On n'éprouve la solidité des principes qu'en y dérogeant de temps à autre.

J'avais dit que je ne ferai pas d'explication de texte, mais la teneur de certains commentaires m'incite à tenter de dissiper tout éventuel malentendu.

Les personnages de cette nouvelle paraissent sans relief ou sans profondeur, il n'y a aucune action, beaucoup trop de flou, d'imprécision et de superficialité...

D'accord, d'accord, d'accord. Tout ceci est exact. Mais c'est ainsi que la nouvelle a été conçue, dans mon esprit elle ne pouvait absolument pas se présenter différemment. Je l'ai voulue ainsi, un point c'est tout. C'est réussi ou c'est raté, mais je n'y peux plus rien.

Mais il y a une autre raison pour laquelle les commentaires de cette nouvelle ont tout spécialement attiré mon attention.

De mon point de vue, à partir du moment où l'on se pense autorisé à donner son avis sur un texte, la moindre des choses me paraît être de veiller à ce que la qualité de son expression soit au-dessus de tout reproche... faute de quoi l'on risque de perdre de sa crédibilité ou, pire, de se couvrir de ridicule.

Je dois avouer que la confusion entre le verbe être et le verbe mettre m'a prodigieusement amusé... Je vais me précipiter sur les textes de mon aimable commentatrice à la recherche d'autres perles d'une aussi belle pureté.

Inutile de vous précipiter sur les textes en question : toutes les œuvres publiées sur Oniris sont scrutées par deux correcteurs chargés d'éradiquer toute faute.

Et s'il arrive, exceptionnellement, qu'une faute soit omise, il ne s'agira certainement pas d'une confusion entre "être" et "mettre" !

Ceci dit, même si effectivement certains commentaires comportent des fautes, il ne faut pas se servir de cela pour décrédibiliser l'auteur du commentaire. En effet, tout le monde peut faire des fautes, par inadvertance ou non, comme celle que vous avez commise en confondant le futur et le conditionnel dans cette phrase : "J'avais dit que je ne ferai pas d'explication de texte"...

Comme quoi, nul n'est parfait !