Suite à une erreur de "postage" cette version vous a été proposée.
Je ne peux qu'en être ravi, au vu des commentaires élogieux et parfois même surprenants.
Je précise que je suis seul responsable de cette erreur de manipulation.
Chacun de mes textes ayant plusieurs versions, celle que je qualifie d'originale est la dernière, car elle correspond le plus au scénario prévu, à ma conception des "choses".

Il me faut l’avouer, j’ai l’âme versatile
Esclave de mes sens, je demeure sournois,
Car sitôt que paraît un attrayant minois
Je ne peux contenir mon ardeur érectile

Mes élans sont guidés par un fervent désir.
Puisque le grand Amour, n'est qu'un effet d'annonce
Combien me semblent vains ces mots que je dénonce :
La pudeur, le respect, ennemis du plaisir.

Mes vices sont vertus : paroles de mondaines
De Sade, Saint-Patron, je veux être soudard
Afin de porter haut, du Marquis, l’étendard
Par d'impudents propos et postures obscènes

Certains m'ont honoré de mots censés cruels
Tels lubrique et pervers, flatteuses invectives
Pour n'avoir décliné les promesses lascives
D'égrillardes beautés aux charmes sensuels

Que me soit épargné l'esprit des romantiques,
Ces rêveurs langoureux, préférant les émois
D'une prude rencontre au rendez-vous grivois,
Pour longtemps pratiquer mes joutes érotiques.

Pour l'heure, je vous remercie d'avoir pris le temps de lire et de commenter. mais je détaillerai cela demain, ici, ou par mp.

Quelques conseils de lecture :

Mademoiselle de Maupin de Gautier : c'est ennuyeux je le concède, mais cela vous dispensera peut-être, la prochaine fois, d'enfiler les clichés comme les perles à propos des ''prudes rencontres'' des romantiques, ''rêveurs langoureux''. (Je me sers de votre fil comme tribune, mais vous n'êtes, de toute évidence, pas le seul concerné).

Pour ne point rester franco-français, je vous prescris également, pour votre bien, la Penthésilée de Kleist : un peu de véritable intensité libidinale, ça ne fait pas de mal quand on a la plume ''grivoise'' trop flaccide.

Quelques conseils d'écritures :

Je vous ai déjà demandé de ne plus vous exprimer sur mes textes.
Abstenez-vous donc de faire usage de ce clystère que vous sert de plume.
Merci

Être croqué par les chiens de sa belle, miam intensité des sentiments !

Nuance : Vous m'avez demandé de ne PAS (et non plus) m'exprimer sur vos textes. Il ne me semble pas en effet vous avoir jamais commenté.

Pour le reste, espérez sans trop y croire. Vous ne souffrirez pas trop de mon ''clystère'' cependant, car vous avez, j'en suis sûr, Monsieur Willis ''les parties fort civiles''.

Tu es vraiment un *******. Décroche, c'est mieux.

L'histoire ne dit pas Blase Saint Luc, s'il s'agissait de lévriers (ou de levrettes). Je parlais toutefois de Penthésilée : la position de cette amazone est plutôt intense. Achille, dans celle du missionnaire des Grecs, en apprit quelque chose.

Kling Kling sohr sohr

Écho caverneux aux humides parois, fantomatique épouvantail, traînant ses chaînes d'orgueil, que voulez-vous prouver, à l'aimable public ? Porté donc un bon vers, plutôt qu'une supplique, porté donc le verbe, plutôt que la réplique.

interprétation intéressante de Penthésilée , il faut admettre
.

Tu t'amuses avec mon Blaze, Blase ? Tu dis vrai cependant :

Battant les corridors de ma chaîne blasée
J'ai le verbe cynique avec Penthésilée !

(kunos c'est le chien en grec)
Klingsohr sort : Cliiing.