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Remerciement à propos de "Le saut"
Expert Onirien
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20/01/2010 00:41
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Mes remerciements d’abord à tous ceux qui ont permis que ce texte soit édité sur Oniris.
Merci aussi à tous ses lecteurs et commentateurs, à tous ceux qui ont osé sauter le pas pour lire ce texte hors d’haleine.

Il peut paraître déroutant, et peut-être avait-il sa place, comme le remarque Alexandre, dans la rubrique Laboniris. J’ai hésité effectivement sur la rubrique dans lequel le classer. Ni une poésie classique ni une nouvelle, dans quelle catégorie donc le placer ? J’ai choisi tout de même la poésie, motivé par l’idée que la définition de la poésie doit toujours être élargie, et non enclose dans des limites dogmatiquement fixées. On a toujours tort de restreindre le domaine poétique, ce qui ne signifie pas que tout soit poétique, sans quoi plus rien ne le serait.
L’un de mes buts était justement, lorsque ce texte a été écrit, il y a quelque temps déjà, d’explorer de nouvelles formes poétiques, d’expérimenter de nouvelles ressources poétiques.

Deux souvenirs distincts se sont croisés pour en arriver à ce texte, le premier est celui d'un enfant rencontré autrefois, qui avait une obsession des trous, il en creusait partout, et les appelait des "pièges". Il surprenait tout le monde, et personne autour de lui ne comprenait son comportement. J'ai appris plus tard que son père était décédé, et que le petit garçon avait sans doute subi un traumatisme, lorsqu'il avait assisté à l'enterrement, au moment où il avait vu son père enseveli pour toujours dans un "trou".
L'autre souvenir est celui de jeux de mon enfance à vélo. On creusait des fosses, on construisait des tremplins et des obstacles, on mesurait sa bravoure à oser sauter, à tenter de conserver l'équilibre à la réception et ne pas tomber.

De ces deux souvenirs est né le texte, écrit comme le dit très bien Eskisse comme une "tension", « tendu comme une corde avec la force de l’écriture »
C'est un jeu, et pourtant l'enjeu, c'est la vie, et c'est la mort.
J'ai parfois rapproché ce texte de la musique de jazz, mais ce que l'on a appelé le "free jazz", que j‘écoutais beaucoup à l’époque. J’écoute maintenant du lyrique, des airs d’opéra !
Le texte, par ses répétitions, peut en effet, comme le dit bien Pouet, être comparé à un « mantra », il m’a placé lors de son écriture, par son rythme particulier, dans un envoûtement, un état qui m’a semblé une sorte de transe.
Je comprends très bien que certains lecteurs n’aient pas réussi à entrer dans le texte.

Je ne vais pas commenter mon texte en détail, ce n'est pas à un auteur de commenter son propre texte.
Je remercie donc :

Brume : ému que vous vous soyez « attachée » à ces enfants, que vous les ayez aimés, et que vous ayez vibré avec eux dans leurs jeux, loin d’être futiles.

Kreivi : merci toute de même d’avoir tenté une lecture, malgré l’ « épaisseur » que le texte vous a semblé présenter. J’ai bien compris : vous n’aimez pas le pudding ! Moi non plus, d’ailleurs.

Hersen : merci d’avoir apprécié le texte, malgré son côté «stressant », et d’avoir su apprivoiser son rythme.

Jano : Une poésie « déroutante », dites-vous. En effet, je le comprends. Votre remarque « comme s’il y avait une urgence » me semble pertinente. Oui, une urgence à vivre et à en finir avec l’obsession de la mort. Le tout vous a semblé « énigmatique », j‘espère que les quelques remarques d’éclaircissement données plus haut, liées à la genèse du texte, permettront une meilleure compréhension.

Pizzicato : merci d’avoir apprécié « l’analyse » du caractère des enfants, et d’avoir vu le caractère métaphorique de la fosse par-dessus laquelle ils doivent sauter.

Troupi : Merci d’avoir été sensible à ce texte, et d’avoir saisi les grandes lignes de son sens. Une remarque tout de même : tu écris « Marc meurt ». Pas sûr qu’il meure. La fin du texte présente une ambiguïté : « Marc sauta », ce que l’on peut comprendre : il sauta dans la fosse qui se creuse devant lui, il plonge dans la mort ; mais aussi : enfin il osa sauter et réussit à franchir en équilibre, sans tomber, le « trou » devant lui.

Pouet : Bravo d’avoir su imiter si bien le style du texte dans votre commentaire. Une même remarque cependant que celle faite à Troupi : vous supposez que Marc « part », que son saut constitue un suicide, mais l’ambiguïté de la fin, voulue, autorise une autre interprétation…

Arielle : Le texte, tu as raison, tient à la fois de la nouvelle et de la poésie, sans être tout à fait l’une sans être tout à fait l’autre. Merci d’avoir été sensible au jeu d’Alice, différent en effet de celui des jeunes garçons, et semblable aussi par certains côtés…

Myndie : Chaleureux remerciements à toi, Myndie, pour avoir si bien compris le sens de ma démarche dans ce texte. Merci d’encourager la prise de risques que constitue l’exploration de formes nouvelles, et d’avoir été si sensible à ce qui compose le fond du texte.

Leni : merci d’avoir réussi à « apprivoiser » la forme du texte. Oui, c’est bien ainsi que les hommes vivent…

Papipoete : Dommage que vous n’ayez pas réussi « à suivre le chemin », mais il est vrai qu’il est ardu, ce chemin, pas très praticable. Merci de ce que vous dites pour mes commentaires. Quant à la longueur du texte, je ne crois pas que ce soit un défaut, même si j’ai conscience qu’elle fait perdre des lecteurs…

Marie-Ange : Dommage que vous n’ayez perçu qu’un « effet chaotique » à ce texte. Bien que le « chaos », c’est un aspect aussi de la vie et de la mort, ce dont parle le texte. Merci toutefois d’avoir fait l’effort de le lire.

Eskisse : De chaleureux remerciements pour votre lecture si pertinente du texte, et pour cette sensibilité à sa forme comme à son fond. Je vous souhaite la bienvenue sur Oniris. J‘ai hâte à mon tour de vous lire.

Alexandre : On ne peut plaire à toutes les sensibilités, je le sais bien. Ce qui est « digeste » pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre. L’important, c’est quand même de servir de bons plats… Je m’y suis au moins efforcé.

Melusine : vos qualificatifs sur le texte me semblent justes et pertinents. Merci de votre lecture et de votre sensibilité.

Emilia : merci pour votre commentaire fin et pertinent, comme à l’habitude. Merci aussi pour cette sensibilité qui s’exprime dans vos propos.

Jfmoods : Merci pour ce commentaire qui, comme toujours, fait preuve de finesse et de pertinence. Tu as sans doute raison à propos du « monde de l’enfance », en effet souvent présent dans mes textes.

Queribus : Merci pour vos compliments sur la maîtrise de la langue. J’espère pourtant ne pas écrire pour « une élite » ; ce n’est pas en tout cas mon intention, je préférerais être compris de tous et toucher la sensibilité de tous, ou plutôt de ceux que vous désignez par « le grand public »

Contribution du : 08/03/2018 13:14
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Re : Remerciement à propos de "Le saut"
Maître Onirien
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31/01/2014 22:04
De quelque part entre ciel et terre
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Bonjour Louis,

cette "prise de risque" que tu soulignes toi aussi, c'est ce qui fait de la poésie un art vivant (au même titre que la peinture d'ailleurs, le cinéma , la musique (tiens tu parlais du free-jaz) ou de n'importe quelle autre discipline artistique). C'est ce qui évite le ronronnement, confortable mais si statique.
Il faut cependant déjà être une plume experte et talentueuse pour s'y lancer, tout comme Picasso fut un excellent peintre figuratif avant de casser les codes.
Ce talent, tu l'as Louis; et je me répète, cette construction toute particulière que tu as donnée à ton texte invite vraiment à une réflexion tout en profondeur sur ce qui se cache derrière l'histoire et derrière les personnages.

Et c'est très bien!

Contribution du : 08/03/2018 13:51
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates
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Re : Remerciement à propos de "Le saut"
Maître Onirien
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09/03/2013 09:32
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Citation :

Louis a écrit :
Une même remarque cependant que celle faite à Troupi : vous supposez que Marc « part », que son saut constitue un suicide, mais l’ambiguïté de la fin, voulue, autorise une autre interprétation…


Bjr,

Oui. Sans doute mon côté optimiste.

Contribution du : 08/03/2018 14:44
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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