Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes



« 1 2 (3) 4 »


Re: Sur "Turbulences" (parties 1 à 3)
Maître Onirien
Inscrit:
15/04/2007 13:17
De Paris
Groupe :
Onimodérateurs
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Primé concours
Groupe de Lecture
Conseil consultatif
Post(s): 13314
Hors Ligne
Erreur de post ^^

Contribution du : 12/06/2007 19:01

Edité par Ninjavert le 12/6/2007 19:51:00
_________________
www.ninjavert.com
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Sur "Turbulences" (parties 1 à 3)
Maître Onirien
Inscrit:
15/04/2007 13:17
De Paris
Groupe :
Onimodérateurs
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Primé concours
Groupe de Lecture
Conseil consultatif
Post(s): 13314
Hors Ligne
Hmmmmm...

Avant tout, merci d'avoir répondu.

Tu dis que tu ne sais pas trop pourquoi tu as mis ce commentaire, à la fin de turbulences. De la même manière, je ne sais pas du tout pourquoi j'ai parlé de cette note d'espoir, dans mon commentaire sur le café.

Quand j'ai lu que ça t'intéressais, et que tu demandais "la note d'espoir, tu l'as vue dans quoi ? Le fait qu'il ait arrêté de fumer ?" Je me suis dit "ouais".
Et juste après, je me suis dit "merde, si elle demande en précisant que ça l'intéresse PARTICULIEREMENT, et si elle cite le truc de la cigarette, c'est que c'est pas ça c'est trop gros. Ca ne devrait pas venir de là."
Et juste après, je me suis aperçu qu'en effet ça n'était pas ça. J'ai arrêté de fumer du jour au lendemain (même si je fume encore la pipe de temps en temps ^^) et ça n'avait aucune note d'espoir. Vincent ne fume pas assez pour que ça soit un effort qui traduise réellement quoique ce soit.
Alors j'ai relu très rapidement ta nouvelle, je voulais la survoler pour que mon oeil accroche uniquement ce qui traduisait ce fameux espoir que j'avais du ressentir, vu que j'en avais parlé, et c'est là que j'ai remarqué tout ce que je t'ai indiqué ensuite. C'est là que j'ai analysé ce que j'avais ressenti de façon quasi inconsciente, et c'est là aussi que je me suis dit que ton texte était superbement écrit. Exprimer autant de choses, sans les dire, bref. Bravo.
Je ne m'égare pas, hein, ça fait partie de ma réponse ^^. Tu as mis ce commentaire sur Turbulences, et tu l'as mis un peu à l'arrache, ça se sentait et tu l'as précisé. Du coup hier, suite à ce travail de réflexion sur ton texte qui s'est avéré très intéressant, je me suis dit que ces petites impressions qui nous effleurent quand on lit un texte, trop légèrement pour qu'on parvienne à les définir, sont nettement plus importantes qu'on pourrait le croire. Quelque chose de visible, que ce soit bien ou mal, n'importe qui le voit et au final, ça n'est pas (très) dur à corriger (ou mettre en valeur si c'est bien).
Alors que ces petites choses, qui nous chiffonnent sans qu'on parvienne à les définir, c'est typiquement le genre de truc qui va te faire dire "ton texte est bien, (ou très bien) mais il manque un petit je-ne-sais-quoi qui lui fait défaut."
C'est très dur de s'autoanalyser pour trouver ce que c'est, et si personne ne le voit, tu risques de passer complètement à côté.
J'ai donc décidé de te poser cette question hier, en espérant que ce petit "manque d'humain" saurait prendre forme dans ta tête et que tu serais en mesure de mettre des mots dessus.
J'ai eu le sentiment que c'était quelque chose de bien plus important que ça pouvait en avoir l'air, et au vu de ta réponse, je pense que j'ai eu raison de ne pas minimiser les choses.

J'en viens maintenant à ta réponse proprement dite.

Avant tout, ce que tu dis m'a semblé très juste. Je n'ai pas pu le mettre en parallèle avec les travaux de Levy, que je n'ai pas lu, mais facilement avec ceux de Werber, dont même si je n'ai pas tout lu je me fais une assez bonne idée. Je vois très bien ce que tu veux dire en parlant d'humain, sans que ça ait une connotation philosophique, ni forcément larmoyante et à l'eau de rose. Les fourmis, ou les thanatonautes, que j'ai tous les deux adoré, sont pleins de ces petites touches humaines qui te font tour à tour sourire, rigoler, ou même te serrent le coeur car tu ressens que ça sonne juste, que les sentiments (quels qu'ils soient) sont là.

Et effectivement, mes récits en manquent cruellement. J'y réfléchis depuis quelques minutes (depuis que tu m'as permis de le formuler) afin de voir si c'est délibéré ou pas. Je m'aperçois que ça l'est dans un sens, mais probablement bien plus que je ne le voulais réellement.
Dans l'immédiat, je vois deux raisons à ça : la première est que je suis un affreux cartésien, un adorateur de la crédibilité et du réalisme. Je ne parle pas du réalisme absolu (ce serait dur d'écrire de la SF sinon) mais de l'impression de cohérence, qui se dégage d'une situation. Ca m'insupporte de voir un film bien, voir très bien, gâché par une incohérence à la con. (c'est le cas de la faille, que j'ai vu récemment). Même chose pour un bouquin, même si dans un livre, un auteur peut plus facilement noyer une petite incohérence que dans un film d'une heure et demie. Alors j'essaie de faire en sorte que tout ce que je décris soit plausible. Pas probable (ça doit rester palpitant, prenant, et la réalité est plus souvent banale) mais crédible. Je ne veux pas que mon lecteur puisse se dire "pfff, c'est n'importe quoi, ce truc ne pourrait jamais marcher".
Bien sur des fois je triche, d'autre fois je me plante surement. Des spécialistes trouveraient un million de trucs foireux à relever. Mais je pense que globalement, auprès d'un public d'amateur (comme le grand public, celui de Werber, de Levy, ou de Dan Brown) il y aurait assez peu de personnes en mesure de ne pas pouvoir y croire. Même si c'est limite et un peu tiré par les cheveux. (à la "Mc Gyver" comme dit Oxo).

Dans cette optique, parceque j'ai une imagination assez fertile et que je suis quand même pas mal documenté, j'arrive assez bien (je pense) à rendre crédible mes situations. Il est relativement facile en SF d'inventer des trucs à peu près plausibles. Comme tu peux jouer la carte de la technologie avancée, personne ne vas te dire (à part un physicien) qu'un propulseur à fusion plasmique amorcé par une pompe à neutron et contrôlé par un compresseur, ça ne veut rien dire.
C'est le cas, mais l'énergie plasmique existe, les neutrons aussi, et le tout est enrobé d'un vernis "c'est fait pour marcher ensemble" qui passe tout seul auprès d'un amateur.
Asimov n'a rien fait de plus en parlant du cerveau positronique de ses robots, et c'est très bien comme ça.
Ainsi, en cumulant mon abhorration pour les incohérences, mon perfectionnisme et mon imagination, j'arrive assez facilement à décrire une situation crédible et plausible au niveau des actions, des mécanismes, et du dynamisme.

Mais décrire un sentiment, faire ressentir une émotion, c'est autre chose que de parler du recul d'une arme, du pilotage d'un appareil, ou de la déflagration d'une bombe.
Il faut puiser loin dans sa sensibilité, se mettre en situation (chose que je fais sans mal pour la partie "action") et parvenir à extraire cette petite étincelle qui va faire ressentir un sentiment au lecteur, et si possible le bon. Je ne pense pas en être incapable, j'y arrive même ponctuellement et par petites touches comme tu l'as indiqué, mais je n'arrive pas à y donner la même ampleur, la même force. Je suis moins crédible sur ce sujet, car j'y suis moins habitué et ne m'y suis jamais investi. Pour parler d'un sentiment avec justesse, il faut évidemment l'avoir déjà ressenti. Donc ça nous renvoie à nous, à notre sensibilité, et ça nous oblige à la coucher sur le papier d'une certaine manière, même si on ne parle pas de nous. Ca ne me pose pas de problème, mais c'est une démarche nettement plus intime que de décrire une fusillade, ou une course poursuite.

La deuxième raison, c'est que je suis également allergique aux bons sentiments à deux balles, aux trucs mielleux censés nous tirer des larmes au moment voulu. Quand dans une histoire (film ou livre) le héros dont on massacré toute sa famille à la hache, trahi la confiance ou fait subir les pires horreurs, trouve encore le moyen d'hésiter alors qu'il a le grand méchant au bout de son flingue, et le laisse débiter des conneries pour gagner du temps, ça m'horripile. De la même manière que les descriptions pompeuses et inutiles, dans lesquelles tu entends pleurer les violons, ou les ralentis sur les visages en larmes filmés en gros plan (non je ne vise pas du tout le film le seigneur des anneaux). Ca me gonfle. Je trouve ça tellement ridicule que ça me gâche tout le paragraphe, ou toute la scène, même si le reste est bien.
Concernant Turbulences, le passage où Shadow revient chercher Mc Eily en désobéissant à un ordre direct, alors qu'il ne sait même pas ce que ce dernier a en tête, me paraissait déjà limite. De la même manière que je trouverai limite le fait qu'un gars continue à tenir la main de son compagnon mort, alors que l'enfer se déchaîne dans la jungle autour d'eux.
Ca ne me paraîtrait pas réaliste.

Et pourtant, les sentiments, les émotions, sont par nature quelque chose qui échappe à la raison. Quelque chose qui fait que les actes les plus héroiques sont plus souvent le coup d'une impulsion que d'une réflexion. Après on pense aux conséquences, au risque de le regretter, mais sur le coup, on ne se pose pas la question, on agit. (ou au contraire, on reste figé).

Mais j'ai tellement peur, je pense, de sombrer dans la mièvrerie et la parodie de sentiments que je ne maitrise pas, que je préfère m'en abstenir au risque de perdre en crédibilité. Ou alors j'y vais par petites touches, car mine de rien, je ressens ces sentiments en écrivant.

Plus j'y réfléchis, et plus j'ai l'impression que tu viens de me faire la critique (dans le bon sens du terme) qui va me demander le plus de travail, et en toute logique, qui est peut être la plus importante.

Va falloir que je cravache, pour parvenir à développer cette sensibilité qui manque cruellement à mes textes (ça y est, tu viens de faire naitre une obsession, saleté), sans sombrer dans la guimauve et finir mes jours chez Harlequin...

Pour finir (enfin ^^) je te remercie d'avoir pris le temps de rédiger cette longue diatribe qui va m'être trèèès utile.
Jusque là, (c'est plus sensible dans le roman, car je peux prendre le temps de développer un peu plus) je me contentais généralement d'alterner (un peu comme là d'une partie à l'autre) phases d'action et phases plus humaines, où je me lâche un peu plus sur les sentiments.
Mais on ne ressent pas ses sentiments par intermitence, ou sur commande, et je ne pense pas pouvoir en dépourvoir autant mes scènes d'action. Le tout va être de ne pas nuire à cette fameuse action, tout en essayant d'être aussi crédible sur l'aspect humain de mes personnages...

Voilà. Merci donc et on verra ce que donnent mes prochaines tentatives...

Ninj'

PS : Faut vraiment que j'arrête de te parler, tu fais trop réfléchir les gens ^^

Contribution du : 12/06/2007 19:50
_________________
www.ninjavert.com
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Sur "Turbulences" (parties 1 à 3)
Chevalier d'Oniris
Inscrit:
02/06/2007 00:23
Groupe :
Auteurs
Membres Oniris
Post(s): 1144
Hors Ligne
Je suis très heureuse d'avoir pu t'aider! Ce qui est encore plus génial, à mon avis, c'est que dans un échange de critiques, c'est à l'auteur de comprendre et de faire la part des choses. Tu as presque mieux formulé que moi, qui, pour la première fois depuis un certain temps, me débattais avec peine pour exprimer un sentiment.

Je tiens quand même à te dire encore quelques choses. D'abord, ta manière 'd'inventer' la technique, j'adore! J'aime, j'admire. Je trouve ça très drole, très subtil et absolument génial. Si tu peux m'en donner d'autres des exemples, juste histoire que je rigole et que je m'émerveille, je t'en serai reconnaissante ^^

Ensuite, tu es farpaitement capable d'écrire ces émotions dont nous parlons. Et tu n'en es pas du tout aussi loin que tu ne le penses. Comment je le sais? Pas en lisant Turbulences, c'est vrai, mais en te lisant toi, plus simplement. Oui, tu vas me dire, ce n'est pas pareil, quand on parle entre nous, on s'applique pas forcément, c'est du langage parlé, c'est pas l'écriture... N'empêche que sur le forum et dans nos échanges d'internautes, tu m'es apparu comme quelqu'un de marrant, sympa, auquel je suis bien plus attachée que ton personnage! Ce dernier a quelque chose de toi, c'est indéniable et c'est normal. Mais ce quelque chose est pas assez exacerbé. Alors pourquoi? Trop de censure? Peut-être que si tu te laissais plus aller, que tu te "trouvais toi-même" (quelle expression idiote), que tu étais un peu plus confiant dans ton écriture romanesque sans pour autant négliger ces descriptions que tu aimes faire... peut-être que les émotions passeraient plus. Ca a beau pas être pareil, le travail et la discussion, moi j'y vois quand même une ressemblance.

Finalement, j'aimerais préciser que je suis tout autant que toi allergique au lyrisme raté. J'espère que tu n'as pas pensé une seule seconde le contraire! D'ailleurs, les émotions que j'aime, moi, c'est celles de Queneau, alors suffit de lire un peu de Queneau, pour comprendre... Bref, je suis pour des émotions précises, justes, subtiles et profondes. Pas pour des émotions tartinées, exacerbées, dégueulées et pathétiques. Et je pense qu'avec ton sens de l'observation et ton humour, faut pas avoir peur de tomber dedans, ça risque pas. Moi je suis passée par là ^^ Maintenant j'ai grandi xD Mais toi, comme t'es déjà grand, t'as pas besoin de subir cette étape!

Contribution du : 12/06/2007 21:05
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Sur "Turbulences" (parties 1 à 3)
Maître Onirien
Inscrit:
15/04/2007 13:17
De Paris
Groupe :
Onimodérateurs
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Primé concours
Groupe de Lecture
Conseil consultatif
Post(s): 13314
Hors Ligne
:)

Merci bien mademoiselle, je te réponds brièvement (je suis de nouveau largué dans les posts) ^^

Je suis en train de devenir accro à ces petits échanges qui nous permettent de mieux comprendre l'écriture, nos forces nos faiblesses, et nous apprennent à lire entre les lignes des autres auteurs... J'ai jamais vraiment cherché à réfléchir sur le comment du pourquoi j'écrivais, et c'est plus intéressant que je ne l'aurais cru...

Ne t'en fais pas, tu auras encore bien souvent l'occasion de trouver mes "géniales" trouvailles... En espérant que mon imagination ne me lâche pas :p

Evidemment, Mc Eily tiens beaucoup de moi, comme tu l'as compris. Il y a des chances qu'en s'humanisant, il me ressemble encore un peu plus, on verra ce que ça donne au fil de mes prochaines tentatives ! Je compte sur toi pour tes critiques à venir concernant la part d'humain de mes persos ;)

Ah et tu as tout à fait raison, je suis quelqu'un de sympa, marrant, mais aussi intelligent, beau, et euh... modeste je crois ^^

Rassure toi pour le lyrisme monoprix, je n'ai pas imaginé que tu sois du genre fleur bleue, devant tant de niaiserie et de mauvais gout dégoulinant... (J'ai dit qu'il m'arrivait de pleurer devant les Walt Disney ?) :p

Bref, merci du coup de main chère Ama, j'essaierai de t'aider du mieux possible à chacun de tes textes ^^

Ninj'

Contribution du : 13/06/2007 18:36
_________________
www.ninjavert.com
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Sur "Turbulences" (parties 1 à 3)
Chevalier d'Oniris
Inscrit:
02/06/2007 00:23
Groupe :
Auteurs
Membres Oniris
Post(s): 1144
Hors Ligne
aaaah mais moi je pleure tout le temps devant les walt disney, je pleure beaucoup plus que quand j'étais petite mdr

Contribution du : 14/06/2007 12:14
_________________
sapeupa nonplu réucir atou lécou, défoi sa réuci bien oubien alore secsa foir défoi safoir sécome tou défoi sava pa ipouce rien du tou, fopa pleuré poursa
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Sur "Turbulences" (parties 1 à 3)
Maître Onirien
Inscrit:
15/04/2007 13:17
De Paris
Groupe :
Onimodérateurs
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Primé concours
Groupe de Lecture
Conseil consultatif
Post(s): 13314
Hors Ligne
Chuuuuut, les gens vont nous entendre ^^

Copieuse !

:p

Contribution du : 14/06/2007 21:22
_________________
www.ninjavert.com
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Sur "Turbulences" (parties 1 à 3)
Organiris Animodérateur
Inscrit:
22/05/2007 22:42
De mon hamac
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Post(s): 6769
Hors Ligne
Moi, les Walt Disney, ça me fait vomir.
Mais quand je vomis, j'ai les larmes aux yeux, ça compte pour du pleurage ?

Contribution du : 14/06/2007 21:38
_________________
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Sur "Turbulences" (parties 1 à 3)
Organiris
Inscrit:
09/04/2007 20:44
De puis longtemps déjà
Groupe :
Groupe de Lecture
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Post(s): 1992
Hors Ligne
Moi j'ai mangé Bambi avec une sauce au vin et je me suis fait Némo en sushi :idea::idea::idea:

Ahhaaaaa !

Non je déconne, les Disnay ont forgé un peu de ma petite enfance alors maintenant je suis foutu, je suis d'en l'incapacité de ne pas apprécier.

Contribution du : 14/06/2007 21:47
_________________
Pour écrire, il faut lire.
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Sur "Turbulences" (parties 1 à 3)
Maître Pat de Velours
Inscrit:
16/04/2007 17:44
De Quelque part entre ma tête et mes pieds
Groupe :
Primé concours
Responsables Oniropédia
Conseil consultatif
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Post(s): 63288
Hors Ligne
J'ai lu les commentaires sur Turbulences et je voudrais juste dire un truc à propos de l'expression des sentiments.

Citation :
Mais décrire un sentiment, faire ressentir une émotion, c'est autre chose que de parler du recul d'une arme, du pilotage d'un appareil, ou de la déflagration d'une bombe.


Et la part du lecteur ? Franchement, je ne trouve pas qu'il faille forcément induire <b>précisément</b> le sentiment de l'auteur. Je crois que l'interprétation sera toujours différente, chacun mettant sa propre subjectivité dans ce qu'il lit. Bien sûr si on veut faire passer de la colère et que ça inspire de la joie au lecteur... (quoique). Ton personnage, je le trouve attachant, ses sentiments transparaissent dans ses actes, dans ses réflexions... Il y a toute une partie de la littérature qui honnit le côté psychologique (et pas forcément dans la SF) et qu'on applaudit pour cela.
Pourquoi est-ce que je parviens à ressentir aussi bien le personnage ? contrairement à Ama ? Bien sûr je ne connais rien de son histoire, de ses intentions... mais j'ai perçu à son sujet différentes choses : un côté rebelle (les ordres je ne les respecte que jusqu'à un certain point), le souci de l'autre (son copain qu'il ne veut pas mettre en danger), de l'autodérision (quand il parle de lui ou dans ses relations avec les femmes en particulier), l'acceptation de ses limites, le besoin de comprendre etc... Ce ne sont pas des sentiments mais plutôt des traits de personnalité.. Mais si j'interprète cela c'est bien parce qu'il m'a fait ressentir ces aspects... A moins que j'y ai mis ma propre sensibilité... Les sentiment, émotions que j'ai perçus sont : l'excitation (envie d'être en compétition avec son copain), la colère (partie 1), la peur, le sentiment d'impuissance, la douleur, l'envie de se battre etc...
Peut-être que tout cela n'est pas explicite. Je pense aussi qu'il y a une différence entre hommes et femmes pour exprimer les choses (que ce soit dans les thèmes, la manière de dire etc... Je me retrouve plus volontiers dans la SF écrite par des femmes - Anne Mac Caffrey, Marion Zimmer Bradley en particulier - même si j'apprécie certains auteurs masculins. Je n'ai pas tout lu mais Dan Simmons ou Pierre Bordage, par exemple, décrivent des univers assez violents qui me paraissent éloignés de ce qu'écrivent les femmes (ce n'est pas qu'elles soient moins violentes, mais c'est vraiment exprimé d'une autre manière). Du coup ça me paraît intéressant, parce que justement décalé par rapport à ma sensibilité. Je ne sais pas si je suis très claire, en tout cas ce n'est que mon point de vue, en toute subjectivité. A bientôt pour la suite....

Contribution du : 17/06/2007 13:54
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Sur "Turbulences" (parties 1 à 3)
Chevalier d'Oniris
Inscrit:
02/06/2007 00:23
Groupe :
Auteurs
Membres Oniris
Post(s): 1144
Hors Ligne
"Ce ne sont pas des sentiments mais plutôt des traits de personnalité.. "

Je suis d'accord avec toi, Pat. Mes commentaires étaient pour développer ce que je pensais du côté "humain" suite à un commentaire précédent que j'avais lâché avec le vent ^^ Sinon, en tant que lectrice, je suis assez imaginative et sensible pour ressentir le personnage, surtout quand c'est bien écrit, comme c'est le cas ici. Après, j'essayais de développer mon impression, je pense qu'on est de plus gros lecteurs que la moyenne et l'auteur veut toucher le plus de monde possible.
En tout cas, c'est bien dit : on sent la personnalité, et, en l'exacerbant un tout petit peu, peut-être, on sentira mieux les sentiments.

Contribution du : 17/06/2007 14:30
_________________
sapeupa nonplu réucir atou lécou, défoi sa réuci bien oubien alore secsa foir défoi safoir sécome tou défoi sava pa ipouce rien du tou, fopa pleuré poursa
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant
« 1 2 (3) 4 »





Oniris Copyright © 2007-2025