La règle d'élision des e est un des piliers de la métrique.
Elle est d'une simplicité biblique : devant une voyelle un e s'élide, devant une consonne il ne s'élide pas.

C'est à la portée d'un élève de CE1.

Les grammairiens ont donc pimenté la chose de quelques exceptions.

Par exemple, devant le h, on élide... ou pas.
On élide s'il est muet : « j'habite à l’hôtel », on n'élide pas s'il est aspiré : « je hais le hachis ».
Il arrive que des poètes classiques, pourtant bien affûtés, se laissent piéger.


Comme si ça ne suffisait pas, je viens d'apprendre à mes dépens qu'on n'élide pas devant certains mots commençant par une voyelle.
Onzième, ouistiti, ululer...

A toutes fins utiles, je donne le lien suivant
http://www.etudes-litteraires.com/grammaire/elision.php