réponde pas. Je ne dirais pas non si vous me faites monter un petit déjeuner au lit. Et un bouquet de fleurs. Chuuut... Ne répondez rien... Ma migraine...

Cyrill,

Quelque chose qui pourrait vous plaire, je ne parlais pas du lecteur en général, mais de vous en particulier. Et sachant votre intérêt pour la précision de la langue... Des noms ? Je n'en ai qu'un, mais c'est un bad boy et je n'oserai jamais avouer avec qui je me suis acoquinée.
Les escarpins, les brodequins, juste une confusion de ma part, je ne connais pas le nom des différentes chaussures et j'ai dû vérifier sur internet ce qu'étaient précisément des escarpins. D'ailleurs, ils n'ont reçu qu'une place mineure dans l'histoire.
Merci à vous, Cyrill. Je dois maintenant me concentrer sur un nouveau projet, qui me tourne dans la tête, et au sujet duquel vous ne m'avez pas répondu ^^.

Au plaisir !

Contribution du : 10/08 08:49:18
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Re : Remerciements pour Sabah
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De Un dimanche à la campagne
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Bonjour Salima,

Merci pour vos réponses. Elles confirment l'image que je me suis en train de me faire de vous en vous lisant ici et là... Vous me semblez être une personne fort intéressante, sous divers points de vue. ^^

Votre monde arabo-musulman, je ne le connais qu'au travers de ma curiosité de simple enfant de la Terre que je suis. Une curiosité naturelle portée sur toutes les différences qui enrichissent forcément le monde, et de surcroît, nos vies ici bas. Une curiosité qui essaie le plus possible de rabrouer les clichés nés de croyances totalement à côté de la plaque. Imaginez un zoom automatique en constant ajustement, incapable de se contenter d'un simple flou, soit-il artistique...

Tout ça pour vous dire à quel point je suis preneuse de tout ce que vous avez à m'apprendre. Soit pour confirmer mes impressions, soit pour les enrichir d'un savoir nouveau. Merci déjà pour tout cela, et surtout, continuez à mettre les accents où bon vous semble : vous êtes la seule maître à bord de vos histoires. On vous aimera (ou détestera) et respectera pour cela.

Ce qui m'amène à la réponse que vous fait Cyrill, ici même,
« Citation :
(Salima) - Ensuite écrire quelque chose qui pourrait vous plaire
(Cyrill) - Je me souviens avoir discuté de ça avec vous, l'idée de plaire au lecteur. Sans doute avons-nous en écrivant l'idée d'un lecteur idéal qu'il faudrait captiver, mais celui-ci n'est-il pas qu'un autre soi-même ? »

d'où je déduis que ''plaire'' aux lecteurs (même à un seul lecteur), serait pour vous ''le'' but à atteindre ?

Bien sûr, plaire et fort agréable. Cela apaise un instant la soif inextinguible du besoin d'amour dont chaque être humain a faim. Cependant, rien de mieux pour moi lorsque j'écris, que d'être comprise au plus près, au plus profond de mes pensées. J'ai eu cette chance autrefois sur Oniris, de rencontrer une personne formidable. Un analyste de haut-vol, d'une intelligence rare (Ludi, si tu me lis... ^^). Il ne se laissait pas seulement séduire par le côté exotique de la danse des voiles... il lisait au-delà.
Louis, encore présent parmi nous aujourd'hui, est de cette même veine.

Mais je m'éloigne du sujet de votre forum. Pardonnez-moi, Salima.
Il me reste pourtant tellement de choses sur lesquelles rebondir. Notamment vos explications sur le ''seule'' : mon intuition ne m'avait donc pas trompée. ^^

J''imagine assez bien la scène du taxi du père de la mariée (sourires) et je trouve votre interprétation donnée aux enfants très poétique. Un vrai conte des mille-et-une-nuits (sourires, encore).

Au plaisir de vous relire et lire encore.


Cat

Contribution du : 10/08 09:10:29
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« Tout passe et tout demeure
Mais notre affaire est de passer
De passer en traçant
Des chemins
Des chemins sur la mer. »

(Antonio Machado)
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Re : Remerciements pour Sabah
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Cat, j'éprouve de la reconnaissance à voir que Salima a utilisé mes contraintes (une offrande ?), et je comprends l'idée de me plaire à partir du moment où elle en a fait quelque chose qui me plait. Je le prends comme une offrande en retour.
J'ai une cette idée de trois mots et je voyais bien une vague histoire se tisser autour. Salima a fait ce que je ne me sens pas de faire en ce moment, et ça correspond à la fibre romanesque que j'imaginais.

C'est à Salima de répondre mais il me semble qu'elle a visé d'autres buts que celui de me plaire. Elle en a longuement parlé dans son premier post. Ouf.

Longue vie à vos projets, Salima. Adaptez au mieux vos chaussures pour les mener à bien

Contribution du : 10/08 09:32:46
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Re : Remerciements pour Sabah
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Citation :

Salima a écrit :
Quant à quoi dire, vous vous en tirez pas mal aussi, laissez donc parler la Poétesse en vous, la prose n'est parfois pas si différente de la poésie.
Un merci spécial pour être passée, et je vous dispense de lire de moi ce qui serait un peu long, si un jour je l'écris, ce "un peu long".


Ouf ! Vous ne l'avez pas encore écrit, ce un peu long. Me voilà tranquille pour l'été, merci Salima.

Mais je viens ici surtout pour vous remercier de vos retours sur commentaires qui suscitent de beaux échanges.

(Pourriez-vous demander à Sieur Damy ce que mes métaphores provoquent comme choses incontrôlables et me glisser sa réponse en douce ?)

Au plaisir de vous lire Salima, en poésie puis-je l'espérer ou seulement en rêver ?

Cristale
... inclusive à donf

Contribution du : 10/08 20:04:38
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Re : Remerciements pour Sabah
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De A côté de la forêt de Saint Germain
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Merci pour ce retour très complet, Salima !

Contribution du : 11/08 10:54:48
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Nous sommes les acteurs
Témoins d'un nouvel idéalisme
Dans le théâtre extrémiste
(Dirk Polak)
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Re : Remerciements pour Sabah
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Damy,

Je suis remise de vos piques d'hier, mais pas de celles d'aujourd'hui. Vous avez donc chaque jour une nouvelle surprise en poche ? Vous disiez donc ? Maupassant, ha ha ! Mais c'est une coïncidence, je n'ai pas l'habitude de le citer, c'est venu comme ça par hasard, un grand concentré de Maupassant en peu de jours. Mais je ne le renie pas non plus, c'est vraiment un excellent nouvelliste.
J'ignore royalement votre deuxième remarque.
Troisième et quatrième, sourire, vous en connaissez, vous des choses...
Cinquième, no comment.
Sixième, ah Cristale, oui, tout à fait. Je dois vous faire passer une question : c'est quoi ces choses que ça provoque ? Répondez bien en détail et de façon exhaustive.
Cristale, dans ma tête, je l'appelle la Grande Dame de la Poésie française. Vous en pensez quoi ?
Septième, oui.
Merci, et n'oubliez pas qu'on est en période de paix, vous et moi. Je ne veux pas trouver de drones au dessus de mon baldaquin demain au réveil.


Catalena,

Merci pour votre long retour. Rabrouer les clichés, quelle excellente chose ! Je comprends bien votre image du zoom en constant ajustement. C'est un peu comme regarder une boule, on peut la tenir dans une main, mais on ne peut jamais voir toutes les faces en même temps (on ne parle sûrement pas des faces d'une sphère, mais je n'ai pas de meilleur terme pour l'instant). Et on peut connaître beaucoup de choses, sur une culture par exemple, mais on ne pourra jamais assigner à chaque chose sa valeur absolue. Je peux vous livrer ma vision des choses, et vous la trouverez contradictoire avec une autre, et comment savoir dans quelle mesure chacune est représentative de la réalité ? Notre vision est si relative. Mais j'essaierai de vous en raconter davantage sur mon monde.
Je reste très attentive aux remarques, je suis assez méfiante de ce qui me semble bon et j'aime beaucoup l'avis d'un œil extérieur. Et j'apprécie particulièrement l'œil critique qui déniche des choses pas en règle.
Ici, plaire à un lecteur était en effet un de mes buts. Mais cela varie chez moi d'un texte à l'autre. Parfois je me grise autrement. Ça dépend du sujet, de mon humeur, du contexte. Il me semble que souvent j'essaie de décoller le texte de moi, et que je ne cherche pas à être comprise, mais à donner au récit ce dont il a besoin pour former une unité parfaite, où chaque information trouve sa place et son expression. Ici, il m'a donc manqué l'explication du "seule".
Ne craignez pas de vous éloigner d'un quelconque sujet, s'il n'était pas encore épuisé, on peut toujours y retourner après les digressions.

Le plaisir est pour moi.

Cyrill,

En effet. Vous dites tout ça très bien. Merci.

Cristale chère Poétesse,
Je voulais vous dire encore que Sabah veut dire "matin", et peut-être vous connaissez la nuit ? "Leila".
(J'ai fait passer la question, j'attends la réponse.)
Ne m'attendez pas en poésie. Mais j'irai moi vous lire à l'occasion, car vous faites bien mieux que moi.
Amicalement.

Donaldo,
🤗

Bonjour Corto,
Merci pour votre lecture. Vous avez une façon très sobre et agréable de résumer des grandes lignes.
Au plaisir !

Bonjour Lariviere,
Merci pour votre lecture. J'ai découvert récemment un auteur, que j'espère n'avoir pas déjà cité sur Oniris, et qui a une écriture absolument admirable : Jean Henri Fabre. Je suis certaine que vous l'apprécieriez, s'il vous manque le temps, ne lisez que quelques lignes de lui (on le trouve sur internet). Il m'est arrivé de bloquer sur des phrases si bien tournées que je n'arrivais pas à m'en séparer pour passer à la suivante.
C'est intéressant que vous parliez de témoignage.
Je comprends votre idée de la pudeur et je la partage, car je ne comprends pas pudeur comme synonyme de complexe. J'aime votre citation de R. Char. Je vous remercie pour chacune de vos remarques.
Au plaisir.

Bonsoir Louis,
Merci. Votre commentaire est si complet que je ne sais quoi vous répondre. Il est très juste. C'est indiscutable. Seulement, je suis étonnée, parce que j'ai écrit Sabah dans une perspective différente. Et je me demande comment nos deux perspectives peuvent se retrouver sur un même texte.
L'image de Sabah, je ne voulais pas décrire son physique, je voulais que chacun se la figure à son gré, sans que mes mots n'entravent le fantasme. Vous savez, parfois en lisant il faut coller sur nos représentations un nez de telle forme ou une bouche telle ou telle, selon ce qu'indique l'auteur. Je voulais éviter. Je voulais que ses gestes tracent son apparence.
Didactique, l'explication. Je vois que vous avez buté au même endroit que Catalena. Je be vois toujours pas comment j'aurais pu traîter le problème différemment. Mais je garde ces remarques en tête pour le jour J.
Je trouve très juste votre description du chantier avec tous les possibles. Je ne les voyais pas, mais seulement une maison que j'avais visitée récemment et qui avait véritablement cette apparence, encore très impropre à héberger quelqu'un.
Mon "sage", Mohammed, j'espère que vous ne le comprenez pas comme un sage mystique, mais comme un sage de la sagesse simple, qui vient de l'évidence, du peuple vrai, contrairement à la frivolité et aux besoins extravagants des classes supérieures.
Je vous remercie pour votre lecture.

Contribution du : Hier 3:28:39
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Re : Remerciements pour Sabah
Maître Onirien
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Merci Salima pour votre retour sur commentaire...

Bien sur que je connais JH Fabre. Quand j'étais plus jeune, je me suis beaucoup penché sur ce pionnier de l'entomologie. J'ai lu ses "souvenirs entomologiques" et d'autres articles tout aussi passionnant. Il a un style très littéraire en effet. Ses écrits réunissent la rigueur scientifique (de l'époque), la poésie et la philosophie. D'ailleurs Jean Rostand disait de lui : « Un grand savant qui pense en philosophe, voit en artiste, sent et s'exprime en poète »...

En tant que voisin (je suis du Vaucluse, comme lui) j'ai eu l'occasion il y a longtemps de visiter son "harmas" ouvert au public à Sérignan du comtat. C'est un endroit magnifique où on trouve un jardin foisonnant, ses pièces à vivre et son cabinet de travail, rempli d'objets et d'insectes en tout genre.

C'était un grand homme et un humaniste, assurément. Je ne suis pas étonné que vous ayez trouvé son écriture admirable.

Au plaisir de vous lire !

Contribution du : Hier 10:00:21
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...  "En dehors du chien, le livre est le meilleur ami de l'homme. En dedans, il fait trop noir pour y lire"

Groucho Marx.
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