Un grand merci à Oniris pour avoir accepté la publication de ce texte. Celui-ci a été écrit à travers des flashs, des images et une réflexion sur les instants qui peuvent précéder notre mort. Un tout dernier moment pour d'ultimes pensées et des visions fantasmagoriques qui traduisent à la fois, le bilan, l'apaisement et la peur. J'imagine que la vie semble dérisoire ou moment du trépas et se transforme en vulgaire souvenir.

@Hananke : Merci pour ton commentaire, tu as bien analysé l'idée générale du texte.

@RB : Merci beaucoup et je suis heureux que tu es noté ce passage :" quelle passion "qui sera là" jeter le dernier regard". C'est question angoissante pour beaucoup de monde ou de simples amants : lequel des deux regardera l'autre mourir. Aura t-on seulement la chance d'avoir un regard apaisant, amoureux ou amical lors de notre trépas ? Ou n'aura t-on que la vision d'un plafond blanc et froid ?

@HELLIAN : Je suis heureux si le texte t'a plu, même si je ne comprend pas cette remarque : "J'aurais aimé ressentir quelque chose de l'ordre de l'inachèvement pré- chaotique." Merci de m'expliquer plus concrètement.

@Robot : Merci pour ton commentaire et d'avoir cité cette phrase que j'aime beaucoup : "Des crânes soumis sous la rotonde, le vin piqué, la moisissure décore les assiettes. Le déjeuner des morts. Ici l’avenir n’est pas venu, il a laissé vivre le néant. Le temps se repose, il dort à l’ombre d’un buisson, dans l’herbe fraîche d’un éternel printemps", elle m'est venu sous la forme d'un flash alors que je sirotais une bière dans le Marais à Paris devant une bâtisse du moyen-âge qui portait le nom "la maison du faucheur".
Pour "Les génies meurent comme les idiots", c'est une évidence que j'ai voulu rappeler pour introduire l'idée qui suit par cette phrase : "Les mots n’existent plus, le talent et la bêtise se confondent dans la banalité de leurs cendres." Une petite moquerie pour ceux qui se prennent pour des génies...

@Ellon : Merci beaucoup !

Je m'explique : Le sujet est pour le moins crépusculaire avec moult interrogation sur l'après. En d'autres termes, la seule certitude que nous ayons est celle d'un chaos de la chair et du vivant. Il s'en déduit que le questionnement lui-même est d'ordre chaotique, entre espoir, désespoir et résignation. C'est pourquoi le côté un peu léché de l'écriture ne me semble pas tout à fait en phase avec le fond et que quelque chose d'un peu plus rude et rudoyant du lecteur, quitte à tenter certaines audaces de style et de tournures m'aurait intéressé.

Cordialement

Merci de l'avoir posée dans votre texte, Agueev. C'est effectivement une question importante à mes yeux.