Willis : J'ai au contraire beaucoup travaillé les rimes de ce texte. Le quatrain de Verlaine en exergue me semblait fournir un indice suffisant. Mais je te remercie pour ton appréciation.

BlaseSaintLuc : J'ai rencontré cette locution chez Ignace de Loyola (je lis vraiment n'importe quoi). Elle n'est pas là que pour la rime ; s'amuser à la manière d'un cadavre est bien un oxymore. Merci pour ton intervention.

Papipoète : Cela fait longtemps que j'admire ton enthousiasme, ta bienveillance et ton humilité, ce ne sont pas des qualités que l'on rencontre généralement chez les « papis », plutôt blasés, critiques et imbus. Reçois mon amical salut.

PIZZICATO : La fantaisie et l'aporie ne sont pas nécessairement contradictoires, elles vont même souvent de paire. Merci de ta visite.

Andre48 : Que veux-tu signifier avec la citation de Jack Vance ? Que je me suis affranchi des règles de la rime ? Ce n'est pas tout à fait cela ; je te renvoie à ma réponse à Willis. Mais merci pour cette haute appréciation.

EricD : Nous avons eu l'occasion de converser hors site, je te réitère tout de même mes remerciements. La locution latine comportant sept syllabes, elle ne tenait pas dans un alexandrin. Mais moi, je transforme le « e » sonore » en « e » muet et je te prononce tout ça à la française : « périndacadaver ». Astucieux, non ?

Castelmore : « La main du génie » ! Non vraiment, c'est si peu de choses... Bon, je prends quand même. Et c'est moi qui t'adresse un grand merci.

Hiraeth : Moi aussi, ça me donne envie de l'apprendre par cœur. Mais je ne me souviens jamais de l'ordre des quatrains qui est assez arbitraire. Sincères remerciements.

Hananke : Il faudrait que je relise La Bruyère... Grand merci à toi pour ton intervention.

Annick : Pour une raison que j'ignore, Aznavour est en ce moment à le mode. J'ai cherché de mémoire ce qui pouvait y faire penser, je veux bien que tu me le rappelles. Tous mes remerciements pour ce bien aimable commentaire.

Cristale : Ah ! Cristale !... Mon enfant, ma sœur, comme disait Baudelaire. Tu as écrit « nus » au lieu de « nues ». Je te sais attentive au moindre détail, tu corrigeras ça en edit. « esbroufe » ? Tu es sûre ? Ne veux-tu pas plutôt dire « ébouriffe » ? Mille bises et mercis.

Emilia : Merci de me concéder quelque talent. J'admire le tien : tu commentes souvent mes textes, et c'est toujours avec une belle sensibilité. Tu perçois également les références culturelles que je tâche d'y mettre ; quel plaisir d'être lu avec intelligence !

JcJaZz (dis-donc, c'est compliqué cette suite de majuscules et de minuscules !) : Ravi que ce texte t'ait plu. Tu as juste oublié de dire que tu aimais ce poème « passionnément ». J'imagine que comme moi, tu détestes cet adverbe. Je plaisante bien sûr ; je n'ai pas besoin de note et ton approbation me suffit. Grand merci.

Quidonc : Enfin quelqu'un qui a su discerner, derrière ces apparentes galéjades, une âme mélancolique ! Un grand merci pour cela.

Bref, mes amitiés à tous, vous m'avez comblé.

archibald

Citation :

Mon ami, mon maître, comme chantait Lama, visiblement la cécité de mes yeux fiévreux emplis de brûlures glaciales a fortement perturbé mon attention d'étourdie que je suis. fort heureusement, pour mon malheur j'avale ma fierté...gloups, en réparant cet affront avec un "edit" mérité.
Bises au poète.

LenineBosquet : Pardonne-moi, je t'ai oublié. Merci pour le lien, je ne suis pas parvenu à écouter la chanson mais j'ai pu lire le texte, il y a bien là comme une parenté d'idée.

Bonjour archibald,

Si j'ai cité Aznavour quand j'ai écrit mon commentaire sur ton poème : "Autoportrait aporétique", c'est que ses chansons me trottaient dans la tête. Il est vrai que lors de la disparition du chanteur, il suffisait d'ouvrir une radio, une chaîne de télé pour que l'on entende aussitôt ses plus grands succès. (J'aurais pu citer les Pétrarquistes, les poètes de la Renaissance qui affectionnaient cette figue de style, je veux parler de l'antithèse. On devrait dire "des antithèses" puisqu'elles sont faites de plein de nuances.)

Comme tu me le demandes, en voici des exemples, chez Aznavour. Du moins il me semble :

"Tu es le printemps, moi l'automne
Ton cœur se prend, le mien se donne..." (Mourir d'aimer)

Mais puisque tu es un poète, voici des vers de Boileau :

"Tout lui plaît et déplaît, tout le choque et l'oblige.
Sans raison il est gai, sans raison il s'afflige."

Je terminerai par le meilleur !!!!

"Si bien que l'on ne sait si pour venir ici
J'ai poussé de la terre ou suis tombé des nues." (archibald)

Cela donne du relief et de l'éclat au poème, ces oppositions !

Merci pour la qualité de tes textes.