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"Arborescence" ou le malheur des textes longs
Visiteur 
Quand j'ai envoyé ce texte de près de 43 000 caractères je me doutais bien qu'il recevrait peu de commentaires. La longueur d'un récit dicte le choix des lecteurs, c'est regrettable mais c'est ainsi et pas seulement sur Oniris. Je me suis quand même lancé, d'abord parce qu'en délicatesse avec l'orthographe j'avais besoin de l'apport précieux des correcteurs, ensuite parce que je gardais tout de même le secret espoir d'attirer quelques regards. Patatras ! À l'heure où j'écris ces lignes seulement 2 commentaires que je remercie d'ailleurs particulièrement. La rareté des critiques font qu'elles sont d'autant plus appréciées, lues et relues, sans oublier l'avis positif du CE qui m'a évité une déroute totale.

Du coup je suis quand même sacrément désabusé et plusieurs sentiments m'animent. Le premier c'est une incompréhension devant cette forme de paresse des lecteurs qui visiblement s'arrêtent au nombre de caractères affichés et n'essaient pas de pénétrer un tant soit peu le texte. Au moins pourraient-ils lire les premiers chapitres et qui sait, se faire happer par l'intrigue. Même pas... Je veux bien que mon texte soit nul mais au moins qu'on me le dise !

Deuxième sentiment, très négatif, une envie d'arrêter de me consacrer aux autres. Je ne suis pas un contributeur intensif en Espace Lecture mais dans la mesure du possible, régulier. J'essaie d'envoyer deux commentaires par semaine et, quand je peux, sur les œuvres publiées aussi. Si les autres ne s'intéressent pas à moi pourquoi m'intéresserais-je à eux ? L'échange doit être à double sens sinon l'envie se tarit et l'amertume apparaît.

Enfin c'est toute ma participation sur Oniris qui est remise en cause. J'aime écrire de longues histoires qui me permettent d'approfondir mes personnages, de camper une ambiance, de développer un scénario. Je n'ai pas le souhait de produire des nouvelles formatées exprès pour les forums, courtes, concises, susceptibles de récolter plus de commentaires mais ne m'apportant rien sur une recherche littéraire personnelle.

Doute, rancœur, déception, il est sans doute temps que je prenne des vacances.

Contribution du : 30/06/2014 11:34
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Re : "Arborescence" ou le malheur des textes longs
Visiteur 
Bonjour Jano,

J'ai beaucoup de mal à lire des textes longs sur écran, je fini par avoir très mal aux yeux, il faut que ce texte touche dès le début pour pouvoir continuer à le lire entièrement. j'ai déjà lu de bonnes nouvelles littéraires, le hic c'est que certaines contiennent plusieurs chapitres et que je remets toujours à plus tard pour avoir le temps et l'envie de les lires tous et quand fin de compte je ne lis jamais, le mieux c'est de les imprimer, mais je n'ai pas d'imprimante hélas.

Donc oui j'avais commencé à lire votre nouvelle mais le début ne m'a pas plu, et vu la longueur c'était difficile pour moi de continuer, c'est peut-être de la paresse, pourtant je lis des romans mais pas sur écran. Mais ferais-je un bon commentaire à la fin? non je ne le pense pas car je n'aurais pas eu une bonne concentration, une bonne condition mentale pour relever les défauts, les qualités de votre nouvelle. Après c'est personnel, il y a bien des lecteurs qui aiment lire de longues nouvelles.

Contribution du : 30/06/2014 11:54
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Re : "Arborescence" ou le malheur des textes longs
Expert Onirien
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Bonjour Jano.

"Doute, rancœur, déception, il est sans doute temps que je prenne des vacances."

De nombreux lecteurs doivent de temps en temps éprouver ces sentiments et c'est juste pour apporter une once de baume que je prends part à votre réflexion un peu amère.
Vous êtes sur Oniris depuis de longues années et ce n'est sûrement pas la première fois que de tels sentiments vous animent.
De temps en temps on peut avoir envie de le dire.

Pour en revenir à votre nouvelle que j'ai lue hier au soir sans la commenter ( je ne commente pas les nouvelles pourtant j'en lis pas mal) la taille du texte ne m'a pas du tout rebuté d'autant plus que l'écriture accroche et ne donne pas envie d'abandonner la lecture. Tout au plus ai-je été très surpris par la fin, inattendue mais à mon avis plutôt mal trouvée.
Peut-être trop originale par rapport à tout ce qui précède ?
Je ne sais pas mais je peux vous assurer qu'à part cette chute tout le reste du texte m'a énormément plu.
Bonne journée.

Contribution du : 30/06/2014 12:34
_________________
Le temps est un poison
Tellement délicieux...
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Re : "Arborescence" ou le malheur des textes longs
Visiteur 
Salut Jano...

"Doute, rancœur, déception, il est sans doute temps que je prenne des vacances."


Je comprends votre déception mais au delà de la longueur de ce texte il faut aussi tenir compte de la catégorie pour expliquer ce qui vous semble être une défection généralisée du lecteur onirien...

J'en suis l'exemple vivant car totalement allergique à tout ce qui est science-fiction... alors qu'une nouvelle, par exemple historique, de quarante quatre mille signes ne me rebutera pas systématiquement...

Ca n'explique pas tout mais c'est certainement une autre raison de cette désaffection que j'espère passagère car le lectorat évolue en permanence quant à ses goûts, ici comme ailleurs.

Bonne continuation et... bonnes vacances !

Contribution du : 30/06/2014 13:17
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Re : "Arborescence" ou le malheur des textes longs
Maître W
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19/01/2008 01:44
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Ouais Jano, mon lapin (ok, elle est facile et bien naze), je te comprends. Mais que veux tu, les Oniriens sont des feignasses et sans le sou (visiblement, imprimer un document sur word est un challenge pour certains )

J'imerais bien t'aider, mais la SF, tu sais moi...

Repose toi bien


Widjet

Contribution du : 30/06/2014 13:56
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Re : "Arborescence" ou le malheur des textes longs
Visiteur 
Bonjour Jano,

M’est d’avis que ce n’est pas votre texte qui est en cause.
N’avez-vous jamais remarqué les silences inquiétants qui viennent à meubler l’espace après des jours et des jours de liesse sur Oniris ?
Il semblerait que la lune joue ici aussi son rôle d’influence sur les marées hautes, les marées basses… Votre nouvelle a été publiée un jour de marée basse, voilà tout !

Vous êtes impatient. Trop. Il faut savoir laisser le temps au temps.
Voyez-vous, ce qui me bloque souvent, c’est l’urgence que je sens autour de moi à lire, absolument lire et commenter dans la foulée, alors que je suis une lente de nature. J’ai besoin de me repaître d’un texte, de le digérer, le retourner, le laisser macérer dans un coin de mes sens pour qu’enfin il délivre les siens.
Sur Oniris je suis souvent stressée vu la cadence des nouveaux textes mis en ligne. J’aimerai tant pouvoir donner de l’attention à tout le monde, parce que c'est ainsi que je vis l'échange une fois que j'ai décidé de m'inscrire sur un site !

Je comprends le système qui est victime de son succès, pour autant il y a des jours où je n’ai qu’une envie, baisser les bras, fermer les yeux et laisser couler la rivière…

Tout cela pour vous dire que je viendrai vous lire et laisserai trace de mon passage si l’envie me reprend.

Ah ! que le poète est une âme sensible. Tel l’escargot il se recroqueville vite dans sa coquille dès qu’il se croit mal aimé.
Ne vous laissez tout de même pas entraîner jusqu’à l’aigreur et l’amertume.

A vous relire.

Cat
amicale

Contribution du : 30/06/2014 15:00
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Re : "Arborescence" ou le malheur des textes longs
Visiteur 
Citation :
" Quand j'ai envoyé ce texte de près de 43 000 caractères je me doutais bien qu'il recevrait peu de commentaires. La longueur d'un récit dicte le choix des lecteurs, c'est regrettable mais c'est ainsi et pas seulement sur Oniris."
"Le premier c'est une incompréhension devant cette forme de paresse des lecteurs qui visiblement s'arrêtent au nombre de caractères affichés et n'essaient pas de pénétrer un tant soit peu le texte."

Bonjour Jano,

Je suis étonné qu'ayant correctement identifié le choix des lecteurs et leur paresse, vous ayez proposé votre texte. Pas de quoi être désabusé, ni ressentir doute, rancœur, ou déception. Il s'agit juste d'une erreur marketing, et donc d'un produit non conforme aux attentes des lecteurs du site (vous allez voir, tout d'un coup tout le monde va rappliquer pour me contredire), voire même d'ailleurs, puisque vous élargissez le hamac de la paresse à la planète Internet.

Il me semble d'ailleurs que vous avez remporté le dernier concours de nouvelles, avec un texte de 9000 caractères. Votre talent ne semble donc pas être toujours mis en cause. A vous de vous poser les bonnes questions. Vous pouvez toujours essayer de vouloir transformer un monde "tweeter" en salon littéraire...
Pour ma part je considère qu'internet n'est pas adapté à des textes de plus de 20.000 caractères. Aujourd'hui, je dirais même 10.000. Oui, un texte doit être formaté pour son mode de diffusion. Sinon, attendez-vous à des désillusions. Regardez quels sont les textes qui attirent le plus grand nombre de visiteurs sur les nouvelles (je ne parle même pas de "lecteurs")... Vous aurez toujours quelqu'un qui vous dira "mais non, le longueur du texte n'a rien à voir, c'est juste la qualité qui compte..., regardez Untel ou Untel, son texte fait 50.000 caractères, et pourtant...". Les exceptions ne font pas la règle, et il est encore moins prouvé qu'un auteur soit beaucoup lu sur internet pour la seule qualité de ses textes... La mousse compte beaucoup, j'en sais quelque chose:))).
Nous avons très souvent eu cette discussion ici, et chaque fois un tas de lecteurs m'a désavoué, et chaque fois des auteurs continuent de se plaindre avec raison et de s'interroger sur les mêmes questions. Personnellement, il y a bien longtemps que je ne m'interroge plus à ce sujet, et je ne suis pas prêt de proposer à Oniris un texte de plus de 20.000 caractères.

Citation :
"Deuxième sentiment, très négatif, une envie d'arrêter de me consacrer aux autres. L'échange doit être à double sens sinon l'envie se tarit et l'amertume apparaît."

Là aussi, je me suis fait envoyer sur les roses quand je demandais une obligation de commenter X textes avant de pouvoir en proposer un soi-même. Comme vous le dites, il n'y a pas de communauté sans échange. Qu'est-ce que j'en ai à faire de commentaire un auteur qui vient juste ici pour avoir quelques avis sur ses textes? Vous me voyez en train de frapper à la porte de mes voisins pour leur proposer de tondre leur pelouse? On marche sur la tête.

Concernant votre texte, je cumule les handicaps. Je déteste la SF, j'aime détailler mes commentaires, et donc 40.000 caractères représentent un travail trop long (là encore, j'ai récemment proposé à un auteur de procéder par tranches, et il a gentiment décliné), et enfin (mais je sais que cet argument vous fait croire que je méprise les auteurs oniriens), j'ai trop de retard sur Tchekhov, Gogol, Carver, Zweig ou Poe, pour lire 40000 caractères d'un auteur amateur sur un écran. Votre exergue m'a déjà fait ouvrir la porte, et les noms de Kasem et Panom dans le premier paragraphe, ajoutés à l'ambiance et aux évènements, m'ont fait fuir définitivement. Je ne me voyais pas tout lire. Mais je ne suis pas client de SF, je n'interviens ici qu'à propos des questions que vous soulevez. Je suis d'accord sur tout ce que vous dites, la différence, c'est que moi j'ai tranché.

Bon courage, et bonnes vacances.

Ludi
en mode 40.000 caractères

Contribution du : 30/06/2014 16:18
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Re : "Arborescence" ou le malheur des textes longs
Visiteur 
Comme souvent, Ludi a raison. Je partage son pragmatisme.

Sur la toile, pour être lu, il faut être concis (ce qui ne veut pas dire seulement court, mais aussi percutant)
Il faut laisser un fort degré de liberté au lecteur et ouvrir son imagination plutôt que de la gaver.

Je pense que sur Internet, pour raconter une histoire, les formes les plus adaptées sont le fulgure (1500 caractères maxi) et la poésie narrative.

Ce serait d'ailleurs une bonne idée que d'ouvrir une catégorie "fulgures" dans la section "nouvelles"

Contribution du : 30/06/2014 16:41
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Re : "Arborescence" ou le malheur des textes longs
Visiteur 
Tizef,

Vous me faites plaisir avec vos " fulgures ", parce que j'avais moi-même proposé une catégorie Micro Nouvelles de 5000 caractères maximum. Haro sur le baudet, on ne voyait pas l'intėrêt d'en faire une catégorie à part...
Je pense que Oniris ne sait pas s'adapter assez vite à la demande ni à son évolution. C'est bien dommage, quand on a autant d'avance sur la correction et la sélection des textes, ainsi que sur les commentaires...

Ludi
en mode fulgure

Contribution du : 30/06/2014 17:05
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Re : "Arborescence" ou le malheur des textes longs
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On peut faire du court ici et ailleurs, on ne peut pas trop faire du long ailleurs.

Les points de vue quantitatifs occultent l'intensité des lectures, la "traine" qu'elles peuvent avoir ou pas.

On ne fera pas lire 8 textes de 5000 caractères en en enlevant un de 40 000.

En publiant Les gentianes pourpres en 2007 avec 184 270 caractères, Oniris a peut-être permis au texte de Jano de trouver quand même trois lecteurs aujourd'hui. Il reste au titre du texte plusieurs jours d''exposition en page d'accueil en plus.

Je crois que le plus long fait lire le plus court, qu'il lui donne une bonne image "littéraire", la poésie en est un sacré exemple par ici.

Le court fait fast food et site d'auteurs pour les auteurs, où on peut faire sa promo facilement, son marketingue... tournée de pognées, visite au marché locale, distribution d'amalgames passe-partout.

Donc, moi j'écris court mais je voudrais que des auteurs qui font du longs continuent de venir engranger des déceptions sur Oniris, sinon, j'ai bien peur que plus personne ne me lise jamais.

Allez Jano, quoi, fait pas ta p...

Sans toi on ne verra plus que des modes d'emploi pour meubles ikea.


Contribution du : 30/06/2014 17:15
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Un Fleuve
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