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Re : 5:14:31
Visiteur 
Citation :
il est tard et je n’arrive pas à vous répondre. Vous êtes plutôt péremptoire, mais ça ne me dérange pas tant que ça. Finalement, s’il vous chante de croire tout cela, je vais pas en faire un fromage ou être au comble de la joie tout de même. Je suis complètement dépassé par l’ampleur que prend ici ce qui pour moi n’était que le premier essai d’une démarche. Beaucoup d’interprétations différentes, certains donnent même une impression de souvenir proustien.


A mon sens c'est ce que produit l'art. On se l'approprie, on le relie à des sensations, un vécu qui nous est propre.

Quant à mon côté péremptoire, je pense que c'est légion en ces lieux, d'être sûr de ce qu'on avance et de ne pas poser trop de questions. Je suis couleur locale, si vous voulez, je "mimétise".

Citation :
Croyez donc que le texte puisse être derrière la montre. Croyez tout le reste aussi : si cela vous fait plaisir, « tout le plaisir est pour moi ».
Selon moi les allégories sont des concepts personnels, psychologisés : ils ne sont pas des références absolues partagées par tous les hommes, quoique quelques unes soient communes. Mais elles sont las trop disparates pour en former, je trouve, des principes immuables (sans remonter dans une forme de méta-allégorie, mais là ce n’est pas DU TOUT le sujet initial, et j’ai pas envie, zut).


Moi, en tant que lecteur, j'ai pas eu envie non plus. Mais ce sujet offre une telle variété de clichés et d'opinions disparates que j'ai imaginé que ma propre interprétation pouvait être donnée aussi.
Pour la gravure à l'arrière de la montre, je ne peux expliquer clairement (j'ai dit déjà que j'étais un handicapé de l'expression et je le confirme donc), mais j'ai une forme de rappel au tatouage, à l'indélébilité et à la fuite. Peut-être que c'est une autre allégorie du temps?

Citation :
Pour ce qui est de l’indissociabilité, une bonne fois pour tout : j’ai « produit » les mots et l’image de façon quasi simultanée (en intention). Je n’ai pas choisi ensuite une image sur le net, ou cherché à faire une photographie pour illustrer. Non : les deux éléments sont nés de la même intention et de le même démarche. J’espère que ça reste clair, merci à vous Tendre-Jeudi de l’avoir dit, sinon plus gentiment.


"Tout le plaisir est pour moi" ce coup-ci!

Citation :
Par contre, je ne crois pas que BadWolf évoquait des façons claires et évidentes de communiquer, vous menant à lui conseiller essais et nouvelles (il y aurait d’ailleurs pas mal à redire sur cette exclusion des genres que vous faites).


Exclusion des genres qui faisait réponse à cette autre exclusion de genre :

Citation :
Il y a plusieurs millénaires la poésie était considérée comme un lien entre les hommes et les dieux, et je préfère rester sur ce principe là. Je suis contre la modernisation "ludique" de la poésie.


Mais j'avoue que j'ai lu, j'ai suffoqué et j'ai réagi. Un peu de placisme ne peut certes pas faire de mal. Je suppose que j'ai eu tort de souligner l'incongruité d'un propos qui me semble plutôt péremptoire aussi, ou du moins trop arrêté pour ma propre perception de la poésie - mais ce n'est pas le sujet je vous l'accorde.

Citation :
Je constate que vous avez essayé de lire en accélérant le rythme. J’en suis ravi, vraiment (mais moins content de cette ambivalence là que je n’ai à mon avis pas fort bien tournée).


Correction : je n'ai pas essayé, ça s'est imposé à moi. En seconde ou cinquième lecture, je ne sais plus. Au départ j'ai lu le truc en tic-tac.
L'ambivalence est selon moi tournée. Bien ou mal, c'est juste une question de récepteur.

Citation :
« La gratuité et l'universalité, n'est-ce pas là en définitive, de la poésie? » Si j’ai pu vouloir rendre le lecteur libre à certains égard, ça ne donne pas pour autant un caractère de gratuité à mon intention : et même, quand je demande si certains peuvent exprimer leur ressenti, finalement, n’est-ce pas comme s’ils payaient leur dû ?


Je ne parlais pas là de votre intention, mais de notre réception. Votre truc fonctionne (ou ne fonctionne pas, c'est selon) sur tellement de plans différents que ça en devient universel. Après, payer un du... à qui?
A vous?
A l'art?
Au truc?
Je ne dois rien, en tant que lecteur. Je prends la liberté de le faire. Comme je peux prendre la liberté de critiquer (dans son sens large) tout ce qui m'entoure. La gratuité d'une oeuvre n'est pour moi aucunement fonction de l'intention. L'oeuvre existe. Elle ne me demande rien.
La gratuité à votre niveau- la gratuité de votre truc - je l'entends plus dans le sens théologique du terme : don. Vous nous offrez quelque chose. Un cadeau n'est pas gratuit dans l'intention, il l'est dans son partage.

Citation :
merci pour votre commentaire à vous aussi. Et pour votre interprétation : ma liste s’allonge.


Là aussi, je serais tenté de dire qu'il s'agit purement et simplement d'une réaction logique. Reprenez ce que j'ai noté plus haut : on s'approprie votre oeuvre. Elle devient le prolongement de notre ressenti individuel. Et comme on est tous différent, que nos bagages sont tous différents, vous vous trouvez avec autant d'interprétations ou de compréhensions que de lecteurs. Comme un policier se retrouve avec 15 témoins décrivant de 15 manières différentes le même braqueur.

Citation :
Bon, soyons franc jeux, mais pas trop : les deux, ni plus ni moins. Selon le précepte de l’équivalence aux extrêmes, tout pataphysique qu’il est.


Merci. J'attendais cette réponse, je suis ravi.

Citation :
Pour la contextualisation à loisir, c’est là tout l’intérêt (pour moi).


Je vous félicite (sans sarcasme aucun), à mes yeux, c'est une bonne façon de voir les choses. Peut-être la seule digne d'un réel intérêt.

Merci pour votre réponse.

Bonne nuit, j'ai des sardines à rejoindre.
T-J

Contribution du : 17/12/2010 02:24
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Re : 5:14:31
Maître W
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19/01/2008 01:44
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Hors Ligne
Post, tu ne crois pas que tu théâtralises un brin ? « Ton procès », « me critiquer de la sorte », « te remercient de l’insulte ». De plus, tu interprète mes phrases à ta sauce. C’est d’autant plus facile à voir qu’il m’arrive occasionnellement d’user de ce procédé. L’art et la manière de détourner le propos, merci je connais. Bien tenté, mais c’est raté.

Sur la posture feinte, je parlais surtout de la tienne. J’ai le droit de penser que derrière ton attitude un peu revêche, parfois blasée (et je n’ai pas attendu ce forum pour m’en rendre compte, nous avons tout de même assez échangé tous les deux depuis le temps), il y a bel et un bien un petit cœur sensible qui recherche comme nous tous, un peu de reconnaissance. Détend toi, y’a pas de mal à ça.

Mais parlons du sujet, plutôt et de ce que tu as écrit en réponse à mon post.

« Mais à la façon dont tu l’exprimes : tu rejettes toute possibilité de profondeur réelle à un auteur faisant une réelle recherche du sens (tu le traites de menteur), que tous ceux qui ne veulent pas donner les clefs de leur texte qui en est truffé consciemment sont des fumistes »

Ah ? Tu me diras comment tu en viens à interpréter cela. Ce qui est écrit là, c’est pur spéculation de ta part (avec naturellement des raccourcis racoleurs du genre « Pour Widjet, tous les auteurs sont des menteurs). Je viens de relire ce que j’ai écrit et je ne vois nulle part cette affirmation ni même ce sous entendu. De plus et tu le dis toi-même, tu ne crois pas que je puisse penser cela. Alors, c’est quoi l’objectif d’écrire un truc pareil ?

« Même si tu n’as pas voulu sous-entendre que j’ai voulu jouer de la sorte, m’approprier les découvertes sur mon texte (des choses n’ont pas encore été trouvées, et j’avoue très facilement quand une analyse me surprend et dépasse ma volonté), je trouve fortement connoté de faire ton laïus ici ».

Cela a un nom, camarade : la paranoïa. Je ne peux rien pour toi, là-dessus. Navré.

Sur quoi te bases-tu pour dire que « le gars n'est pas toujours aussi génial que ça et ne pense pas nécessairement à ces diverses significations que pourraient revêtir son texte. Bien souvent, il ne se pose pas (autant) de question. Il écrit, c'est tout. » sinon… Toi-même ?

Je le pense, c’est tout. Déjà, tu omets visiblement de dire que ma phrase contenait un « parfois ».
Je pourrais aussi te retourner la même question. Quelle preuve ai-je moi lecteur, que l’auteur a voulu dire tout ça, que tout ce que j’ai supputé (ou d’autres ont interprété, je ne parle pas des choses qui sont évidentes, mais plutôt celles enfouies) était volontaire, calculé. Oui, quelles preuves matérielles si ce n’est… sa bonne foi ?

Ce que j'avance n'a rien d'insultant pour quiconque et ne s'appuie sur aucune science pour vérifier cela. Je dis juste qu'on confère parfois aux auteurs des intentions, des inspirations géniales qui sont parfois totalement fortuites, ou involontaires et que la moindre des choses (même si cela démystifie le texte voire son auteur) est de l'admettre. Là encore, je ne te vise pas toi POST.

Je regardais hier une émission littéraire ("La grande librairie") qui parlait des "Confessions" de Rousseau et d'autres auteurs et je voyais certains philosophes, intellos interpréter chaque phrase comme si l'auteur lui-même avait nécessairement voulu y mettre du génie dans chacune d'entre elles.

W

Contribution du : 17/12/2010 08:20
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Re : 5:14:31
Visiteur 
Juste une petite remarque technique, pour sortir un moment des débats passionnés :
Je trouve le support (Oniris) particulièrement inapproprié.
Qu'on ne se méprenne pas, ce n'est pas du tout une critique à son égard. On peut le voir dans l'autre sens, si on veut : l'œuvre n'est pas appropriée aux contraintes techniques de présentation qu'impose Oniris, en tant qu'acteur de publication sur le net.
Pour être appréciée complètement, cette œuvre ne devrait, me semble-t-il, être observée que dans son intégralité.
C'est loin d'être le cas. Ça dépend de beaucoup de facteurs : type d'écran, taille d'écran,...
Quant à la version PDF, elle est tout simplement catastrophique, totalement inadaptée pour ce genre de choses.

Contribution du : 17/12/2010 12:14
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Re : 5:14:31
Visiteur 
Postblue tu souffres d'une chose remarquable: la cécité intellectuelle. Je parle de ma vision de la poésie, je suis un Troll...ah bon? Ai je entamé un débat sur ce qu'est la poésie? Je ne crois pas. Sur ce qu'est ton texte par rapport à mes référents poétiques me semble plus juste. Et ça ce n'est pas du trollisme. A moins que ne pas adhérer à ton texte soit contraire à ta vision des choses? tu vas argumenter en disant que mes arguments ceci celà...Fais, fais, ça t'occupera en tout cas. Pour ma part je n'ai plus envie de continuer ce débat sans intérêts, je n'aime pas ton travail, je t'ai dis pourquoi, je n'ai plus envie de me pencher dessus des heures.

Contribution du : 17/12/2010 14:30
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