Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





Pour ne pas être Perdus
Maître Onirien
Inscrit:
28/04/2010 15:29
Groupe :
Comité Editorial
Groupe de Lecture
Auteurs
Membres Oniris
Évaluateurs
Post(s): 11151
Hors Ligne
Bonjour à tous,

Pour touver Perdus c'est par là...

Avant de remercier les lecteurs et commentateurs de ce texte, je me dois de remercier Alauda qui m'aida beaucoup (et il y a bien longtemps) pour cette écriture (par ses nombreux conseils et sans jamais écrire un mot à ma place).

Ce texte est maintenant assez vieux (il a presque 10 ans) et je n'en étais pas satisfait. Dans la mouture initiale, il y avait l'anaphore "il y a" en début de chaque strophe (un peu lourdingue) et plusieurs vers que le temps m'a fait voir comme dispensables. J'ai donc supprimé l'accessoire, allégé l'anaphore et rendu plusieurs strophes plus pointues en changeant un mot de-ci de-là...

Je pense que ce travail d'épuration a été salutaire.

J'ai construit ce texte comme un ensemble de tableaux qui évoquent chacun un sentiment, une situation particulière qui peut conduire à la perdition, ce qui explique la présentation éclatée du texte.

Arielle, je pense, y a vu "la façon des toiles de Jérôme Bosch". Cela m'a touché profondément, c'est juste comme ça que je voyais ce texte : différentes scènes qui finissent par s'assembler pour donner un tout cohérent.

BeL13ver , que je remercie également a été touché par le titre, ce que je trouve assez amusant, dans la mesure où je n'en étais pas totalement satisfait. Cependant il lui a donné une clef de lecture intéressante...

Fowltus s'est un peu perdu dans la noirceur de ce texte, j'en suis désolé pour lui, mais c'était bien là mon but : explorer la noirceur et voir où elle nous mène. Je travaille plus souvent la légèreté - jusqu'au minimalisme... mais il est bon d'explorer de temps en temps le côté obscur de l'âme. Un grand merci pour votre commentaire.

bipol , je vous remercie également et suis touché par l'image qu'a imprimmé ce texte en vous : "des nuages qui passent et leur légèreté". Car oui, j'espère que la noirceur passe... et qu'elle puisse être légère est finalement rassurant.

Arielle , encore merci d'y avoir vu un peu de J.Bosch. Merci aussi d'avoir joué avec mes mots : quelle meilleure façon de se les approprier ? Bien vu pour le contre-jour. Cette image là a une source. En Ardèche, j'ai eu la joie d'observer un aigle surnommé Jean-le-Blanc (il a le dessous des ailes blanc) et à contre-jour elles étaient noire ! J'avais pensé : c'est le soleil qui les noircit et j'ai gardé cette image en tête, certain que je pourrais l'utiliser un jour.

Donaldo75 , à vous aussi un grand merci. Si vous n'avez pas senti d'artifice (au contraire de Fowltus ), c'est que dans votre lecture l'allègement de l'anaphore "il y a" a fonctionné. Ceci montre bien que chaque lecteur ressent un texte (fond et forme) de façon très différente, et c'est heureux quelque part, non ? En tout cas un grand merci pour cette lecture.

Brume je suis ravi que vous ayez "aimé vous perdre dans cet univers noir mais aux images tellement belles et si expressives". Pour ce qui est de la présentation (petit bémol pour vous, mais tellement porteuse de sens au regard de mon intention d'écriture), je regrette certes qu'elle vous ait gênée, mais au moins maintenant savez-vous le sens que je lui donne (et que je n'impose pas, bien entendu). Un grand merci pour votre commentaire qui m'a vraiment touché et qui montre également que le texte une fois écrit appartient à ses lecteurs.

PIZZICATO, je tiens à vous remercié d'avoir mis en évidence les images qui vous ont touché.

papipoete , je vous rassure, je vais bien. La couleur d'un texte n'indique pas nécessairement la couleur des sentiments de son auteur. Ici il s'agissait, comme je l'ai indiqué plus haut, d'un travail exploratoire sur la noirceur et les situations qui y mènent (comme l'a souligné PIZZICATO)

Ithaque , j'aime votre imagination. J'adore l'idée que vous ayez vu les strophes de ce texte comme des bulles de savons voguant au gré du vent. L'image, assez proche finalement de celle de bipol m'indique que les tableaux pourtant si noirs gardent cette légèreté que j'aime.

silver, soyez également remercié. Je suis heureux que ces errances aient pu vous toucher, et que vous ayez vu ce texte comme une construction me plait beaucoup. Cela indique assez bien que l'ensemble forme bien un tout cohérent, que les éléments disparates dans lesquels je vous ai fait errer construisent bien ce sentiment de délitement...

Sodapop, je vous remercie infiniment. Je tiens vraiment à la musicalité, au rythme dans les texte. Jim Morrison, H.-F. Thiéfaine et Brel, rien que ça ! Pour Thiéfaine et Brel, ce sont deux auteurs que j'aime vraiment... Je pense que mon inconscient a du jouer... mais je suis heureux que vous l'ayez identifier. Pourriez-vous me rappeler de quelles chanson viennent ces images ? Je n'arrive plus à les identifier. Grand merci encore pour votre commentaire et d'avance pour les chansons.

et à tous (les lecteurs commentateurs et les lecteurs silencieux)

Contribution du : 27/12/2017 10:17
_________________
Dans une poignée de sable de la route, j'ai mis un rayon de soleil qui brille, un murmure du vent qui se lève, une goutte du ruisseau qui passe et un frisson de mon âme, pour pétrir les choses dont on fait les histoires.
Jean Ray - Les derniers contes...
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Pour ne pas être Perdus
Expert Onirien
Inscrit:
19/08/2016 17:30
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 6535
Hors Ligne
Bonjour Framato

Citation :
J'ai construit ce texte comme un ensemble de tableaux qui évoquent chacun un sentiment, une situation particulière qui peut conduire à la perdition, ce qui explique la présentation éclatée du texte.


Merci pour l'éclairage sur la présentation, ce qui finalement rend votre poème encore plus intéressant.

Contribution du : 27/12/2017 12:01
_________________
Le léopard ne se déplace pas sans ses tâches (proverbe africain)
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Pour ne pas être Perdus
Maître Onirien
Inscrit:
28/04/2010 15:29
Groupe :
Comité Editorial
Groupe de Lecture
Auteurs
Membres Oniris
Évaluateurs
Post(s): 11151
Hors Ligne
corbivan, je te remercie pour ce commentaire très riche. Je suis heureux que ce texte t'ait poussé à la réflexion. Tu exprimes une (des) lecture plurielle et ça me touche beaucoup.

Ananas je te remercie pour tes bons voeux de Noël, que je te réciproque sans l'ombre d'un quiproquo. Merci aussi pour le rappel de l'histoire de ce texte... qui semble bien t'avoir frappé (giflé)

Contribution du : 27/12/2017 16:19
_________________
Dans une poignée de sable de la route, j'ai mis un rayon de soleil qui brille, un murmure du vent qui se lève, une goutte du ruisseau qui passe et un frisson de mon âme, pour pétrir les choses dont on fait les histoires.
Jean Ray - Les derniers contes...
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Pour ne pas être Perdus
Maître Onirien
Inscrit:
28/04/2010 15:29
Groupe :
Comité Editorial
Groupe de Lecture
Auteurs
Membres Oniris
Évaluateurs
Post(s): 11151
Hors Ligne
Azedien, je vous remercie pour ce très constructif commentaire. Je vais réfléchir sérieusement à la fin que vous me conseillez, moins explicite certes, mais qui change fortement l'intention d'écriture, je ne sais pas encore... Pour les cœurs enterrés, je pense aussi que cette strophe est un peu faible au regard des autres. Je verrai comment la développer un tantinet... Un grand merci donc.

emilia, je vous remercie sincèrement de m'avoir livré ce si agréable retour de lecture. C'est important pour un auteur de voir que ses mots touchent.

Contribution du : 28/12/2017 07:14
_________________
Dans une poignée de sable de la route, j'ai mis un rayon de soleil qui brille, un murmure du vent qui se lève, une goutte du ruisseau qui passe et un frisson de mon âme, pour pétrir les choses dont on fait les histoires.
Jean Ray - Les derniers contes...
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Pour ne pas être Perdus
Maître Onirien
Inscrit:
28/04/2010 15:29
Groupe :
Comité Editorial
Groupe de Lecture
Auteurs
Membres Oniris
Évaluateurs
Post(s): 11151
Hors Ligne
Lylah, je te remercie pour ce commentaire. Tu as raison pour la première strophe (et j'y ajouterais le deuxième aussi). Je ne pense pas que l'ensemble gagnerait à commencer en force, de la même manière que la fin est un moment d’apaisement (oui, oui, tu as raison). Je suis content que tu voies un crescendo, c'était aussi un peu le but. Il n'empêche, à la relecture, je pense que je vais essayer de densifier un peu la deuxième strophe, bien légère, même par rapport à la première.
Une pointe de jalousie pour les noyaux d'un printemps mortifié ? Moi c'est pour ton superbe "mesurer l'immobile sans perdre densité" que je trouve sublime !
Je t'envoie un bisou et mes amitiés (plurielles)

Contribution du : 29/12/2017 17:53
_________________
Dans une poignée de sable de la route, j'ai mis un rayon de soleil qui brille, un murmure du vent qui se lève, une goutte du ruisseau qui passe et un frisson de mon âme, pour pétrir les choses dont on fait les histoires.
Jean Ray - Les derniers contes...
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Pour ne pas être Perdus
Maître Onirien
Inscrit:
28/04/2010 15:29
Groupe :
Comité Editorial
Groupe de Lecture
Auteurs
Membres Oniris
Évaluateurs
Post(s): 11151
Hors Ligne
inconnu1, je vous remercie infiniment pour votre commentaire. Je vous ai répondu en message privé afin de ne pas tout dévoiler de ce texte (vous savez maintenant à quel point j'aime que le lecteur puisse être libre de toute clef de lecture afin de pouvoir au mieux s'approprier le texte). J'ajouterai encore (par rapport au mp) que j'ai essayé de faire en sorte que l'on puisse lire ce texte par strophes qui ont l'air indépendantes les unes des autres et qui ont l'air d'évoquer chacune un sentiment. Vous connaissez maintenant une sorte de lien qui fait que ce n'est pas tout à fait vrai...

Contribution du : 30/12/2017 10:36
_________________
Dans une poignée de sable de la route, j'ai mis un rayon de soleil qui brille, un murmure du vent qui se lève, une goutte du ruisseau qui passe et un frisson de mon âme, pour pétrir les choses dont on fait les histoires.
Jean Ray - Les derniers contes...
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Pour ne pas être Perdus
Maître Onirien
Inscrit:
28/04/2010 15:29
Groupe :
Comité Editorial
Groupe de Lecture
Auteurs
Membres Oniris
Évaluateurs
Post(s): 11151
Hors Ligne
Louis , un grand merci pour ton très riche commentaire. Une lecture psychanalytique du texte, très intéressante.
Je suis très touché de recevoir un commentaire aussi éclairant, une autre lecture du texte.

Goelette , je vous remercie également. Délicatesse et puissance, je suis touché par vos qualificatifs.

Contribution du : 04/01/2018 10:52
_________________
Dans une poignée de sable de la route, j'ai mis un rayon de soleil qui brille, un murmure du vent qui se lève, une goutte du ruisseau qui passe et un frisson de mon âme, pour pétrir les choses dont on fait les histoires.
Jean Ray - Les derniers contes...
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Pour ne pas être Perdus
Maître Onirien
Inscrit:
28/04/2010 15:29
Groupe :
Comité Editorial
Groupe de Lecture
Auteurs
Membres Oniris
Évaluateurs
Post(s): 11151
Hors Ligne
Marie-Ange, je vous remercie et suis content d'avoir pu, par mes mots perdus, pousser plus loin votre réflexion. J'espère plus tard trouver des mots qui vous plairont autant que ceux-ci. Grand merci pour votre passage sur mon texte et également d'en avoir laissé une trace.

Contribution du : 05/01/2018 15:57
_________________
Dans une poignée de sable de la route, j'ai mis un rayon de soleil qui brille, un murmure du vent qui se lève, une goutte du ruisseau qui passe et un frisson de mon âme, pour pétrir les choses dont on fait les histoires.
Jean Ray - Les derniers contes...
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant





Oniris Copyright © 2007-2023