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Remerciemets pour le bon Narrien,
Visiteur 
Je suis bien conscient que le titre peut être déroutant pour certains et je me dois de l’expliquer.
Alors, pour être bien clair, j’écris rarement une fable d’un seul trait. Celle-ci a eu droit à quatre versions avant cette dernière formulation, et le titre initial était tout simplement « l’extra-terrestre ». L’emploi de ce mot m’avait naturellement poussé à me servir de son diminutif « E-T » qui dans le domaine classique m’a posé des problèmes de hiatus. Le T se prononçant Ti, je ne pouvais pas le faire suivre de « en , y, ou… » et tout un tas d’articles et pronoms bien utiles (c’est dommage, car j’aurais bien aimé être le premier à rentrer E-T dans une fable, mais bon, une fable science-fiction me suffira).

Or donc, en facilité, et comme la fable se doit d’exagérer, j’ai embrayé en deuxième version sur un extragalactique (soyons fous), version sur laquelle apparaissaient Mr Spoke et David Vincent, que j’ai dû me résoudre par la suite à délaisser (à regret) en inventant une planète Nar. C’est donc dans la progession (logique ?) de la construction qu’est apparu ce Narrien qui n’est pas plus bon à rien que vous et moi (il faut toujours s’inclure dans les défauts que l’on décrie). Le terme avait l’avantage de finir par « rien » synérèse, à l’inverse de « lien » ou « bien », et dans le doute, je pouvais toujours le signaler comme un régionalisme (spatial) pour confirmer cette synérèse. Dans la prononciation d’un régionalisme, c’est toujours l’auteur qui a raison.

Le jeu de mots n’avait lui pour but que de s’opposer à t’es rien pour prouver que d'où qu'on vienne,’on croit toujours être quelque chose, alors que..

Mais si j’ai permis de laisser croire ne fut-ce qu’un instant qu’une planète Nar pouvait exister, je pourrais mourir heureux. (enfin.. si pour une fois quelqu’un m’écoute qu’il ne se croit pas obligé…non plus…)

Comme je le fais remarquer sur un forum, je crois qu’il est de bon aloi de remercier tous ceux, correcteurs décideurs et commentateurs qui ont permis la publication de textes.
Merci aussi à ceux qui lui ont trouvé une morale, alors que, pour une fois, je n’en avais pas mis (j’en ai trois qui patientent et qui sans doute ne verront jamais le jour).

@Brabant,
Je me permets « meugle » parce que je n’ai pas décrit le physique de l’E-G, et comme il doit passer plutôt pour une grande gueule…
Par contre, je comprends pour mongol. C’est emporté par les besoins grossissants du genre qu’on finit par choisir les mots les plus lourds et lorsqu’on écrit, on est dans la peau du personnage qui lui, en débarquant sur Terre n’a pas en tête ces problèmes d’indélicatesse. Il faudra que je lui demande si je peux remplacer par guignol (maintenant qu’il est au courant de tout, aux dernières nouvelles il essayait de faire du feu avec deux bouts de silex !). Mais croyez-vous que pour « plouc », j’aurais une remarque de la FNSEA ? (dit-il en plaisantant, bien entendu)

@Pimpette,
Je vous remercie de trouver de la poésie à ce genre de texte. Au plus ça va, au plus je les prends pour des contes, et c’est avant tout l’histoire qui m’importe. J’ai la chance de savoir la rendre en rimes, ce qui semble être une cerise sur le gâteau pour les amateurs de poésie. Mais pour moi, distraire est primordial. Ensuite, pour les rapports avec l’art, je laisse soin aux autres d’en décider.

@ Arielle,
Vous êtes aussi venue sur mon blog et vous me grattez dans le sens du poil en me conférant de la « sagesse ». Comment pourrais-je être insensible à toutes ces grâces que vous me prodiguez ?
Pour aller dans votre sens, j’ai aussi senti en l’écrivant que cette phrase du vers final avait quelque chose entre l’ampleur, la justesse, la clarté et d’autres vertus qui font ce « je ne sais quoi » dont je ne sais, hélas, quoi.
Pour le faire passer à la postérité, je donne mon accord, mais de mon vivant si possible (vous me direz plus tard où signer).

@Miguel,
Comme on se retrouve !
J’ai un peu l’impression que tu me fais un commentaire de copinage mais bon, je le prends. Et même si c’en est un, c’est tout de même un honneur que tu me fais.

@Alexandre,
Je suis honoré que tu (je me permets le tutoiement, et les parenthèses me coupent l’hiatus) aies vu les alternances, mais je suis désolé que tu n’aies vu que ça.
Peut-être y a-t-il une erreur de prosodie que je n’ai pas relevée ?
Je prends soin de ne pas donner le même nombre de pieds aux rimes, et si c’est le cas de différencier leur nature (verbe/substantif ou autre)
La rime péripétie/galaxie est une rareté du dictionnaire (en tout cas du mien, Larousse p7).
« Dans cette brousse » au lieu de « de cette brousse » possède une logique que je n’ai pas. J’ai beau relire et tenter d’imposer « dans », je ne le trouve pas normal, alors que je suis sûr qu’il l’est pour toi (autrement tu ne l’aurais pas dit). C’est drôle de constater ces différences (peut-être dues à notre culture générale, ou peut-être même à la lecture particulière d’un passage qui nous a particulièrement marqués…) Merci pour ton passage en tout cas.

@Renaud
J’étais loin de penser à Micromégas (mon auteur favori), et je trouve l’allusion flatteuse. Les contes philosophiques et les fables ont plus de points communs qu’on ne peut croire, c’est un point de vue que j’ai soutenu il y a peu (oh !modestement dans mon blog, n’allez pas croire…)
Merci pour cette intervention et ce rappel original.

@Marite
Oui, émouvant n’est peut-être pas exact. Je voulais seulement donner un peu d’âme à cet étranger. L’humaniser, en quelque sorte.
Présumer de ses émotions fait partie de mon rôle. Il faut inventer. D’autre part, j’avais besoin d’une coupure avec sa colère première pour l’amener à la réflexion.
Merci d’avoir relevé la (douce) chanson de l’alexandrin.

Contribution du : 27/08/2012 21:04
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Re : Remerciemets pour le bon Narrien,
Visiteur 
@Raoul
Merci pour ce commentaire que j’ai bien naimé aussi. (oui, le carbu est anachronique pour les Narriens, et le « manuel des castors » est une belle image de l’esprit dans lequel je veux baigner le texte). Pour le conservatisme, nous vivons une époque où il n’y a sûrement plus rien à dire sur la morale. Tout a déjà été prononcé sous une forme ou une autre, alors écrire une fable c’est faire commerce avec le déjà vu, pour le fond. Reste la forme, et je ne me prive pas de mon siècle pour faire rentrer de l’E-T (tant qu’ils ne sont que des suppositions) comme animal fabuleux -- en métaphore du geek. Le but de la fable était de faire prendre conscience que chaque objet qui nous entoure, et tout le confort dont nous disposons, nous a été légué par l’entièreté da la race humaine (ou la totalité de nos ancêtres). Il faut donc reconnaître que nous ne sommes absolument pour rien dans le fait qu’il existe (par exemple) une fermeture éclair. Ne pas se prendre pour le créateur alors qu’on n’est que l’utilisateur. C’est un peu l’attitude du geek qui se vante de savoir faire marcher dix sortes de téléphones comme s’il en était le concepteur.

Contribution du : 29/08/2012 07:38
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