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Copyleft
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Vos commentaires admiratifs vont à Leverbal, l'auteur des répliques de Maxime. Copyleft est au départ un pamphlet signé Leverbal, que j'ai mis dans la bouche des personnages avec l'accord de l'auteur. J'ai croisé Leverbal sur feu Wikipen, ce wiki du littéraire, première pierre de la grande révolution annoncée dans Copyleft, où chacun selon le principe du wiki pouvait modifier le texte des autres, notamment une pièce de théâtre où chaque auteur pilotait un personnage. Au début, je voulais tourner en dérision le pamphlet de Leverbal et puis, je me suis rendu compte que j'obtenais un dialogue énergique, susceptible d'intéresser des tiers, et j'ai modifié les personnages dans le sens d'une lecture ouverte aux tiers.

Bidis me suggère d'ajouter un quatrième personnage (un deuxième auteur refusé ?), merci pour cette idée.

J'ai mis doublement en abyme Leverbal par mon propre procédé de récupération/personnalisation et la publication sur Oniris d'un texte sur la révolution littéraire, comme l'a très bien montré David. J'ai été emballé par l'idée de faire de Maxime un personnage, avec une personnalité au dynamisme frôlant l'explosion de la bouilloire. Je suis d'accord avec David : Maxime est génial, d'ailleurs Leverbal est un surdoué je crois mais il ne faut pas le faire rougir... Leverbal, je t'invite à répondre aux éloges qui te reviennent...

Sur le contenu de la pensée de Maxime, je la trouve très documentée, peut-être justement un peu déjantée avec (pour comble de récupération aveugle !) des passages que je n'ai jamais compris notamment sur la fin, mais pourquoi pas visionnaire ?

Un salut à Sylvano le modérateur de Wikipen dont le flegme m'a inspiré Sylvain, et qui se trouve peut-être sur Oniris, qui sait ? --- et à moi-même, Monsieur Messina l'otage devenu Malaussène pour le clin d'œil à Pennac, que vous avez déjà relevé.

Brume, effectivement, Maxime voulant mettre les points sur les i pour se venger dérive vers le bourrage de crâne...

Aldenor, vous dites ne pas voir le lien entre la comparaison édition traditionnelle/édition Internet et le refus du texte de Maxime par Malaussène. Je vois interprétations au refus éditorial. Soit Maxime est un présomptueux insupportable qui venge sa mise à l'écart en rêvant une révolution du milieu littéraire par Internet soit c'est un visionnaire qui n'a pas été compris par Malaussène, symbole de l'édition papier traditionnelle (Gallimard emblématique comme le note David) que fustige le discours de Maxime. C'est une sorte d'ultrasolution où le problème de percer chez Gallimard devient anecdotique et symptomatique d'une nécessité de changer de civilisation, et les deux sont mis en balance. En effet, beaucoup de génies, d'auteurs maudits ont été négligés par leurs contemporains et sont considérés par l'école et le ministère de la culture comme des auteurs majeurs. C'est même devenu une figure classique et a contrario un piège pour le petit auteur qui se croit génial justement parce que personne ne le lit, estimant qu'il suffit d'être mis à l'écart pour avoir le génie d'un "maudit" comme Baudelaire ou Rimbaud. Même La Fontaine, classique entre les classiques, qui n'est pas un "maudit", a eu une vie calamiteuse alors que de nos jours il serait milliardaire vu les produits dérivés. Aussi, le texte ne dit pas -- parce que je ne sais pas ce qui va arriver dans les dizaines d'années à venir et que je n'ai pas lu la production littéraire de Maxime -- si Maxime est un génie incompris ou un petit prétentieux. Mais je prends une option en publiant ce texte sur Oniris comme un étendard adressé ax générations futures qui se réclameront peut-être un jour de l'analyse de Leverbal ! Mais que je n'aie pas lu l'oeuvre littéraire de Maxime, c'est remplacé par la qualité de son discours intellectuel qui suggère un auteur plus intéressant . En effet, ce qu'a écrit cet "anonyme" de Leverbal, je ne l'ai jamais lu dans un article signé d'un journaliste reconnu ; pourquoi ? parce que ce journaliste serait issu du milieu que Leverbal entend dépasser comme auteur lambda. Aussi Leverbal que je mets à l'honneur... incarne comme l'a très bien dit David à propos de Maxime cette graine nouvelle que les "majors" ou assimilés ne voient pas par conformisme et qui préfigure la puissance d'Internet. En effet, après avoir lu le discours de Maxime, que donc je n'ai pas écrit personnellement, on ne peut que trouver évident la présence de génies sur Internet, sachant que la société en général ne reconnaît pas ses maîtres, fascinée qu'elle est par les mondanités (même si Gallimard ce n'est quand même pas la télé-réalité de TF1). Je trouve très intéressant qu'Amélie Nothomb (vérité ou promotion par l'humilité), inondée de succès, se vive comme un auteur modeste qui n'écrira jamais pour la postérité. Et en effet, les romans d'Amélie Nothomb ont cette grâce et cette efficacité qui en font comprendre le succès, ce sont comme des sucreries irrésistibles et loin de moi l'idée que je pourrais en faire le centième ou que l'art des sucreries serait mineur. Il y a des auteurs contemporains plus profonds, avec un succès moindre, ce qui est déjà un signe du décrochement entre le succès et l'intérêt. Aussi que le génie du XXIe siècle littéraire français, révélant l'âme de notre époque, avec un esprit de synthèse hors du commun pour cette époque marquée par l'éclatement des styles et la purée de poix intellectuelle où chaque auteur récuse son voisinage jusque dans les informations de base, né en 1992 dans la campagne à 50 km de Saint-Etienne, dans la détresse ou le mépris qu eles surdoués s'attirent toujours, dans cette soif de montrer l'humanité à l'humanité pour la rendre meilleure, par amour, conscient de l'inutilité parfaite d'envoyer ses premiers romans déjà chefs-d'oeuvre plus importants à eux seuls que l'inondation des rentrées littéraires parisiennes, car le comité de lecture de Gallimard, c'est un premier barrage d'étudiants stagiaires que seuls les auteurs mondains qui ont des "contacts" peuvent emjamber... n'a pu que publier sur Internet.

Je me souviens d'une jeune fille sur un site de publication, elle avait envoyé un pdf de 80 pages. Personne ne l'a lu : zéro vue. Je crois que c'est de cet ordre-là et que notre génie, même nous sur Oniris, nous l'avons nous-mêmes perdus, et pourtant élevé à coup d'ateliers d'écriture en ligne, de solidarité, de mise à l'écart aussi, car l'incompréhension des majors se décline aussi dans une mesure moindre sur Oniris.

Le génie n'est pas forcément évident : une telle évidence n'est perçue comme telle qu'à la faveur d'un événement particulier. Par contre, je crois que si le monde de l'édition traditionnel n'est pas en mesure d'accueillir ce génie, Internet saurait le faire, car la société est devenue puissante. Si "Gallimard" était une consécration, notre génie émergerait forcément de la masse des écrivaillions, qu'il connaître mieux que personne, avec amour et ironie peut-être. Pourquoi ? Parce que l'écriture sur Internet même maîtrisée même saluée a quelque chose de triste : oui c'est promotionnel de dire qu'on est joyeux... mais au final on se retrouve tout seul et l'aventure humaine que permet Oniris, unique dans l'histoire de l'humanité, a quelque chose de fantomatique qui tient à sa nature numérique et au fait que nous n'en sommes qu'au début du numérique, maladroits dans nos utilisations, sans doute des butors ; c'est un ressenti personnel mais pour prendre Widjet qui m'a semblé un des auteurs les plus en vue et plumés d'Oniris, eh bien, il rame et trouve son succès bien modeste. Car ce ne sont que des mots sans conséquences ! Au plaisir éphémère ! Alors que notre génie, mais serait-ce bien le nôtre ou ne serait-on pas ses précurseurs involontaires, vite imités, vite absorbés, dirait des choses de l'autre monde, celui qui est sous nos yeux mais que nous ne voyons pas par manque d'intelligence, par manque d'amour, par absence de bénédiction divine. Mais oui, bien sûr que ce génie passe sa vie sur Internet à éplucher tous nos textes ! Est-il discret, multiforme ? Poste-t-il des textes-tests à dessein très inférieurs à ses capacités ? Car si c'est le cas, il connaît très bien Oniris, le meilleur site de publication amateur en français, cette langue qui attire le plus d'écrivaillons. Certes, l'explosion actuelle des écrivaillons veut dire quelque chose :
- désir d'être bien notés par des professeurs de français déguisés
- besoin d'exprimer sa souffrance
- désir d'imiter les stars de la télévision
- prestige de la littérature en France
- désir mimétique
- besoin d'écrire au lieu de vivre, l'action étant difficile
- et tous les besoins légitimes exprimés dans les forums notamment celui "pourquoi écrivez-vous ?"

Internet n'a dit que le millième de ce qu'il avait à dire en littérature, de même que certaines vidéos un jour seront meilleures que les films diffusés dans les salles obscures. Beaucoup de productions sont l'apanage d'Internet, je pense à mes vidéos préférées de musique classique avec la partition qui défile : seul l'ordinateur pouvait faire une chose pareille, réunissant des compétences rares sans passer par les effets des rencontres mondaines. En matière d'effets littéraires, l'électronique n'a fait qu'imiter le raditionnel pour le moment sauf oublid e ma part. Nico le webmestre a édité un poème où les vers apparaissent quand on passe dessus la souris. Cette technique pourrait donner lieu à un genre. Wikipen lui-même amorçait la création de pièces collectives et mouvantes. Oniris présente l'avantage déjà exposé dans le texte de Maxime de mettre en contact les auteurs et les lecteurs et d'organiser les relations entre commentaires et textes littéraires. Il y aura d'autres techniques, sans doute, fondues dans l'art du génie annoncé par Arsinor !

David, ma réplique préférée, c'est "à la fin, il y avait une bonne symbiose, j'ai trouvé".

Contribution du : 16/07/2017 15:47
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Re : Copyleft
Maître W
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Arsinor a écrit :
Widjet qui m'a semblé un des auteurs les plus en vue et plumés d'Oniris, eh bien, il rame et trouve son succès bien modeste. .


Je constate que dans un passé lointain (5 ans voire plus), mes textes étaient en effet appréciés par la majorité. C'est beaucoup moins le cas, aujourd'hui, c'est indéniable (mon dernier 3 plumes remontent à de nombreuses années).
Les raisons sont multiples.
C'est ainsi.

Ca m'empêche pas de continuer.
Puisque le plaisir (de raconter) est toujours là.

W
(auteur rameur)

Contribution du : 16/07/2017 20:30
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Re : Copyleft
Visiteur 
Tu pratiques "l'accroche" ce que ne font pas les textes plumés que j'ai lus récemment. C'est souvent laborieux sur Oniris, il faut s'accrocher pour parfois se mettre enfin à *comprendre*. Au bout de dix minutes, tu te dis "ah d'accord...", alors qu'un texte devrait faire mouche au premier mot ! Toi tu mènes la barque, il y a une tension au début.

Un des aspects d'Oniris est d'offrir une chance aux textes... mais une seule : le recyclage n'est pas permis et les commentaires très tardifs sont rares. Pourtant, tes nouvelles mériteraient de repasser dans les actualités.

Paradoxalement, j'aime et j'aime pas, c'est du poil à gratter, c'est pour ça que ça marche.

Tu les as supprimés de la liste Oniris pour une question de droits d'auteur ? Je sais que tu exposes des livres à la vente.

Contribution du : 16/07/2017 22:34
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Re : Copyleft
Maître W
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Arsinor a écrit :
Tu pratiques "l'accroche" ce que ne font pas les textes plumés que j'ai lus récemment. C'est souvent laborieux sur Oniris, il faut s'accrocher pour parfois se mettre enfin à *comprendre*. Au bout de dix minutes, tu te dis "ah d'accord...", alors qu'un texte devrait faire mouche au premier mot ! Toi tu mènes la barque, il y a une tension au début.


Arsinor

Merci, tes mots me font plaisir, sincèrement.
(et me rassurent un peu)

Après, pour l'écriture d'une nouvelle, c'est vraiment une question de procédé, de choix (pour un roman aussi, mais l'avantage du roman est qu'on peut se permettre de prendre le temps pour instaurer une ambiance). Pour ma part, je pars du principe (surtout lorsque je sais que mon texte serait relativement court) qu'il faut "hameçonner" le lecteur très vite. Plus on tarde, plus on risque de le perdre. Bref, c'est bien (ou préférable, je pense) de le faire au plus tôt (quitte à lâcher un peu de lest au milieu et le narguer, jouer avec lui, ses nerfs - je parle du lecteur toujours -, car une fois qu'il est ferré, il se montre en général plus enclin à patienter, mais attention toutefois à pas trop le faire mariner, et lui donner de quoi "grailler", même s'il s'agit de quelques miettes distillées au compte goutte)) que d'accrocher son lecteur en cours de route (ce qui me parait plus périlleux, mais pas du tout impossible surtout si le style est bon). Après accrocher son lecteur, ça peut se faire en une seule phrase, bien sentie, bien placée.

Bon, j'arrête de jacter sur le sujet, mais ça m'intéresserait un jour d'échanger sur un forum pour que chacun (je pense aux nouvellistes désolé) puisse donner ses petits secrets de fabrication.

Je suis certain que ça pourrait être passionnant.
(du reste, je crois pas avoir jamais vu un forum sur ce sujet)

W

PS : oui, je les ai supprimées pour pleins de raisons dont celle que tu évoques.

Contribution du : 16/07/2017 22:54
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