Ah ça, pour être romantique, c'est romantique!
Presque autant que le pigeon dans mon jardin

Je ne sais pas où tu les trouves tes zommes Cristale mais tu fais fort!

Oui, ben, dans mon jardin je crois bien que le pigeon c'est moi

À propos de jardinage Myndie, je te parlerai d'un autre de mes râteaux dans de prochains bouts rimés...

Il est où ton "lac incandescent" ? J'irais bien y noyer quelques brûlantes déceptions en compagnie du feu de tes rêves...

Cristale nous racontant ses pelles roulées et ses râteaux, je veux bien regarder par un jour dans la palissade !

A tout hasard j'attends encore un peu avant de donner la solution. Ça fera peut-être venir les Axeldambrins d'Axel, qui est bien silencieux ces derniers temps ! Ou tout autre intéressé... Jeanphi ? Vadim ?

Citation :

Cristale, mon lac, c'est le lac du poète mais ce n'est pas un lac de larmes. Il te dira qu'un seul être vous manque et rien n'est dépeuplé.
On ne s'y noie pas, Meetoo a son brevet de MNS!

Un râteau, ça a des dents aussi

Cyrill t'es un charme il est vrai mais je préfère vous dévorer en silence ! j'ai trop peu le niveau mais je suis avec attention ce fil chaque jour. Du talent et beaucoup d'humour chez les bouts-rimeurs !

Voici la réponse, et un Bon Point à Myndie qui s'en est bien approchée :


Allégorie, Paul Verlaine

Despotique, pesant, incolore, l'Eté,
Comme un roi fainéant présidant un supplice,
S'étire par l'ardeur blanche du ciel complice
Et bâille. L'homme dort loin du travail quitté.
L'alouette au matin, lasse, n'a pas chanté,
Pas un nuage, pas un souffle, rien qui plisse
Ou ride cet azur implacablement lisse
Où le silence bout dans l'immobilité.
L'âpre engourdissement a gagné les cigales
Et sur leur lit étroit de pierres inégales
Les ruisseaux à moitié taris ne sautent plus.
Une rotation incessante de moires
Lumineuses étend ses flux et ses reflux...
Des guêpes, çà et là, volent, jaunes et noires.


À qui le tour ?

Oulahhh j'ai loupé des pépites! Désolé! À l'étranger depuis 15 jours ;)
Du coup, rapidement sur le dernier mes axeldambrins comme dit Cyrill ! :)

J’avais quitté le sol pour l’envers de l’été,
Résolu cette absence aux confins du supplice,
Une frontière, un vol vers ma nation complice,
Ô pays de naissance et que j’avais quitté.

Sur le chemin de ciel un souvenir chanté
Vibra jusqu’à mes yeux, étangs que l’âge plisse
Et patinés de sel par les pleurs que je lisse,
Je me souviens nos voeux, blanche immobilité.

Pour un temps oublier la rumeur des cigales,
Et porter ton accent aux pointes inégales,
Comme un pull adoré que l’on ne trouvait plus.

Car j’ai de ton étreinte en moi toutes les moires,
Et périodiquement je te dois ce reflux
Qui fait blanche l’empreinte à mes tempes noires.


(Ou comment dire qu'on a passé 15 jours au Québec sous 1m de neige ! :) )

Je savais bien que je te ferais venir, Axel. Même avec la solution devant les yeux, tu as su t'en éloigner et même prendre le contrepied. A propos de pieds, n'en manque-t-il pas un dans le dernier vers ?
Peu importe, hein, il est peut-être resté enfoui dans la neige
Merci et bravo pour ta participation !

Ahhhhlalahh les pieds dans l'plat! Ça doit être le décalage horaire ? :)
Merci Cyrill, heureusement tu veilles!

J’avais quitté le sol pour l’envers de l’été,
Résolu cette absence aux confins du supplice,
Une frontière, un vol vers ma nation complice,
Ô pays de naissance et que j’avais quitté.

Sur le chemin de ciel un souvenir chanté
Vibra jusqu’à mes yeux, étangs que l’âge plisse
Et patinés de sel par les pleurs que je lisse,
Je me souviens nos voeux, blanche immobilité.

Pour un temps oublier la rumeur des cigales,
Et porter ton accent aux pointes inégales,
Comme un pull adoré que l’on ne trouvait plus.

Car j’ai de ton étreinte en moi toutes les moires,
Et périodiquement je te dois ce reflux
Qui fait blanche l’empreinte à mes ramures noires.

Voilà qui est prestement modifié, Axel, bravo !

Quelqu'un pour une nouvelle proposition ?