Merci pour la solution de ce dernier jeu.
Je vois que nous papotons gentiment en attendant le prochain, comme j'en ai un sous le coude je vous le propose:

affaire – plaisir – caractère – désir
s’envole – fuir – console – reconquérir
agite – effort – vite – tort
anime – cœur – crime – erreur

Voici mon essai:

Aimer, aimer, la belle affaire !
Vous ne pensez donc qu’au plaisir ?
Voilà bien fichu caractère,
Vivre toujours dans le désir !

Si un jour votre amour s’envole,
Ne le tenez, laissez-le fuir,
Sachez que la vie console,
N’allez pas le reconquérir.

Et si un regret vous agite,
Je vous en prie, faites l’effort
De n’y plus penser au plus vite
C’est certain, vous n’aurez pas tort.

Mais si l’empathie vous anime
Laissez donc parler votre cœur,
Aimer l’amitié n’est pas crime
Ami vaut Amour, pas d’erreur.

A vous les amis

Embellie, permets-moi de corriger ta méprise, j'utilise bien le verbe au présent "... vous, ... , ... qui choyez, ...", si cela avait été un imparfait, j'aurais dû utiliser le passé au vers 3 et non pas le présent "nous vêtiez" au lieu de "nous vêtez".

O K, j'ai compris, un peu tard, excuse-moi Jeanphi !
L'utilisation du verbe choir ne m'est pas familière.

Boaf, mon usage de la grammaire peut logiquement laisser croire à ce type de bévues (cette phrase tout particulièrement).
Merci de soulever ce cas de conjugaison qui m'échappait.

affaire – plaisir – caractère – désir
s’envole – fuir – console – reconquérir
agite – effort – vite – tort
anime – cœur – crime – erreur

Lecteur, si, en ces lignes, tu crois avoir affaire
Au triomphe du logos plutôt qu'au bas plaisir
D'un esprit facétieux pauvre de caractère,
Tu te trompes tout autant que ton propre désir.

Encore s'il fallait croire qu'à ces vers s’envole
L'amour vers d'autres cieux d'où ne plus jamais fuir,
Et qu'à leur auge sainte le très haut se console,
C'est là que nos raisons sont à reconquérir !

Mes aresques folles, comme le vent qui agite
La poussière des murs, agissent sans effort.
Leur effet, comme le sien, s'estompe tellement vite...
Et qui voudrait y voir un combat aurait tort !

Lorsque sous un beau soir, mon encre enfin s'anime
Pour contempler l'émeraude que la nuit porte au cœur,
De ces fadaises le docte déjà juge d'un crime,
Sans même prendre le soin d'en parfaire l'erreur.

Merci Embellie. Mon essai :


Je suis peinard, vaquant à mon affaire,
Sans me soucier de compter mon plaisir.
Vous conviendrez qu’il faut du caractère
Pour ignorer qu’il succède au désir.

L’un me tourmente et l’autre au loin s’envole,
Tant et si bien que je préfère fuir.
S’il est une pensée qui me console,
C’est bien pourtant de vous reconquérir.

Je n’aime pas que la fièvre m’agite,
Je suis un partisan du moindre effort,
Tenant pour vrai que l’on mourra plus vite
En se hâtant. Cependant j’aurais tort

De méconnaître un amour qui s’anime
Et fait vibrer les ailes de mon cœur ;
Car négliger les charmes pousse-au-crime
De mon amie, serait bien sombre erreur.