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Remerciements pour Mes gouttes croisées...
Organiris Animodérateur
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12/05/2016 20:15
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Je remercie chaleureusement le comité éditorial pour son attention envers mon poème.

Pour résumer en quelques mots ma démarche, je pourrais dire que j'aime bien lâcher les rênes dans le premier jet d'écriture, et ensuite je tente de gommer un peu les aspérités. Ici, j'ai laissé pas mal l'intuition guider l'intention.

La longueur du texte, qui bien sûr ne faisait pas partie de mes préoccupations avant la publication, m'est apparue "utile" pour immerger mon lecteur. Le risque bien entendu de le noyer surnageait, ainsi que celui d'en rebuter certains. J'ai joué à quitte ou double, comptant sur l'adhésion suffisamment rapide des "entreprenants". Mais oui Papipoete, entre le poème court de Provencao "En reflet du passé" et le mien, sortis le même jour, il y a environ 140 lectures pour l'un et 80 pour l'autre.

Ce poème a utilisé son surréalisme pour conter à la façon d'une fable une "morale" où les rencontres improbables sont souvent des ferments de beauté dans la nature et bien sûr aussi chez les hommes...

Le premier tiers du texte est une sorte d'introduction, c'est un tableau impressionniste, douceur et paix s'y étendent. La scène est statique. Ensuite vient le mouvement dans la survenance du lieu et dans le ton qui devient enjoué, coquin, décalé.

***

Je remercie chacun de mes commentateurs, autant pour leur geste de partage que pour le soin apporté dans son énonciation.


@Provencao – Audace et désinvolture, comme vous y allez ! Je préfère vous l'entendre me le dire que m'entendre le penser… J'ai cherché le sourire funambule sur "le fil d'or de cette beauté graphique" tendue au-dessus de cette mare qui se transcendait. Vous l'avez aperçu, je vois, comme moi. Et merci pour la généreuse appréciation (surtout faite en EL).

@Ingoa – Le lyrisme du début devait adoucir le regard du lecteur, lui faire perdre ses appuis pour le "préparer" à la suite. L'hypnose ne fonctionne pas avec tout le monde…
Dans la deuxième partie, je vous suis dans l'allègement nécessaire en supprimant la répétition initialement volontaire du mot cercle "…par son cercle premier grandissant et géniteur d'autres concentriques". En fait je veux tout de même garder l'intention d'accentuer ces imbrications de cercles, accentuation qui s'affirme par ces "lourdeurs". Merci de votre sincérité et désolé si vous avez frôlé l'indigestion…

@Corto – Vous me dites avoir donné des lettres aux mares, des yeux pour ne pas les "anodiner". J'aurais donc fait œuvre utile !
Vous dites " Un texte long mais très beau dans lequel on prend plaisir à s'immerger." Je me réjouis de cet assentiment.

@Davide – Mes préliminaires hypnotiques n'auraient pas réussi leur installation méditative, un lyrisme qui alourdit quand d'autres s'en réjouissent. Votre proposition pour alléger la pâte, je la retiens, peut-être pas pour ce texte là, pour les raisons que j'ai énoncées plus haut, mais dans un autre un peu long à venir qui se complairait dans l'étalement. De même, j'ai bien aimé votre remarque imaginant plus de fluidité par une alternance de strophes "écrites" et d'autres "légères". Merci aussi pour votre sincérité et la teneur de votre analyse.

@PIZZICATO – Une première lecture pour adopter le poème et une deuxième "erratique" parmi les strophes comme des saynètes riches de leur individualité. En fait, je découvre que cette façon de saisir le propos et très cohérente avec les croisements erratiques. Quelle révélation vous m'avez faite là, merci !

@Senglar de Brabantie – Un commentaire fleuve à la mesure de l'expansivité dont tu m'honores. Que dire face à tant de sympathie avec mon poème et avec ce dont tu me gratifies ? Peut-être que nous sommes à nouveau dans une des déclinaisons "humaines" des croisements erratiques… Nous sommes des gouttes dans la grande mare, et l'on s'y croise. Si cette mare t'a paru indépendante d'esprit, tu constates avec moi qu'elle n'en est pas moins prête à être entendue, voire discutée, voire extrapolée.
"Les aventures du baron de Münchhausen" ? C'est sûr que je ne m'y attendais pas et pourtant le fantasque y a quelques similitudes. Bravo pour l'association. Et merci pour la gratification passionnée !

@Papipoete – Vous soulignez avec gentillesse la difficulté à saisir son lecteur dans une poésie "un peu" longue. Il me semble d'ailleurs que cette question ne doit se poser que sur les réseaux sociaux pour tenir compte de l'effet zapping qu'offrent la visibilité aux productions tout en les affligeant d'une extinction tout aussi instantanée. Quant aux éventuelles "adaptations" au lectorat, je pense qu'il est contre créatif de s'y soumettre.
Pour moi le geste créatif est un acte intime entre l'auteur et son texte, y est convié "l'objet" qui va prendre y prendre corps, le propos. S'il doit y avoir un choix au moment d'une publication, ce ne peut qu'être celui guidé par une adéquation de l'œuvre intègre avec le lieu de destination.
Ici vous avez relevé le "défi" et le poème a su vous mériter, j'en suis ravi. D'autant que sa mare a trouvé un chemin improbable dans votre mémoire jusqu'à votre mare-confetti. Quel croisement synaptique fascinant, magique !

@Castelmore – La belle idée, un poème qui pèse en bouche, à l'oreille, presque qui se palpe instillant sous les doigts une cadence et des vibrations. Je vois que mon texte s'est échappé de moi… mais ça me plait beaucoup, partageons ! Pour tout dire, il me faisait aussi un peu cet effet à sa naissance, mais l'objectivité des parents, on le sait, a ses limites… Merci beaucoup pour votre jolie et attentionnelle manière de dire votre appréciation.

@Leni – Oh j'ai souri à votre évocation de mouvement en désordre Brownien, car elle m'était aussi venue quand la scène originelle s'est mise en branle. C'est tout à fait cela et c'est de ce désordre ordonnancé que m'est venue la première pique (comme une première goutte de réflexion) qui m'a éveillé l'envie de l'écrire.
Big bang, chorégraphie aléatoire, revisitation de la création du monde, l'œuvre est fantasque mais consistante à votre esprit, un vrai ravissement… Merci pour ces extrapolations.

@Eki – Votre commentaire "sourire" vient clore les ressentis, il est un poème du poème qui s'achève sur l'interrogation "Faut-il se méfier de l'eau qui dort ?".
Questionnement sur le stagnant qui d'une nuance se démarque du figé. Rappelant qu'il est vie endormie, il peut d'un réveil faire œuvre de chance comme par exemple faire d'une mare une source… d'inspiration !

Merci encore à tous.
Vincente

Contribution du : 17/03/2019 08:16
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