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Au sujet de "Violences"
Onirien Confirmé
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11/11/2011 00:22
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Bonjour,

Merci à tous pour vos commentaires qui me font "abominablement" réfléchir, dans le sens où ils me poussent à voir mon texte avec d'autres yeux que les miens...


Socque: Je suis entièrement d'accord avec le classement qualitatif que vous opérez sur cet ensemble. Lors de l'écriture du second et troisième texte "Amour" et "Tigre", quelque chose me gênait sans que je sache trop bien quoi: c'était le cliché, cette petite bête réifiée, qui venait, telle un parasite, me brûler les ailes et me tordre la plume! En ce qui concerne "Absence", mon but était de placer là un texte plus joli, plus doux, plus sympathique, plus apte à plaire, pour faire passer le reste, entre autres... mes images m'ennuyaient, c'était du pur spectacle, et du spectacle raté, comme quand on essaye maladroitement de s'attirer la faveur d'autrui. Quant au "rire et la mort", j'avais failli le supprimer, pensant qu'il était trop étrange et qu'il ne signifiait rien. Donc contente de voir que mes pures fantaisies peuvent parfois être bien reçues!

Lunar-K: Vous avez souligné la cohérence qui se dégageait de cet éparpillement d'instants, ce qui me fait diablement plaisir. J'avais horriblement peur que ce regroupement, pensé après coup, ne paraisse quelque peu artificiel. Comme je me suis souvent sentie condamnée à la forme courte, à la forme "flashs", pour décrire ce type de rapport au monde, je croyais fermement que je ne parviendrais jamais à trouver un fil directeur. Finalement, il s'est dégagé tout seul, et s'il n'y a pas d'histoire à proprement parler, il y a peut-être tout de même l'histoire d'une perception, unifiant l'errance apparente. Votre analyse du retournement qui s'opère entre l'attaque de la ville sur le personnage et son sentiment imaginaire de puissance à l'égard de son amant, puissance qui est "vengeance", me semble particulièrement bien vue, et j'étais d"ailleurs bien loin d'y songer ... donc merci encore!

Perle-Hingaud: je suis désolée de voir que mon texte n'a pas résonné en vous, mais tout est peut-être affaire de vibration, comme on dit. Il est vrai que ce style est somme toute assez lourd, et je comprends tout à fait qu'il ne puisse pas porter. Cela me paraît tout de même fou que vous souligniez le travail fait sur cet écrit. Parce que je crois que c'est quand j'ai précisément commencé à ne pas retravailler mes écrits, à me "lâcher"!, à être spontanée ( ce qui n'empêche pas le travail de relecture, certes), que mes textes ont parfois semblé "travaillés".

Brabant: si l'être est un imaginaire, la claque rêvée ne devrait pas être trop violente... voire même carrément inutile... mais on aime souvent à tuer les mouches invisibles, pour le plaisir d'agir, même en songe... Ces petits points noirs et blancs m'interrogent fortement. Voulez-vous dire que j'ai trop mis d'être et d'avoir? Du type, "j'étais","j'aurais", etc? Est-ce grave (docteur)? Ce personnage blurpéien se trouverait-il donc dans une telle dialectique? Et pourquoi endorment-ils la vigilance? Est-ce eux qui permettent la "technique d'éblouissement nihiliste"? Dans ce cas, toute forme d'être et de possession est bel et bien un trou ( et c'est délicat de tirer la chasse, quand il n'y a rien dedans).

Nachtzug: heureuse de voir que vous parliez "d'assise de la langue et de l'imagination", alors que j'ai longtemps écrit comme un pied. "Lève toi et marche"; m'a dit un jour l'imaginaire, et la plume s'est levée... mais je crois que le pied n'est pas encore bien ferme, et qu' il manque à chaque instant de tituber.

Une question tout de même: croyez-vous que ce type de texte puisse prendre une forme plus longue, continue? Une sorte de "nouvelle", sans récit, sans histoire, sans milieu, avec un seul personnage? Nouvelle où l'on ne traiterait qu'un instant, développé le plus possible? Ou cela promet-il d'être atrocement ennuyeux?

Merci encore!

Sidoine

Contribution du : 08/05/2012 13:23
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Re : Au sujet de "Violences"
Visiteur 
Pour répondre à votre question : à mon avis, tout est possible en littérature, plus ou moins difficile. L'idée que vous évoquez, un instant vu en photographie ultra-grossissante, me paraît très difficile sans tomber dans l'ennui et le pur exercice de style... un défi passionnant à relever si vous vous sentez de le faire ! (Les photos ultra-grossissantes, des fois, c'est ultra-beau.)

Contribution du : 08/05/2012 13:28
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