Hum ! Si en plus de rime il faut permission
Pour décider du thème, il faudra se contraindre
Et la panne sera dans ce cas plus à craindre,
Et que cesse le jeu faute de candidats...

Ma foi sur le sonnet, la contrainte n'a pas
causé de pénurie chez les participants
qui restent peu nombreux à prendre les devants
quelle que soit l'aventure et quel que soit le jeu,
l'onirien, c'est un fait, est bien souvent frileux.
Mais foin de tout cela, j'entends vos réticences,
laissons aller la muse au gré de ses envies
je suis sûr que sous peu nous verrons la naissance
de quelques nobles vers qu'on lira à l'envi
il nous suffit d'attendre, les pieds en éventail

Dès que j’entends du pied prononcer la syllable
Je pousse les hauts cris ; sachez mes beaux messieurs
Que le pied est banni comme infâme vocable !
Allons ! Voyons! Ici ! Soyez un peu sérieux !

zenobi, zenobi, merci de votre participation, mais attention, vous devez faire rimer votre premier vers avec le dernier posté par votre prédécesseur. allez, courage, on compte sur vous ! (et bienvenue parmi nous)

Oh je m’avais gourré ! j’ai mal orthographié
Je crois le mot syllabe… excusez mes erreurs
Acceptez mes seigneurs ma langue entortillée,
Pliée, en quatre- et même plus, j’en ai bien peur.

Tel voit la poutre et pas la dureté des pailles
Ma lecture fut brève et ma faute doublée
Mais faut-il pour autant que la honte m’assaille
Vous me voyez plus doux que le vent dans le blé

Ah, très cher zénobi, vous nous voyez comblés
Par votre apparition et vos vers endiablés,
Mais si vous permettez, à propos d'éventail,
Toc-art, mon cher ami, voilà bien un détail
Qui par fortes chaleurs vaut bien son pesant d'or
A plus forte raison, s'il est un mauvais cor
Qui squatte vos orteils et vous pourrit la vie...

Un Nouveau parmi nous ? Vous m'en voyez ravie
Peut-être une nouvelle au vu de son pseudo ?
Pourtant je vais quitter pour aller au dodo
Notre cercle joyeux, de bronchite je souffre
Et non de cor au pied : le sommeil est un gouffre
Où je vais me glisser avec reconnaissance

Ainsi vous contestez mon être et ma naissance !
Je vous sens à deux doigts de mettre un « e » au bout
De mon nom pour traiter de follette ce fou,
Humiliant ainsi sa trop mâle assurance.
Quel affligeant accueil ! Oh ! Je me sens bafoué
Avili, dégradé, piqué dans mon orgueil
D’archaïque macho. Les larmes et le deuil
ont désolé mon âme outragée par vos fouets.

Pour les alexandrins vous êtes très doué.

Zénobi ? Zénobi ? Seriez-vous Cénobite ?
La votre en tout les cas sait élever le ton
J'apprécie, sachez-le ce geste du menton.
Incontestablement la Muse vous habite.

Nous attendons vos vers au jeu des bouts rimés.