Merci embellie pour votre proposition avec les mots :

Fièvre – Ridicule – Observation – Train – Médecin – Noël – Avion – Tempête – Adolescent – Calculatrice


Bon je vais tricher un peu ... Sourire


Une phrase courte, enfin...

Je réclame derechef ici, sur ce site, oui sur Oniris je dis bien, une phrase courte, enfin, car c’est vous l’auriez deviné un exercice de style un peu RIDICULE mais pourtant si nécessaire dont le passé s'est tellement transformé dans l'esprit singulier des auteurs actuels, les Oniriens, (ou bien les démarcations de changement qui existaient par exemple dans celui de Proust, noctambule notoire, ont été toujours si absentes des leurs que ce qui est une OBSERVATION littéraire pour eux passerait complètement inaperçu pour celui-ci - s’il pouvait revenir, même pourquoi pas à NOËL en AVION...bon...) que ces derniers peuvent supposer que Proust eût reconnu un embryon de changement ramassé chez eux comme au milieu d'un TRAIN-train de mots qu’ils voient comme efficace, et une problématique CALCULATRICE de délayage ailleurs, lui faisant ainsi un passé de grand homme de lettre mais ennuyeux qu'ils reculent même trop loin, sachant que cette notion du temps écoulé à lire une phrase que cet auteur pas si ancien que cela avait réussi à acquérir, nos contemporains l'ont aussi, et même avec une illusion inverse de celle qui était la sienne de se croire moins prolixe qu'il ne l’écrivait, eux au contraire ils exagèrent, ils le font remonter trop haut, notamment sans tenir compte de cette infinie ligne de démarcation entre le moment où les mots et les idées sont pour lui une combinaison battante en TEMPÊTE d'expressions litteraires devant gagner, atteindre le but ultime sur le lecteur d’Oniris, puis l'objet de sa perspective de solution, de traitement un peu comme celui d'un sorcier voire comme celui d'un MEDECIN et le moment où ils ne sont pour lui qu'une décision stratégique quelconque, Proust n'étant allé lire des phrases fugaces chez d’autres auteurs pour son intervention efficiente que dans sa seconde période, à partir du jour, où, ne se couchant plus de bonne heure, il a rencontré Madeleine, et a fréquenté tous les endroits branchés, interdits, ceux des nuits parisiennes, l’esprit en FIEVRE enivré d’absinthe, où du coup les mots étaient pour lui des personnes nouvelles en terme d’analyse de l’efficacité brute du verbe, pour qui à leurs propres yeux ces différences échappent et ils ne trouvent pas plus singulier qu’il soit allé travailler alors sur ses expressions en éternel ADOLESCENT, le nœud de cravate défait, l’œil hagard, le cheveux dépeigné, son phrasé se déliant, se délitant, allongés comme un jour sans fin, ses points disparaissant, perdus au fin fond des nuits, en suspension, avec cette optique nouvelle quelque temps plus tôt, ne sachant pas qu'ils sont d’autres façons d’écrire, ayant d’autres qualités et l’innovation de leurs styles n'offrant pas rationnellement pour eux-mêmes, ni pour lui, de discontinuité et CQFD…

Aujourd'hui comme hier
Dada a de la FIEVRE
C'est un oasis de frissons
Une TEMPETE de sensations
Son MEDECIN l'osculte
Avec une CALCULATRICE
RIDICULE moyen de compter ses sous
Dada est en OBSERVATION
Dans le TRAIN des conquêtes
Alors Dada prend l'AVION
Le jour de NOEL
Mais il n'a pas de destination
C'est un ADOLESCENT
Eternellement
En cavale

Merci de ta proposition, Embellie. Comme Lotharquejamais, j’ai songé à Proust d’abord… et ai remis à plus tard l’exercice, pour ce qui me concerne…, me disant que ça allait être compliqué. Ai plus de facilité dans l’écriture poétique. Je vais donc y rester, ou à tout le moins, essayer… Tu ne m’en voudras pas ? Puis, le plus simple, je crois, c'est qu'on s'en tienne au sujet du fil tel qu'il est présenté au premier post.

On peut toujours inventer d'autres exercices dans d'autres fils...




Voici mon essai :

Fièvre – Ridicule – Observation – Train – Médecin – Noël – Avion – Tempête – Adolescent – Calculatrice


Adolescent,
Théo vit monter la fièvre au bord de ses incertitudes,
Comme ce Noël chancelant qu’il sut vendre,
Sans tempête au cœur ;
Ainsi songeait-il.

Il aimait tant la calculatrice,
Que tout y passait,
De ses consultations épisodiques chez le médecin
A l’horreur de son observation des prix.

N’était-il pas ridicule
A acheter ses billets de train au supermarché,
Lui qui hier encore imaginait devenir un agent secret,
Un révolutionnaire du numérique
Aux accents de poinçonneur.

A quand l’avion sans hôtesse de l’air…

Coucou tout le monde, je joue un peu avec la proposition de Embellie avant de revenir au sujet du fil proposé par Lulu...je cours après le temps et j'ai du mal à l'attraper.
Tout ce que j'ai lu de vous tous et toutes ici m'a donné le sourire alors rien que pur cela, merci


@Embellie
Fièvre – Ridicule – Observation – Train – Médecin – Noël – Avion – Tempête – Adolescent – Calculatrice

Le Médecin loupant son Train prit un Avion un jour de Tempête avant Noël pour placer en Observation un Adolescent souffrant de Fièvre à cause d’une Calculatrice Ridicule.


Si Proust me lisait...

Quelle est donc cette Fièvre envahissant mon âme
Faut-il que je consulte un jour ce Médecin
Sans peur du Ridicule et du sceau de son seing
Las ! en Train d’avouer l’observation Infâme

De ma Calculatrice apprenant que Noël
Ce grand Adolescent, un damoiseau fort bel
Au demeurant, a pris un billet pour perpète
Détournant un Avion d’une grosse Tempête.

C'est trop bête.

Bravo, Cristale !

Vous excellez dans les deux formes...

Plus sérieusement


Lorsque à NOEL dernier la CALCULATRICE atteignit enfin la conscience, l'OBSERVATION du monde lui parut RIDICULE, sa fougue d' ADOLESCENT lui démontrant que jamais elle ne verrait un MEDECIN comme ses cousins le TRAIN ou l’AVION …c’est alors que la FIEVRE la prit, et sur la Terre ce fut la TEMPETE ! …

Merci Lulu
(vous pouvez me tutoyer)

Lothar ce texte est très poétique, très inspiré.

Allons pour le tutoiement, Cristale.




Je vous propose pour ce dernier jour de l'année 2021 une série de dix mots pour une poésie ou une micro-nouvelle...

TASSE TABLEAU SOURDINE REVEUR FLUIDE ASCENDANT AMPHORE DECEMBRE NATUREL PAILLETTES

Bonne inspiration !

Merci Lulu

Allons-y pour ce dernier jour de l'année, tout est permis


TASSE TABLEAU SOURDINE REVEUR FLUIDE ASCENDANT AMPHORE DECEMBRE NATUREL PAILLETTES

Ce matin de décembre il avait décidé
Sans mon consentement de mettre des paillettes
Sur le tableau sacré peint avec mes palettes
Aux couleurs de l’amour. Je l’aurais trucidé !

La malice en sourdine osais-je son amphore
Briser comme une tasse avec grand naturel
Oup’s ! dis-je désolée, un fluide intemporel
D’un ascendant rêveur a fait la métaphore.