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Bribes : remerciements, suites...et fin...
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Merci à tous ceux qui ont pris la peine de me lire et de commenter leur lecture.

Iloa dit : 'Votre texte porte bien son titre ', en effet c’est un patchwork d’émotions et de pensées, mêlé de souvenirs, de constats et de souhaits notés, d’une manière plus ou moins poétique, au fil des jours sur une période d’une ou deux semaines il y a déjà un certain temps.
Est-ce que tout cela fait un poème ? Je n’en suis pas sûr, justement à cause de cet éclatement, ce manque d’idée conductrice, ou ce trop plein d’idées (sachant qu’à partir de 2 ça peut poser problème).

Ce que j’ai compris (enfin !), grâce au commentaire de Pussicat qui dit : "Le problème avec ce genre de texte, c’est le temps… le temps qui passe, l’investissement, et il est lent, le temps qui passe, et il est grand, l’investissement que tu demandes au lecteur…" en effet ce n’est pas évident, moi-même je ne crois pas que j’aurais eu la patience de lire ce texte venant d’un autre…c’est dire ma gratitude à ceux que cela n’a pas rebuté complètement.

À me demander si j’ai écrit cela pour le faire lire…je n’en suis pas sûr du tout, mais au vu de la forme poétique je m’étais dit "Chouette, j’ai écris un poème !".
En fait, je l’avais juste écrit un peu comme un journal assez intime, d’où l’incipit.

Vincendix dit : "Des interrogations qui ne trouveront aucune réponse valable à mon avis, combien de choses nous échappent! " entièrement d'accord avec vous, mais si on les pense comme réponses à donner alors ?

Promis, le prochain texte que je proposerai sera beaucoup plus court.

Corbivan

PS...finalement je me dis que je ne me suis pas foulé la rate dans ces remerciements...donc pour ceux qui ont pris le temps de décortiquer le bazar...voilà mon explication des versets…

I
le malheur forcément si la vie continue on peut en attendre. La femme m'éveillant fait référence à une rencontre fascinante qui finalement s'est révélée un feu de paille mais un feu assez brulant (et pourtant platonique) quand même...ensuite s'invite un souvenir du temps où gamin j'accompagnais ou j'allais chercher mon père au bistrot où les adultes jouaient aux quilles ou aux cartes avec force hauts cris...et pas mal de boissons aussi. Alors Dieu comme symbole de tout ce qu'on veut y mettre sauf d'un dieu personnel, oui ce dieu qu'est-ce qu'il fait. Rien bien sûr (pour moi) mais moi qu'est-ce que je fais pour lui ?

II
Et la vie continue...comme on peut...mais la dualité bien/mal en soi...fatigue...et on se prend à aspirer à une forme de sérénité, au-delà du bien et du mal ou pile entre les deux...vue sous un certain angle – peut-être laissant aller l'imaginaire c'est à dire en se donnant un espace de liberté – c'est plus facile, mais doit-on rêver au risque de fuir la réalité ? Et sans rêver est-ce que la réalité que l'on perçoit suffit à donner du sens ? Au fond je pense que oui mais à moi en tout cas ça me paraît demander beaucoup de courage ou plus simplement d'énergie ou de vitalité.
Et la sexualité comme tentative parfois désespérée de s'enfuir, de mourir, de s'oublier enfin...enfin paisibles.

III
une flaque d'eau où le ciel se reflète...quand j'étais enfant me fascinait, comme des océans ou des lacs miniatures, et cette odeur d'entrailles de poisson qui flottait dans l'air humide m'a renvoyé à mes parties de pêche à la ligne en compagnie de mon père. On a eu de bons moments paisibles aussi...et puis d'odeur en souvenir voici la forge de la ferme d’à-côté où avec mon pote on bricolait arc et flèches à base de baguettes à souder qu'on meulait au milieu des fers à cheval et des pièces de moteurs au parfum de gas-oil…

IV
Scène vue et revue des gens qui jouent dans les cafés sur des machines au solitaire ou à d'autres jeux tout aussi inutiles sinon à tuer le temps...ce qui est très con quand le temps nous est si compté.
Le pourquoi de cet ennui qu'on meuble de jeux sans issues.
Mais alors ce gosse ou les autres qui sont livrés à eux-mêmes, qui s'ennuient et que dans les cas extrêmes des adultes abusent.
Et les derniers vers pour tous ces connards qui se font les apologues d'un certain mal, comme la pédophilie et d'autres expériences qui a mon sens ne sont pas à faire par des enfants.
Moi, j'affirme simplement qu'il y a du mal et du bien et si parfois il est difficile de trancher, le promouvoir par pose ou conviction ou simplement par goût ou vice me donne envie de gerber, et moi qui suis essentiellement pacifique, là j'avoue que donner des baffes ne me déplairait pas.

V
Ça c'est moi qui ais parfois du mal avec mes morts, surtout à cette époque (de l'écriture de Bribes) où pourtant j'en avais moins...et donc oui comment faire pour se sentir vraiment vivre ? D'aucun n'ont pas besoin de se poser la question, mais à d'autres cette question est essentielle. C'est ainsi, ça j'en suis sûr, pour le reste je n'ai pas encore la réponse définitive.

VI
Là une scène vécue...et toujours cette question : à quoi ça sert de vivre ça, cette absurdité, d'alimenter cet appétit de vivre comme on brûlerait, comme un feu de paille (mais j'y reviens) ?

VII
Auprès de ma blonde...enfin !

VIII
Finalement auprès de ma blonde c'est pas gagné d'avance...le temps passe, l'amour chancelle, s'use, vraiment même l'amour serait mortel ? Ben non, on peut vouloir (pouvoir, donner) la compassion qui est l'amour au degré au-dessus (pour ma conception car désintéressée et profondément humaine (pas qu'humaine d'ailleurs)) et puis l'éthique : au sens de réfléchir, de poser un guide pour aller vers le bien, récurrence de la question du bien et du mal, importante pour moi car il me semble avoir côtoyé le mal de près, moins que certains et plus que d'autres mais ce qui est le plus compliqué c'est le mal que soi-même on peut avoir commis ou se savoir être capable de commettre.
La solution : ce feu vivant qui ressuscite c'est l'amour et plus encore que l'amour érotique la compassion, la pitié, mais aussi l'érotisme qui débouche aussi sur la vie et sur l'union.
Comme relevé par l'un ou l'autre...pas près de trouver des réponses…mais la vie c'est fascinant quand c'est pas trop flippant. Ce mix de complexité et d'harmonie m'interroge.

***
c'est vrai qu'il est long ce poème…courage !
***

IX
la Voie du Tao : équilibre entre le bien et le mal, acceptation, réduction des conflits, etc...c'est juste vivre en faisant confiance à la vie et à la mort du coup...mais paisiblement, rassuré en quelque sorte, tout en gardant les yeux ouverts sur le réel.

X
un mini testament...je me dis souvent que je voudrais mourir en paix et que ceux qui me survivront en soient sûrs et de surcroît que la vie leur soit douce...le plus douce et aimante possible.

XI
conclusion ? En réalité j'ai écrit une suite dans la foulée de ces Bribes alors les voici car je ne tiens pas à les publier mais cette suite concluait deux années d'écrits très inégaux…ce qui était important était le tout dernier vers. Depuis j'ai un peu relâché le questionnement.
Ouf c'est fini, enfin pour les intrépides et les amateurs voici la fin de l'histoire écrite vers 2005...

Visages

I

Un humanisme dans les mouvances du sable
Un surhumain console le chien le lombric la feuille tombée

Des courants ascendants accompagnent l’homme de demain
D’autres courants descendants lui barrent la route

Eclore à la musique de l’autre
Eclore à la musique
Oh ! Eclore encore à chaque aurore d’un regard de bête
Qui te croise dans ce bois vivant d’arbres qui te consolent
De coléoptères fébriles qui brillent comme les lucioles
D’enfants crapauds qui bondissent partout sous tes pas
D’éparpillé que le hêtre à recomposé

La paix de l’esprit rompu se regarde dans l’arbre
Qui se regarde dans le ciel ou sur la mare

La paix s’appelle Communiée
Elle est belle

II

Terres cubiques
Os glacés
Masques aux paupières amovibles
Yeux domptés
Regards-cires
Méthamiel est un ange inconnu organisant mon visage
En vue de Toi
Toi tu es

III

Les poèmes bribes évacuent
Le limon de mes nuits
Revisitées de jour
A la lumière de cette douleur
Dont tu ne peux croire
Qu’elle m’illumine encore
D’espoirs translucides

IV

L’adolescente langueur me revient
Aussi comme un prélude en Si
Si on te disait vraiment ce que nous
Ferons de cette vie qui ne nous a jamais
Oh ! Non ! Jamais appartenue,
J’aurais peur.

V

Moi aussi j’ai mis dans tes mains mes songes

VI

Poussière trouée de jours étincelants

VII

Des hélicoptères éjaculent
Soutenant le pouvoir des hommes
De toutes les couleurs
Sous les femmes
Ils pleurent

VIII

Quand septembre me favorise
Je suis l’œil de l’animal
Le nœud d’un bois fermé de force
Se dénouant

IX

Machines subalternes
Masques enfouis
Le fard est inutile
L’air suffit
Rien n’épuise plus
Cette guerre est finie
Nous sommes redevenus nous-mêmes

Contribution du : 30/12/2015 15:09
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