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Re : 5:14:31
Visiteur 
Ton texte, je l'ai jugé en tant que poésie, et comme pour moi ce n'est pas de la poésie, j'ai pas très bien noté. Pour moi la poésie doit avoir un côté spirituel et faire ressentir des sentiments très profonds. Là ce n'est pas le cas.
En revanche, ton texte ( je vais pas dire poésie du coup ) est très original. La mise en page correspond parfaitement au thème et ça sort de l'ordinaire.
Maintenant que je connais le mot Léontine je comprend mieux.

Enfin pour moi c'est une bonne réussite, qui n'avait pas sa place dans poésie. Mais il est vrai que aucune catégorie ne lui aurait correspondu donc je dois revoir mon jugement.

Bonne Continuation.

Contribution du : 14/12/2010 19:35
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Re : 5:14:31
Visiteur 
La poésie peut aussi avoir un côté ludique, ce n'est pas "nécessairement" spirituel.

Contribution du : 14/12/2010 19:38
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Re : 5:14:31
Visiteur 
Oui ... Mais dans ce cas, pour moi, c'est pas de la poésie en tant que tel. Il y a plusieurs millénaires la poésie était considérée comme un lien entre les hommes et les dieux, et je préfère rester sur ce principe là. Je suis contre la modernisation "ludique" de la poésie. Car il peut y avoir de l'humour dans une poésie spirituelle...

Contribution du : 14/12/2010 19:41
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Re : 5:14:31
Chevalier d'Oniris
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01/10/2008 00:05
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@Kaos : Je comprends ton point de vue. Mais tu ne m'expliques toujours pas la contradiction de ton commentaire. Pour cet aspect dissociable de la photographie et de la littérature, je dirais que ça s'arrête au fait qu'ici tu ne lirais qu'à travers le prisme de l'un ou l'autre, de façon exclusive. C'est ton choix, ton rapport aux lettres et à l'icône, je n'en suis pas responsable.

@Incognito : Merci pour ces quelques éclaircissements, ils sont plaisants pour moi à lire.

Citation :
La plus grande force de ton truc est peut-être justement de réussir une construction très maîtrisée, mais qui laisse un impression de grande légèreté, voire de liberté.


Si tu le crois, alors j'en suis content. Cela fait partie de la démarche que je m'étais fixée (je n'évoquerai pas les raisons de celle-ci ici, elles sont trop... personnelles). Beaucoup de dualités en fait, des correspondances aux extrêmes : enchaînement et liberté pour ne citer que ces deux là.

Citation :
Il n'est pas aisé pour le lecteur, après coup, de décrire formellement ce qu'il a pu ressentir au moment de sa lecture, ou les idées fugaces qui l'ont traversé, ni même d'ailleurs de les identifier.


Pourtant qu'est-ce que j'aimerais !

Citation :
Voilà, je crois, quelque chose de proche de ce que j'ai pu ressentir en voyant ton œuvre. Mais en même temps, cette impression n'était pas violente, même plutôt douce, comme au moment où il peut m'apparaitre doux de n'être plus rien.


Merci pour ta sincérité, tu n'étais pas obligé : l'illustration est éloquente, et tout personnelle, pour toi. Je me réserve de – cette fois – faire violence au lecteur. Je le lie à la liberté qui lui est donnée, même si la prise de liberté en elle-même peut être d'une rare violence (vis à vis du texte, de son auteur ou de soi-même, ce n'est qu'une projection).

Citation :
C'est vrai, ça le fait assez bien, le sexe féminin. Bon, il manque peut-être quelques bricoles, mais l'essentiel y est. Et puis, ce sexe n'est pas étranger du tout à l'impression que j'ai décrite par la bande (si je peux me permettre).


Sensualité quand tu nous tiens... Avec un peu plus de glamour quand même, voyons.

Citation :
Voilà pourquoi je parle de "truc". Ben, en fait, parce que je ne sais pas ce que c'est ton truc.


Bah moi je l'appelle texte en liant les éléments. Mais finalement « truc », « machin », « laboratoire », « bidule » ou « rature » ça marche aussi. Appelle-le comme tu veux, je te rassure, m'en offusquer ne serait qu'une boutade pour la forme.

Citation :
J'ai envie de l'imprimer ton truc, l'agrandir peut-être, sur une feuille dont je choisirai la couleur, et de le foutre sur un de mes murs. Ce sera un tableau, peut-être. Enfin quoi, un truc qu'il me fera plaisir de regarder de temps à autre en passant devant.


C'est trop d'honneur mais pourquoi pas. Ça me laisse entrevoir un travail sur la matière et la typographie, peut-être même retravailler l'aspect photographique qui m'insatisfait un brin. Beaucoup de boulot, en somme. Mais finalement, oui, pourquoi pas si j'ai les moyens de le faire. Je ne suis pas photographe, ni sculpteur, ni graphiste : ça risque d'être épique.

Citation :
C'est pas une insulte, le beau !


En effet.

@BadWolf : D'abord, je me tamponne un peu du fait que tu m'aies donné une mauvaise notation. Sans aucune ça aurait très bien été, avec une autre tout autant : depuis le début du fil je n'ai voulu faire référence qu'au commentaire de mes lecteurs, pas leur seule appréciation. Si eux jugent qu'elle a une quelconque importance, je ne vais pas non plus leur interdire de le faire. La notation parfois indique aussi un peu la « ton » sur lequel je peux imaginer le commentaire lui-même.

Citation :
Ton texte, je l'ai jugé en tant que poésie, et comme pour moi ce n'est pas de la poésie,


Alors tu n'aurais pas dû la noter ? =D À ta guise.

Citation :
Pour moi la poésie doit avoir un côté spirituel et faire ressentir des sentiments très profonds. Là ce n'est pas le cas.


Qu'est-ce qui te dit que je n'ai pas caché de très profonds sentiments au cœur de mon truc ? Quelque part, dans les lignes ? Je parlerai de ma propre interprétation de mon propre truc pour dire que le désir est quelque chose de très profond. L'angoisse aussi. Le temps tout autant. Certes, c'est directement moins « classe » qu'un amour platonique et chaste, j'agrée.

Citation :
 Il y a plusieurs millénaires la poésie était considérée comme un lien entre les hommes et les dieux, et je préfère rester sur ce principe là. Je suis contre la modernisation "ludique" de la poésie. Car il peut y avoir de l'humour dans une poésie spirituelle...


Je ne crois pas que ludique entraîne directement une idée d'humour : j'y aurais plus vu une sorte d'expérimentation, dans cette idée-même de « jeu ». Pour ton acception millénaire par contre, je trouve cela grandement péjoratif, et surtout anachronique : je n'ai pas fait de poésie classique, je crois que là c'est clair. Parce que j'ai l'impression d'un acception assez classique du simple mot « Poésie » chez toi, qu'importe l'adjectif derrière. En fait, ça m'inquiète pour d'autres poèmes « libres » que tu pourrais lire et commenter, disons-le franchement.

Je vais te renvoyer à ce lien de référence, même si je ne suis réellement d'accord avec ce dernier. C'est déjà une base : s'il faut vraiment penser mon truc au travers du prisme d'Oniris, il faudra que tu le juges comme « poésie libre » (que je ne revendique pas plus, j'espère avoir été bien clair là dessus).


shanne : Merci, tout simplement. Je n'ai pas grand chose à dire de plus...

Siebby, tu penses que c'est une flèche, je note au tableau des interprétations d'ordre spatial. Pour le rythme binaire, je n'ai pas voulu mettre l'accent dessus, justement : le tic-tac devait se perdre. Toujours est-il, merci à toi aussi d'être passée sous mon truc

Contribution du : 15/12/2010 03:11
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Re : 5:14:31
Onirien Confirmé
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Vos échanges sont très instructifs, je suis même un peu troublé(e?) ......l'échange entre Kaos et Badwolf sur le lien entre les hommes et Dieu dans la poésie...j'ai posté une poésie [Modération : titre retiré, pour conserver l'anonymat en EL] qui traite du sujet....j'en profite pour redire tout le bien que je pense de "Léontine"...
Heisenberg

Contribution du : 15/12/2010 08:05

Edité par bulle le 15/12/2010 10:39:01
Edité par bulle le 15/12/2010 10:39:33
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Re : 5:14:31
Visiteur 
Citation :

PostBlue a écrit :

Par contre, il y a bien quelque chose que je ne comprends pas dans votre dernier message : "un ressenti qui ne m'apporte rien", dois-je comprendre par extension que vous tendez à ce qu'un texte vous "apporte" quelque chose ? Que vous voyez alors le texte comme un élément émotionnel utile ?


non. je n'ai pas dit qu'un texte devrait m'apporter un élément émotionnel utile. ce ressenti dont je parle était en rapport avec mon propos sous ton texte: "je ne vais pas non plus m'auto-vibrer."

bon pour ce qui est du visuelle, la forme m'a fait penser à une dague et les pointillés à des gouttes de sang. mais contrairement à certains lecteurs je ne m'y attarde pas.

Contribution du : 15/12/2010 09:07
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Re : 5:14:31
Visiteur 
Citation :
Qu'est-ce qui te dit que je n'ai pas caché de très profonds sentiments au cœur de mon truc ? Quelque part, dans les lignes ? Je parlerai de ma propre interprétation de mon propre truc pour dire que le désir est quelque chose de très profond.

Le but de la poésie est d'après moi de faire ressortir ces sentiments. Et pas de les cachés.

Citation :
« poésie libre » // acception assez classique du simple mot « Poésie » chez toi, qu'importe l'adjectif derrière

C'est vrai que j'attache peut-être trop d'importance au sens premier que j'accorde ce mot. Car pour moi "poésie libre" reste une poésie. Donc dans ce cas il manquerait sur Oniris la catégorie "textes libre". Mais la poésie, il faut le dire, est un thème vraiment vague et il est normal qu'on le perçoive tous différemment.

Citation :
c'est directement moins « classe » qu'un amour platonique et chaste

Pour toi la poésie spirituel doit absolument être plate et coincée ?
On peut faire passer beaucoup de choses très spirituelles à travers de l'humour ou encore bien d'autres choses. Barjavel avec Si j'étais Dieu est peut-être un bon exemple ( même si ce n'est pas de la poésie.).

Contribution du : 15/12/2010 15:08
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Re : 5:14:31
Visiteur 
"Kaos, tu argues d’abord que mon texte serait trop original (oui : dire que l’originalité est exagérée) pour ensuite dire qu’il ne l’est pas. Pourrais-tu lever cette incohérence, ou m’aiguiller (ou tenter de -) à comprendre ce que tu aurais voulu dire par cette contradiction ?

Ce peut-être un sujet à part, mais comment toi (ou tout autre lecteur) peut savoir de façon arrêtée s’il y a eu un travail ou non en amont du texte que tu lis ?

Ensuite, la valeur poétique est-elle directement liée à l’originalité du texte ? Cette question est ouverte à débat."

Cette contradiction nait d'un constat: tu mélanges texte et image. Pour moi c'est suffisament rare pour souligner l'originalité du travail. Certes tu n'es pas le premier sur Oniris ni le dernier, mais la rareté...Or donc, c'est original par la forme.

Si on fait abstraction de ce qui existe.

Et si je fais abstraction du total manque d'originalité du texte que je ne trouve pas poétique.

D'où une grosse contradiction pour ma petite tête. Comment le dire plus clairement???

Bref, fort de ce constat, je me suis posé la question suivante: qu'est ce qui ferait la force de ce texte si je le trouvais ailleurs? Et je retombe sur l'image. Malheureusement.
D'où une grosse grosse frustration parce que je ne vais pas commenter une image, mais le texte ne me plait pas en l'état.

J'ai réfléchi depuis à ta mise en page. Si tu avais inclus du texte dans l'image là oui j'aurai trouvé le "truc" (avec respect) terriblement original. Je verrai bien une spirale de mots tournant sur les aiguilles et s'échappant ...Ce n'est qu'une idée, et franchement je ne sais même pas si c'est faisable ici.

Le travail en amont? Il y en a je suppose, rien que par la photographie en fait.

Quant à l'originalité en poésie...Vaste débat non?

Contribution du : 15/12/2010 16:07
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Re : 5:14:31
Visiteur 
Je viens de lire ce vaste sujet, parce que je suis interpellé par le truc et que je m'intéresse au travail en amont.

Je découvre une certaine ouverture d'esprit d'une part et une certaine fermeture née d'enclaves "de jugement" qui selon moi n'ont rien à faire là, de l'autre.

Premièrement je conçois aisément que les puristes n'y voient aucune poésie. En effet, pour comprendre la poésie il faut déjà la prendre dans son contexte (et le contexte c'est autant l'époque que l'écrivain et le but qui précède la création mais également l'instantané qu'offre la poésie), puis l'accepter comme quelque chose de gratuit. Jamais la poésie n'a offert autre chose que le partage d'un instantané. Qu'elle soit contextuelle, humanitaire, romantique, libre, classique, la poésie est avant tout une image que l'on partage ou que l'on note, pour qu'elle reste.

Ensuite, selon moi, l'allégorie est quelque chose qui peut se répercuter selon le lecteur bien au-delà du fait d'imager la notion temporelle. Le temps, selon Baudelaire est un vampire, un ennemi qui nous guète et nous brise le coeur. L'illustration d'Incognito est d'ailleurs absolument bien trouvée. Je pense que ce truc peut renvoyer à tant de choses (le bonbon de mon commentaire, l'attente, le désir, la patience ou l'impatience, la vie tout simplement mais plus encore...), qu'il est presque vain d'essayer de comprendre l'intention première de l'auteur. Une poésie, comme le disait Brume, parle ou ne parle pas à son lecteur. Peu importe en définitive de quoi elle parle, tant qu'elle trouve un écho dans les yeux de celui qui la lit.

Je me demande dans quelle mesure je n'y vois pas la gravure au dos de la montre, qui rampe pour s'en échapper, prisonnière du temps qui n'en finit pas de passer et de s'arrêter (au fil du temps, des aléas de la pile qui s'aplatit, des personnes qui l'utilisent ou non) et si l'allégorie ne va pas, chez moi, jusqu'à parler d'une forme de libertinage de la gravure, me renvoyant au libertinage tout court. A l'amour ôté de tout ce qui en fait chair. Mais je m'égare du sujet.

Iconographie et mots : je pense que les deux sont effectivement indissociables. Je pense également que le titre accentue l'image qui souligne les mots qui renvoient au titre qui ... etc. Si l'impulsion de l'auteur à la création a été mixte, il est pour lui inimaginable de concevoir le truc comme des entités séparées. Évidemment, comme une chanson est harmonie et mélodie, le truc est photo et poésie (car c'en est bel et bien une, BadWolf, je pense que vous devriez élargir vos lectures à quelques surréalistes ou poètes étrangers qui manient la simplicité d'un sentiment "masqué" derrière d'autres choses tels que Char, Eluard ou Césaire pour ne citer qu'eux. Et également vous ouvrir à l'évolution de la poésie comme chaque mode d'expression au travers des siècles. Souvenez-vous, avant on allait à pied, on tentait de faire rouler des roues en pierres carrées pour déplacer des choses lourdes et aujourd'hui on roule en Hummer. Évolution, Ô évolution, béni sois-tu Darwin!). Si la poésie devait se contenter d'énoncer de manière claire des sentiments et pensées évidentes il s'agirait de dissertation ou de nouvelles, et de rien d'autre.

Je voulais terminer sur la force, à mon sens, de la musicalité et du rythme du truc qui, comme le disait Siebby si je ne m'abuse, tique et toque, glisse et accroche en fonction de la manière dont on le lit.
Si on veut voir le temps passer plus vite, c'est une sorte de psalmodie assez hypnotique, on remarque à peine que les mots varient d'une strophe à l'autre, on a juste l'impression d'absolu, d'infinité qui se dégage du truc. On se rend compte que ça s'étiole, on se rend compte qu'on veut que ça continue, comme si le fait de répéter inlassablement la même chose allait faire changer l'état de fait.
Si l'on veut que le temps s'arrête, la mélodie devient plus lente, on prend un tempo plus lascif et on peut faire durer le texte, comme ce bonbon que l'on garde en bouche jusqu'à ce que seul le souvenir résiduel de son goût reste. Le bonbon devient alors souvenir et on peut dévorer les désirs rampant au bout d'une léontine et le temps n'en finit pas de s'arrêter...

Merci Postblue pour l'opportunité que vous nous donnez de décortiquer de la sorte votre œuvre et de se l'approprier, de la défendre ou la dénigrer. La gratuité et l'universalité, n'est-ce pas là en définitive, de la poésie?

Bonne nuitée à vous,
T-J

Contribution du : 15/12/2010 23:47
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Re : 5:14:31
Maître W
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19/01/2008 01:44
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Groupe de Lecture
Post(s): 26618
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Toujours intéressant et amusant de constater à nouveau le caractère magique d'un texte qui suscite émotions, interrogations, interprétations aussi diverses et parfois saugrenues ; sachant que tout ceci est la plupart du temps très loin de l'intention même (qui est souvent nettement moins alambiquée) de l'auteur.

W

Contribution du : 16/12/2010 07:45
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