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Re : Bouts rimés
Maître Onirien
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Vu que ce jeu a l'air de plaire toujours autant, je vous en ai concocté un autre:

douceur – charmante – amante – sœur
endormante – berceur – obsesseur – mente
enfant – olifant – gueuse
main – demain – fougueuse

Mon essai:

Ai-je connu plus de douceur
Qu’en te rencontrant ma charmante ?
Tu fus pour moi plus qu’une amante,
Mon amour, mon amie, ma sœur.

Avec sa chanson endormante
Le printemps se faisait berceur,
Et son doux refrain obsesseur
Empêchait de croire qu’il mente.

Il me semblait voir une enfant
Qui brandissait son olifant
Avec la gouaille de la gueuse.

Lorsque tu m’as pris par la main
Je ne pensais plus à demain
Et je t’ai suivi, ma fougueuse.

A vous les amis !

Contribution du : 03/06 10:52:04
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Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne.
Colette
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Re : Bouts rimés
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Merci Embellie. J'y vais aussi de mon essai :


Venez à moi, tout en douceur,
Offrez votre bouche charmante.
Aujourd’hui, soyez mon amante,
Quand hier vous étiez ma sœur.

J’aimais votre voix endormante
Chantant un poème berceur.
Le phrasé m’était obsesseur,
Fallait-il en cela qu’il mente ?

Visitant mes songes d’enfant
Au son benoît de l’olifant,
Vous dansâtes telle une gueuse.

J’ai mis ma joue sur votre main,
Que m’importe alors que demain
Vous soyez patiente ou fougueuse.

Contribution du : 03/06 12:36:08
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Re : Bouts rimés
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Merci Embellie de sustenter nos appétits gourmands de vers
"Avec la gouaille de la gueuse."
Un vrai délice en bouche Embellie !

Cyrill, pris en "fragrant délire" de romantisme :
"Offrez votre bouche charmante.
Aujourd’hui, soyez mon amante"



Voici ma très sérieuse copie, si si, tout est véridique comme d'hab'


Il m’a dit qu’il aimait en premier ma douceur
Que j’étais selon lui la plus belle et charmante,
Et de toutes ses meufs la plus parfaite amante.
Ah ! Le beau ténébreux ! Je suis son âme sœur

Qu’il dit encore, avec sa rengaine endormante,
Un blabla fait maison de son gringue berceur.
Son baragouinage a cet air obsesseur
Du grand baratineur, mais il faut qu’il me mente.

Si je ne le crois pas, il geint comme un enfant,
M’accuse d’endormir son si fier olifant
Et me traite d’ingrate, et d’égoïste gueuse.

Sur sa ----- un beau jour j’ai fait tomber ma main ; (----- mot au choix )
Le pensant en colère, il m’a dit : « À demain !
Tu me plais encor plus ma sauvage fougueuse ! 
»

Contribution du : 03/06 14:10:19
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Re : Bouts rimés
Expert Onirien
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Nul part ailleurs

Aïe douceur, non, mais non ! non, arrête, douceur ...
Beurk, pouah, c'est horreur que de te voir charmante !
Chère honnie amante, reste donc loin de moi -
Qui es-tu à mon feu, qui m'immole, ma sœur ?

Allez ! bien hauts les cœurs ... épilepsies dormantes...
Je trepigne comme en proie aux histoires du berceur,
Défais de tout attrait, nonchalant obsesseur -
Les vérités empruntent toute vérité qui mente.

Le grégarisme est tel ce vieillard enfant :
Au rigorisme il mène en furieux olifant.
Pour atavisme, les bières blondes ont la gueuse,
De Saint-Hubert les brames hier sont de demain.

De ce jeux intangible, la paume est dans la main,
Et la parole d'or fond en frigide fougueuse.

[Plutôt indigeste, ce sonnet... je l'admets volontiers !

Contribution du : 03/06 19:59:02
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Re : Bouts rimés
Maître Onirien
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De quelque part entre ciel et terre
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En retard, mais me voilà!

Elle avait la voix fraiche et pleine de douceur,
Un regard pétillant qui la rendait charmante.
Tout en elle disait « je serai ton amante ! »
Hélas, pour le bellâtre elle était une sœur.

Il l'assommait de sa causerie endormante,
Ses paroles de fat et son discours berceur,
Une drôle de messe au ronron obsesseur !
Mais pour lui plaire encore il fallait qu'elle mente.

Puisqu'il ne percevait que sa candeur d'enfant,
Elle trompetterait, à grand coups d'olifant,
Qu'à seize ans on peut bien devenir une gueuse.

Elle savait déjà le pouvoir d'une main
Qui fait vibrer la peau. Sans attendre demain,
Elle lui prouverait sa passion fougueuse.

Contribution du : Hier 9:14:02
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates
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Re : Bouts rimés
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Je t'attendais Myndie, je savais bien que tu viendrais, merci à vous tous, et voici l'original:

Lassitude

De la douceur, de la douceur, de la douceur !
Calme un peu ces transports fébriles, ma charmante.
Même au fort du déduit parfois, vois-tu, l’amante
Doit avoir l’abandon paisible de la sœur.

Sois langoureuse, fais ta caresse dormante,
Bien égaux tes soupirs et ton regard berceur.
Va, l’étreinte jalouse et le spasme obsesseur
Ne valent pas un long baiser, même qui mente !

Mais dans ton cher cœur d’or, me dis-tu, mon enfant,
La fauve passion va sonnant l’olifant !…
Laisse-la trompetter à son aise, la gueuse !

Mets ton front sur mon front et ta main dans ma main
Et fais-moi des serments que tu rompras demain,
Et pleurons jusqu’au jour, ô petite fougueuse !

VERLAINE 1844-1896

Contribution du : Hier 10:43:54
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Re : Bouts rimés
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Citation :
Cristale :
Cyrill, pris en "fragrant délire" de romantisme


C'est vrai qu'habituellement je serais plutôt goujat
promis, la prochaine fois je laisse revenir le naturel !

Les "épilepsies dormantes" de Jeanphi me laissent rêveur, elles sont très digestes

Myndie trompette tout comme Paul avec l'olifant !

Je me doutais de l'auteur, un petit quelque chose de familier dans les rimes. Mais je ne connaissais pas le poème.

Contribution du : Hier 11:34:08
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Re : Bouts rimés
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Pas de repos pour les braves ! Voici un autre "bouts rimés". Au boulot les amis !

puissante – monstrueux – géante – voluptueux
âme – jeux – flamme – yeux
formes – énormes – malsains
campagne – seins – montagne

Elle est grande, forte, puissante,
Un beau physique monstrueux ,
L’apparence d’une géante,
Avec un corps voluptueux.

Elle a bouleversé ton âme,
De l’amour tu appris les jeux,
Depuis tu as le cœur en flamme
Et de la poudre plein les yeux.

Le paysage de ses formes
Arrondies aux contours énormes
T’inspire des désirs malsains.

Mais va donc battre la campagne,
Ne pense plus à ses gros seins,
On n’aime pas une montagne !

Je pense que vous reconnaîtrez sans doute l'original, il est assez connu. Bon courage, à +.

Contribution du : Hier 16:06:03
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Re : Bouts rimés
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Embellie :
"Elle est grande, forte, puissante,
Un beau physique monstrueux"

J'imagine la pin-up

Merci de faire chauffer nos neurones avec ces nouveaux bouts rimés dont je connais le coupable... enfin, de loin !

Voici ma copie !


J’aurais su, j’aurais pas venu

J’affrontais le ressac d’une vague puissante
Les récifs alentour se dressaient, monstrueux,
Jamais je n’aurais cru rencontrer la géante,
Entendre de ma gorge un cri voluptueux.

J’aimais à l’océan me donner corps et âme,
Soudoyer les démons complices de ses jeux
Quitte à sombrer au fond dans l’enfer de la flamme
D’un Lucifer rageur la haine au fond es yeux.

Seule au milieu de l’eau, j’apercevais les formes
Imprécises d’une île où des éclairs énormes
Menaçaient l’horizon de sorts vils et malsains.

J’aurais dû demeurer tranquille à la campagne
À me faire bronzer sur un hamac les seins
Nus contemplant les flancs d’une verte montagne.



Contribution du : Hier 18:32:21
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Re : Bouts rimés
Maître Onirien
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De FRANCE,La Rochelle 17
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Dans une chambre, sous une drogue puissante
Le poète rêveur, cet être monstrueux
Dans son delirium, baisait une géante
Aux tétons roses tellement voluptueux

Il forniquait fébrile, à y perdre son âme.
La charmante donzelle était forte à ces jeux.
Il y avait là, une si joyeuse flamme.
Qui brillait fortement dans le fond de ses yeux.

Cette catin-là, remuée si bien ses formes
Étouffant le gredin, sous ses seins si énormes
Ces jeux d'alcôves en devenaient trop malsains.

C'est que jeune fille vivant à la campagne.
Eu le vice pointu, qui fit pousser ses seins
Toujours dans la vallée, l'ombre de la montagne !

Contribution du : Hier 20:00:39
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