Parcourir ce sujet :
1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Contraintes contrastes |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Ou plus si affinités ? Chouette.
Contribution du : 16/09/2012 14:03
|
|
![]() |
Re : Contraintes contrastes |
||
---|---|---|
Chevalier d'Oniris
![]() ![]() Inscrit:
20/05/2012 15:33 De Calvados
Groupe :
Évaluateurs Membres Oniris Auteurs Groupe de Lecture Post(s):
1783
![]() |
Rêves, fantasmes, et plus si affinités... et bien... =)
J'ai peur que cela manque à mon goût de... contraintes ! Un peu trop ouvert mais je vais y réfléchir. En attendant, bonne fin de dimanche.
Contribution du : 16/09/2012 17:53
|
|
_________________
Ecrire, c'est raconter des histoires. Le reste c'est de la littérature. |
||
![]() |
Re : Contraintes contrastes |
||
---|---|---|
Expert Onirien
![]() ![]() Inscrit:
28/07/2011 11:53 Groupe :
Auteurs Membres Oniris Primé concours Groupe de Lecture Évaluateurs Post(s):
4455
![]() |
Je suis assez d'accord avec Blacksad...
Stony, auriez-vous une ou deux contraintes à ajouter? Par exemple l'emploi des mots "valétudinaire", l'usage d'au moins trois imparfaits du subjonctif ou encore l'interdiction de l'usage de l'auxilliaire "avoir" ? ça pimenterait le fantasme et mettrait le "hors charte" nettement plus coton à atteindre, même avec du sexe brûlant et de la violence à pas un rond...
Contribution du : 16/09/2012 18:42
|
|
_________________
La meilleure nouvelle publiée sur ONIRIS : Palimpseste est raide dingue amoureux de Lobia, inoubliable auteure de "Numéro 20"... Nous sommes ensemble depuis deux ans grâce à Oniris, la meilleure agence matrimonialo-littéraire du Monde ! |
||
![]() |
Re : Contraintes contrastes |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Je vais imposer :
le fantasme doit être d'ordre littéraire ou affectif. Pas autre chose. Et il ne doit jamais y avoir les mots : sexe, amour, plaisir.
Contribution du : 16/09/2012 19:05
|
|
![]() |
Re : Contraintes contrastes |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Bon, puisque les auteurs sont déboussolés par cette trop grande liberté qu'on leur laisse, puis-je à mon tour me joindre à MonsieurF pour les contraindre davantage ?
Je suggère que la réalité du narrateur soit l'exacte opposée de ce qui se produit dans ses rêves et que cette réalité apparaisse dans le récit, avant l'endormissement, après le réveil, comme vous voulez. Ca vous va ?
Contribution du : 16/09/2012 19:29
|
|
![]() |
Re : Contraintes contrastes |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Moi non, navré Stony, parce que ça va quand même pas mal bloquer nos amis poètes cette seconde contrainte je trouve, il est toujours dur de parler de soi en poésie, alors de là à évoquer sa vie...Je trouve que ça fait beaucoup quand même.
Imaginez: le rêve doit être visible, la contrainte soit affective soit littéraire, si en plus on rajoute ça... Ou alors on ne garde que votre contrainte Stony puisque vous êtes la gracieuse et charmante initiatrice de celle-ci ? C'est mieux non ? Ca doit rester ludique tout ça, pas prise de tête. ![]()
Contribution du : 16/09/2012 19:43
|
|
![]() |
Re : Contraintes contrastes |
||
---|---|---|
Apprenti Onirien
![]() ![]() Inscrit:
28/02/2012 11:52 Groupe :
Évaluateurs Membres Oniris Auteurs Post(s):
167
![]() |
Euh, j'ai pas tout compris aux contraintes, moi.
![]() En tout cas, j'ai rédigé un truc entre les anciennes et les nouvelles et j'ai un peu la flemme de le reprendre, alors dormez, car voilà le rêve... Au son des cornes du Premier régiment de mouflons, la reine traversait lentement la grande salle de bal, suivie à trois pas, comme l'exigeait le protocole, par son petit coprophage de compagnie, sa paire de butors apprivoisés et le magnifique méprisant à lunettes que lui avait offert son dernier époux, dont on célébrait ce jour-là les funérailles. Parfois, dans l'assemblée, une dame manquait de se pâmer ainsi qu'il convient de le faire en présence de Sa Majesté. D'un discret hochement de tête, le grand chambellan indiquait à l'intéressée que sa pâmoison avait été remarquée, qu'elle serait consignée au registre des Grands Actes au Service de la Couronne et lui vaudrait certainement une attention de l'auguste monarque. Quant aux mâles de l'assemblée, chacun espérait secrètement que la reine en aurait remarqué un autre que lui, car outre une laideur plutôt difficile à ignorer, elle avait la détestable manie d'occire ceux de ses amants qui ne lui donnaient pas satisfaction, c'est-à-dire tous, les plus malchanceux restant à demeure, empaillés, dans sa chambre à coucher, les autres terminant en ragoût ou en pâtés à la table royale. La boîte à chaussures qui tiendrait lieu de dernière demeure au défunt était exposée sur une estrade au centre de la salle. Le malheureux avait, selon une rumeur insistante, connu une fin tragique entre les féroces mâchoires du lapin à dents de sabre affamé introduit par un groupuscule séditieux dans les latrines où il aimait se réfugier pour lire au calme, loin de la Cour et, osait-t-on parfois murmurer, loin de la reine. D'autres affirmaient que son funeste destin impliquait la reine et une déchiqueteuse à bois ou un tiroir à couverts bien garni. D'autres encore... Toujours est-il qu'il en restait à peine assez de lui pour remplir le carton à chaussures devant lequel les courtisans feignaient avec application de se recueillir. La boîte funéraire trônait sur une grande table au milieu de petits fours en pâte d'amande vert vif entre lesquels picoraient des poussins multicolores. La reine s'approcha et saisit un poussin qu'elle porta cérémonieusement à sa bouche en observant du coin de l’œil l'assemblée qui retenait son souffle. C'est alors qu'un séditieux, vêtu en tout et pour tout d'une paire d'oreilles de lapin en peluche, jaillit de sous la nappe en brandissant un sabre d'abordage et une corne de brume. Saisie, l'altesse eut un hoquet et avala d'un coup la bestiole. Elle suffoqua brièvement devant la foule interdite avant de s'effondrer, aussi raide et morte que ses ornements de chambre, un poussin bleu coincé et gloussant sur sa glotte. L'auteur sursauta brutalement comme sa patronne, suivie à trois pas de l'adjoint au chef de service, entrait dans le bureau. Sur l'écran de l'ordinateur, le curseur clignotait paresseusement au bas de son projet de nouvelle fiche technique. « Euh... Bonjour, Madame. Nous allions justement boire le café et Jacqueline a apporté des petits gâteaux. Vous en prendrez bien un... »
Contribution du : 16/09/2012 22:09
|
|
_________________
Y a quéqu´chos´ qui cloch´ là-d´dans J´y retourne immédiat´ment |
||
![]() |
Re : Contraintes contrastes |
||
---|---|---|
Visiteur
|
C'est votre atelier, MonsieurF, vous y êtes souverain.
Je pensais aider, puisqu'on appelait à l'aide, mais je m'en remets à votre bon sens. Le mot malheureux, dans l'énoncé de la contrainte, était le mot "auteur", que j'ai cru pouvoir corriger en "narrateur". Stony propose, MonsieurF dispose. Bonne semaine d'écriture à tous.
Contribution du : 17/09/2012 00:14
|
|
![]() |
Re : Contraintes contrastes |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Citation :
que j'ai cru pouvoir corriger en "narrateur". Je pige pas bien, parce que por moi auteur et narrateur sont deux personnes distinctes. Sauf dans les autobiographies. Vous pouvez m'éclairer douce Stony siouplait ? Je crois qu'on va se simplifier la vie : faîtes comme Keroséne ! C'est à dire comme vous le sentez... A ce propos j'adore votre rêve Kéroséne !
Contribution du : 17/09/2012 06:59
|
|
![]() |
Re : Contraintes contrastes |
||
---|---|---|
Apprenti Onirien
![]() ![]() Inscrit:
28/02/2012 11:52 Groupe :
Évaluateurs Membres Oniris Auteurs Post(s):
167
![]() |
Merci !
Contribution du : 17/09/2012 08:31
|
|
_________________
Y a quéqu´chos´ qui cloch´ là-d´dans J´y retourne immédiat´ment |
||
![]() |