Il faut comprendre "e muet" c'est à dire non accentué, dans ce que disait Cristale, "thé" donne donc une rime masculine.

"la vi(e) des roses" ne peut pas apparaitre en classique, c'est aussi un "e muet" qui doit être élidée (ou alors le compter comme une syllabe mais ça fait trouvère, lol)

Vous remarquez que c'est la même erreur dans les deux cas. Il faut bien comprendre que tous les E ont un rôle, les accentués sont comme les autres voyelles, les muets forment une syllabe qui guide la rime ou doit être élidée.

Bon courage,

Merci David mais "menthe "c'est bon comme rime féminine avec "sacrée "? Vu que la rime c'est "e"

Sérieux j'en peux plus, trop de règles pour juste un vers. J'arrête l'exercice, trop contraignant

UN VASE, DEUX FLEURS

A.....Un vase pour deux fleurs, voilà l'étrange idée
B.....Écloses ce matin, seront-elles ce soir ?
A.....L'une la moins jolie, l'autre la plus sacrée
B.....les jours des roses, madame, dans le boudoir.

A.....hélas, ne sont pas toujours couleur mentholée
B.....Elles donnent l' illusion d'égayer le vieux manoir
A.....leurs pétales sont dans un linceul, longue sombre braie .
B.....

A.....
B.....
A.....
B.....

A.....
B.....
A.....
B.....

je ne suis pas certain que "longue sombre braie " passe le filtre du jury :)

Voici les règles d'élision du e muet :

1) Le e final s'élide ( ne se prononce pas ) dans 3 cas :
- en fin de vers ;
- devant une voyelle ;
- devant le h non aspiré.

2) Il ne s'élide pas ( se prononce ) dans 3 cas :
- devant une consonne ;
- devant le h aspiré ;
- lorsqu'il porte une marque du pluriel.

Le H certains en respire, moi, il m'inspire (pas) c'est comme les accents, pas foutu de reconnaître celui qui a l'air grave, de celui qui siffle l'aiguë, comme quelqu'un qui tournes-t-en rond et qui a perdu sa droite de sa gauche, l'E il existe, mais enfin il n'est pas là, du coup pour compter, je suis dans l'embarras, dites nous KOKO, redressez-nous tout ça.

Ps : ok pour les règles. (Ce n'est pas parce que c'est clair, que ce n'est pas compliqué.)

donc une p'tite correction au taf du dessus pour que l'on visualisent nos bourdes

Les deux derniers vers comptent 15 et 14 syllabes...

Citation :

Et oui Brume, c'est pourquoi il est si difficile d'avoir un texte publié en classique. L'apprentissage des règles est un travail de longue haleine. Même les habitués que vous nommez "pros" font des erreurs, des hiatus par exemple, votre servante ici présente se fait encore piéger...malgré 6 ans d'apprentissage, des conseillés bienveillants et un traité de Sorgel tout barbouillé et fripé sur sa table de chevet. La conjonction "ET" est diabolique (exemple vécu récemment), une histoire de finale qui ne se lie pas...apprise par coeur : un oeuf d'autruche dans un nid d'hirondelle passé incognito malgré x relectures. Et zou, la catégorie classique se sera sur un sans faute sinon rien. Et je ne parle pas des histoires que font les diérèses si on les néglige

Je laisse à koko le soin d'apporter quelques éclaircissements, il ne doit pas vous écrire dans un bus qui roule sur des nids...de poule (koko )

Bon courage à vous tous et bravo à ceux qui participent avec bonne humeur

Citation :

Oui au départ j'avais écrit ce vers " Elles font illusion d'égayer le vieux manoir" : 12 syllabes. Pourquoi y a t'il eu modification ?

Ah, je ne sais pas, Mademoiselle, je n'ai touché à rien !

El/les font il/lu/si/on d'é/gay/(y)er le vieux ma/noir... 14 syllabes.