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Pierre Corolleur vous remercie...
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Bonsoir à toutes et tous, et tout d’abord merci au CE d’avoir bien voulu publier ce sonnet dédié à tous les marins-pêcheurs, d’Iroise et d’ailleurs, de hier et d’aujourd’hui… mais surtout de hier.
Un grand merci également aux lecteurs et commentateurs qui se sont arrêtés sur ce portrait représentatif de ce que fut la vie de ces hommes qui n’avaient pas le choix car il fallait sortir par tous les temps pour nourrir la famille, souvent nombreuse à cette époque…
Du milieu du XIXème siècle à la fin du XXème, la liste des Péris en mer à la pointe de Bretagne est longue, très longue, trop longue.
J’ai choisi la photographie de Pierre Corolleur pour donner corps à ce texte, un pêcheur local qui montait également le canot de sauvetage de Portsall et s’était souvent illustré dans les secours en mer avant de disparaitre corps et biens avec ses deux fils sur le bateau familial au cours de l’hiver 1909.
Aujourd’hui, si les conditions de mer n’ont pas changé, le matériel de pêche a évolué, la Société Nationale de Sauvetage en Mer est bien équipée et toujours sur le qui-vive, et les petits pêcheurs d’antan ont quasiment disparus de notre côte.
Le danger est toujours là mais le « Il faut qu’il sorte, il faut qu’il aille » de Victor Hugo n’est plus vraiment d’actualité…

Et voici les réponses à vos commentaires…

@ Ioledane. J’avoue que ce premier commentaire sur la liste m’a quelque peu refroidi mais votre franchise vous fait honneur. Vous n’y avez pas trouvé le souffle poétique que vous attendiez et vous m’en voyez désolé. Des clichés dites-vous ? C’est mon côté photographe qui doit être responsable de cet état de fait. Je vous accorde que j’ai usé et abusé de points de suspension, c’est mon pêché mignon mais je me soigne. Quoi qu’il en soit, merci pour votre passage.

@Lulu… Je t’ai appris ce qu’était « casser sa bouffarde », une expression populaire que l’on entend souvent par ici. Merci pour tes félicitations

@papipoete

C‘est vrai papi, le vocabulaire de ce sonnet ne nécessitait pas l’aide de Robert ou autre Larousse, ce qui n’est pas toujours le cas dans mes écrits. Il faut dire que par chez moi on parle plutôt simple, en breton comme en français ! Très heureux que tu aies apprécié et merci pour ton passage.

@leni
Gaston, ami fidèle, que te dire sinon merci ? Ça t’a rappelé Sein, c’est normal, c’est encore l’Iroise…
Merci pour ton com. qui m’a fait chaud au cœur.

@Pimpette

J’ai été très heureux de te faire apprécier un « classique » ! Comme quoi, la forme ne fait pas tout quoi qu’en disent certains… Le dernier vers, vois-tu, m’est venu seulement après qu’Oniris m’ait renvoyé le texte une première fois pour faute de rime. Ca n’arrive pas qu’aux autres !
Merci pour ton passage.

@ lala

Merci pour ce commentaire ! La mélodie, si mélodie il y a, ne se voulait pas douce mais simplement réaliste, sans pathos inutile. Il ne s’agissait pas de réécrire les Pauvres gens du Père Hugo mais de brosser un portrait commun à tous les pêcheurs de cette époque.

@ Hananke

Non, la camarde ne règne pas que sur les eaux d’Iroise mais ça a longtemps été un de ses terrains de prédilection, c’est ce que j’ai voulu faire ressortir. Merci collègue pour ce commentaire.

@ Automnale.

Je t’ai fait vibrer ? Bigre, je ne pensais pas que c’était encore en mon pouvoir ! Ceci dit, ton commentaire m’a vraiment touché. Je sais que tu aimes la mer et si j’en crois les références affichées dans ce com. plus qu’un amour c’est une passion.
En tout cas je suis ravi que ce sonnet ainsi que la photo de Pierre Corolleur t’aient émue à ce point.
Merci chère amie ;

@TheDreamer

Je ne pouvais écrire sur ce sujet sans penser à V. Hugo dont les œuvres complètes trônent en bonne place chez moi. Entre fatalité et humour grinçant, dites-vous… Oui et non ! La fatalité certes, l’humour grinçant concernant la religion, peut-être un peu mais sans vraiment le chercher ;
Je vous remercie pour votre passage.

@ tizef

Salut, pays ! La mer tu la connais mieux que moi et même si ce n’est pas précisé, il s’agit bien sûr, et c’est tant mieux, d’une époque révolue… ou presque ! Il y aura toujours des drames de la mer mais plus de gosses embarqués à dix ans ! Merci zef…


@ Robot

Merci collègue pour cet élogieux commentaire.
C’est vrai, j’ai changé un peu de registre mais j’avais par le passé proposé Les Pigouillers et Pen ar bed, deux sonnets de la même veine. C’est souvent l’occasion qui fait le larron et ce dernier texte est né d’une conversation avec un ancien mousse de pêche dont le père a disparu en mer d’Iroise quand le môme avait dix ans. A 78 ans, il avait encore les larmes aux yeux en évoquant ce passé. Ce vieux copain s’appelle François Lemeur et m’avait inspiré Le marcheur de l’estran voilà quelques années.
Voilà la genèse de mes quatorze vers écrits à la mémoire des gens de mer.

@Pivoine

Vous avez parfaitement résumé ce que j’ai voulu transmettre, sobrement, pudiquement.
Merci pour votre passage en mer d’Iroise.

@ Chimen

Salut Gigi ! Comme tu l’as remarqué j’ai suivi tes conseils concernant « défiant » ainsi que le titre au singulier et je t’en remercie car c’était la meilleure façon de l’écrire.
La comparaison avec ton monde paysan tient la route… Il y avait des points communs entre ces deux communautés mais aussi une rivalité de tous les jours, les pêcheurs voyant les agriculteurs comme des nantis. Cette rivalité existe d’ailleurs toujours entre le bourg et le port.

@ PIZZICATO

Une écriture sans fioritures comme l’était ce monde maritime. Tu as bien vu mais c’est venu naturellement après réflexion car dans un premier temps j’avais invité Baudelaire et son Homme et la mer mais ça sonnait faux. Merci pour ton com. ô chanteur de charme !

@Corbivan

Merci pour ce commentaire qui m’a vraiment fait plaisir… C’est vrai que la gravure et le texte se complètent plutôt bien.

@Marite

Hello Marite ! Merci pour ton com. ainsi que pour les remarques concernant le titre qui présentait dans un premier temps mon pêcheur au pluriel. Le singulier est plus logique comme me l’avait fait également remarquer Chimen.

@Wall-E

Pour info cher collègue mes pêcheurs d’Iroise n’étaient pas des Terre-Neuvas mais de simples pêcheurs côtiers… Même métier sous des latitudes différentes et mêmes dangers face à la mer…
Ca n’enlève rien au plaisir que j’ai pris à lire votre commentaire pour lequel je vous remercie chaleureusement.

@ Fabien… Merci pour votre passage en mer d’Iroise en vous souhaitant la bienvenue sur Oniris.
Au plaisir de vous lire…

@ pieralun

Ton commentaire m’a vraiment fait plaisir. Je sais que tu n’apprécies pas toujours mes dérapages comico-classiques et je peux le comprendre. Cette fois-ci changement de registre, on est dans le sérieux et je sais que ça te convient mieux.
Ne t’inquiète pas pour le qu’en-dira- t-on… Je te sais honnête et tu n’as jamais hésité à me dire ce que tu pensais de mes écrits, en bien ou en mal, et c’est très bien ainsi ! Merci pieralun


Et bien nous y voilà, je crois avoir fait le tour mais je reste à votre disposition pour toutes autres questions.

Les pêcheurs d’Iroise et moi-même vous remercions pour votre chaleureux accueil !

A une fois prochaine en vous souhaitant une bonne soirée.

Contribution du : 21/08/2015 22:13
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Re : Pierre Corolleur vous remercie...
Visiteur 
Alexandre

Tes remerciements me touchent mais les mérité-je vraiment ? La poésie est un loisir que nous partageons. Alors, quand je vois un détail qui puisse faire plaisir, ça me semble tout naturel de le suggérer.

Au plaisir d’échanger nos points de vue.

Gigi / Chimen, selon les situations

Contribution du : 22/08/2015 13:51
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Re : Pierre Corolleur vous remercie...
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Bonjour Alexandre,
J'ignorais être la première à commenter ce texte ... et je n'imaginais pas être autant en décalage avec les autres commentateurs. Pour autant comme évoqué en mp je ne triche pas sur mon ressenti. Peut-être aussi, ayant reconnu votre plume, me suis-je laissé influencer inconsciemment par le reste de votre production : d'habitude je trouve à chaque fois un vrai "plus" d'humour et/ou d'émotion dans votre travail toujours de qualité, et là cela n'a pas été le cas, d'où probablement ma déception (réflexion que je me suis faite a posteriori ...). Comme quoi tout cela est nécessairement très subjectif.
Au plaisir de vous relire bientôt en tout cas.
Ioledane

Contribution du : 22/08/2015 15:53
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Re : Pierre Corolleur vous remercie...
Visiteur 
@ Chimen... Mes remerciements sont sincères et ta suggestion était on ne peut plus logique tout comme celle concernant le "final" de mon aiguillette si tu vois ce que je veux dire !
Bonne soirée Gigi !


@ Ioledane. Chère amie, (si vous permettez) tout ceci est de l'histoire ancienne et comme il se dit en Afrique : Il n'y a pas de nuages entre vous et moi.
Votre commentaire était sincère et formulé avec beaucoup de tact, je n'en demande pas plus.

En vous souhaitant une bonne soirée, Alexandre, l'un de vos admirateurs.

Contribution du : 22/08/2015 16:58
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Re : Pierre Corolleur vous remercie...
Visiteur 
Suite...

@Blacksad

Bonjour et merci pour votre commentaire.
Effectivement j’avais aussi songé dans un premier temps à L’homme et la mer et Baudelaire figurait dans le tercet final mais ça ne collait pas avec ce portrait et ça faisait un poil pompeux.
J’aurais évidemment pu inverser la mort et la mer, le problème de la rime n’étant pas insoluble mais ça impliquait de changer « défier » en « sillonner » ou quelque chose de ce genre.
Mer et amer sont bien sûr des rimes que l’on retrouve couramment mais je pense qu’ici ces deux mots sont leur place.

@ Francis

Merci pour votre passage et votre commentaire… C’est vrai que dans certaines régions côtières on trouve encore quelques pêcheurs de ce type mais les conditions matérielles et de sécurité ont fort heureusement évolué et l’ère des canots en bois et de la pêche familiale dans les pires conditions est bien révolue. Au plaisir de vous lire Francis.

@ Arielle

Bonjour Arielle et merci, non seulement pour ton passage mais aussi pour cette photo qui illustre si bien le moussaillon d’alors. La bouffarde était de mise dès le plus jeune âge, ce qui peut surprendre mais c’était pourtant la vérité. Autres temps, autres mœurs… Notre ministre de la santé risque d’en faire une jaunisse !

Contribution du : 23/08/2015 12:40
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Re : Pierre Corolleur vous remercie...
Chevalier d'Oniris
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20/05/2012 15:33
De Calvados
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Membres Oniris
Auteurs
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Post(s): 1784
Hors Ligne
Bonjour

Bien sûr, je ne proposais pas d'inclure Baudelaire dans votre texte mais sa tonalité (et sa qualité) m'y ont fait songer, ce qui est plutôt bon signe =)

Pour la rime mer/amer, je la trouve ici intelligente puisque l'amer est utilisé de façon à la fois originale et fort adaptée pour le coup.

Contribution du : 23/08/2015 12:54
_________________
Ecrire, c'est raconter des histoires. Le reste c'est de la littérature.
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Re : Pierre Corolleur vous remercie...
Visiteur 
@ Mona... Ton passage en mer d'Iroise et ce commentaire me font vraiment plaisir... mais, tout comme mon copain le sonnettiste dont je parlais voilà peu, je répondrai sans fausse modestie :

Libre comme le vent, sans le moindre clin d’œil
À la célébrité dont j’ai tôt fait le deuil,
Si mes cent six sonnets, sans césars ni censure,

Ne mènent à la gloire et la postérité,
Ils prouvent tout au moins qu’un vieil âne bâté
Peut tracer son chemin d’hémistiche en césure…


Au plaisir, chère Mona et encore merci !

Contribution du : 23/08/2015 17:07
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