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Anniversaire- remerciements et discussion-
Maître Onirien
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27/04/2016 18:43
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Certains textes me donnent plus de mal que d’autres. C’est le cas de celui-ci. J’ai dans la tête plus de choses et des choses plus fortes que celles que j’ai pu transcrire dans cette histoire.
J’avais envie d’illustrer le sentiment de déception qui colore parfois de gris une vie, de façon subjective, alors qu’une autre personne placée dans la même situation pourrait, elle, avoir un sentiment de satisfaction. Je voulais aussi parler de certains moments charnières où l’on fait un retour sur ce qui a été accompli ou non accompli et où l’on prend conscience de la nécessité de sortir de la passivité et de l’illusion.
Je savais en postant ce texte que je n’avais pas vraiment réussi à aller au bout de mon intention, et je suis d’autant plus reconnaissante au CE de lui avoir donné sa chance.
Merci à tous les lecteurs et aux commentateurs

Corto : Merci pour votre assiduité en EL.
J’aime bien la phrase de conclusion de votre commentaire qui situe ce que j’essaye de faire dans mes petites fictions : « un texte bien écrit, bien déroulé, qui vise plus la profondeur que l’action »

Vb : prof et presque quinqua ! Voici donc un texte qui pouvait te parler.
Pour la description de certaines péripéties du film, j’ai hésité. Finalement je me suis fait plaisir en racontant ce que j’avais retenu de « un air de famille » film très Français de l’année 1996 qui restitue les rapports familiaux sous le regard de Denis, personnage secondaire, qui n’est pas vraiment à sa place dans cette assemblée. La situation de Denis vient faire écho au questionnement de Didier qui se demande aussi s’il est bien à sa place.

Frenchkiss : Merci d’être venu me donner votre avis, détaillé, argumenté, sur la construction et le style.
J’ai voulu les ruptures de cadence, les moments plus introspectifs, et ceux plus descriptifs, et je n’ai su ni vous emporter, ni vous convaincre, ce qui me chagrine un peu, car je vous tiens pour un connaisseur en écriture, en âme humaine, en histoires en tous genres. Une autre fois j’espère !

Hersen : j’ai pris le risque de la banalité par ma situation de départ, avec l’envie de surprendre le lecteur avec la scène au cinéma et l’identification entre Didier et Denis. C’est vrai, j’aurai pu creuser un peu plus cette piste-là, faire plus de parallèles entre les deux, trouver plus de résonnances dans leurs vies.
Tu n’as pas trop d’empathie pour Didier et ses états d’âme, ce que je peux admettre, bien sûr. En tous cas, merci d’avoir lu et commenté.

Senglar : une histoire d’anti héros qui vous a cependant procuré une bonne lecture, voilà qui me fait plaisir !

Veldar : Ok pour les corrections ! Et merci pour votre œil de lynx.
Quant au film, il y a un petit télescopage car il s’agit ici de « un air de famille » avec ledit Bacri !
Le miroir de Didier, c’est Denis, incarné par Darroussin. Je précise que pour écrire la nouvelle, je n’ai pas revu le film, je suis restée sur mes sensations anciennes, je n’ai pas essayé de coller absolument à l’histoire.
Merci encore Veldar, car je me sens comprise lorsque vous dites voir transpirer dans mes textes mon attachement à mes personnages.

Jf moods
Merci de votre passage et de votre commentaire, à chaque fois espéré, car vos mots donnent plus de relief à ma nouvelle.
Comme Veldar, il me semble que vous télescopez 2 films avec ce cher Bacri, éternel bougon !

Shepard : Merci d’avoir bien aimé Didier et ses atermoiements.
Didier préfère avancer en tous cas en avoir l’illusion, pour ne pas sentir le manque. Et cette fois-ci, alors que le manque vient le titiller, il « décide » de ne pas se laisser embarquer et d’aller de l’avant, au moins dans sa tête !

Donaldo 75 : Merci d’être le 10 ème commentateur car je m’étais fixée cette limite inférieure pour entamer avec vous tous ce dialogue.
Merci de reconnaître mon travail, même si tu n’es pas trop client du genre. C’est ça Oniris ! Avec la surprise de certaines découvertes parfois sur des sujets qui n’attire pas à priori. Alors une autre fois peut-être ?

Contribution du : 07/05/2019 16:58
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Re : Anniversaire- remerciements et discussion-
Maître Onirien
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27/04/2016 18:43
De Rhône
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Mokthar

Comment ai-je pu vous omettre dans mes remerciements alors que votre commentaire m'a fait tant plaisir!
J'ai bien aimé l'image de l'albatros et votre proposition de suggérer à Didier d'exprimer son potentiel dans l'écriture.
Merci! 😉

Contribution du : 08/05/2019 00:31
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Re : Anniversaire- remerciements et discussion-
Chevalier d'Oniris
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Salut Plumette!
Non je ne connaissais pas le film. Je trouve que c'est toujours assez dur de faire une mise en abyme. Il faut savoir ce que l'on veut, s'il faut bien raconter le récit enchâssé ou plutôt mettre l'accent sur le récit cadre. Je trouve qu'ici, tu aurais dû mettre plus l'accent sur le récit cadre, en, par exemple, ne donnant pas le prénom Denis, en laissant ce personnage plus anonyme pour qu'il n'apparaisse que comme une surface de projection du narrateur.
Enfin, c'est mon avis comme ça, si tu avais fait ça, j'aurais sûrement été le premier à te le reprocher. Oui, c'est pas facile les mises en abyme...

Contribution du : 08/05/2019 09:37
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Re : Anniversaire- remerciements et discussion-
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Citation :
Plumette, Vous dites : je vous tiens pour un connaisseur en écriture, en âme humaine, en histoires en tous genres.


Si avec un carnet scolaire pareil ma maman ne rigole pas, c’est qu’elle croit que je l’ai volé. J’adore votre second degré, la vérité qui transpire dessous n’en a que plus de relief

La vérité donc, c’est que je ne suis connaisseur en rien, ma femme m’interdisant toujours de prendre la parole dans les débats sérieux. Pour exister il me faut donc sans cesse renouveler mes débatteurs puisque changer de femme me coûterait la moitié de sa fortune. Elle m’aime pusillanime, je l’adore bien dotée. Quand on a pas un flèche, le régime de la communauté universelle avec attribution intégrale est le meilleur. Surtout si comme moi, on a pensé, en cas de divorce, à ne pas y inclure la clause de reprise en nature. Enfin, vous savez ça mieux que moi. La moitié de 10M€, ça fait quand même 5M€, de quoi passer son temps à lécher des poèmes et commenter des nouvelles :))

Je commente peu, de manière erratique, mais lorsque je le fais c’est toujours avec un grand respect de l’auteur, même si j’apprécie de varier les nuances de ton et d’esprit. C’est-à-dire que je lis et que je relis jusqu’à avoir le sentiment de regarder l’auteur les yeux dans les yeux. De ce respect, dont j’apprécie chez vous qu’il soit mutuel, j’essaie de tirer quelques fils, pas toujours les bons, j’en ai bien conscience. J’ai dans la tête un canevas assez précis, toujours le même, que je décline au moment de l’analyse.

Pour qu’un récit fonctionne il faut que le héros montre rapidement une faiblesse. L’élément déclencheur qui suit est là pour le motiver ou le forcer à supprimer cette faiblesse. De là doit surgir un besoin d’agir, c’est tout l’objet du roman. Le désir est la concrétisation de ce besoin, c’est-à-dire l’action précise à entreprendre pour assouvir ce besoin. Ça peut être sauver l’univers ou offrir une rose à sa femme.

C’est ce désir qui manque cruellement à votre récit, c’est la voix de Denis qui aurait du jouer ce rôle jusqu’au bout. Au lieu de ça, Didier n’a rien compris, n’a tiré aucune leçon des mots prononcés par Denis à son oreille.

« Didier n’a pas vraiment suivi la fin du film. Il s’est juste remobilisé lorsque Denis a fait danser le rock à Yolande, il a été touché par la tendresse de ce type, le seul à être bien dans ses pompes finalement. »

Bien dans ses pompes finalement ??? Là vient de se briser le désir. Le reste de la nouvelle n’est donc que la justification d’une vie qui n’a jamais pris son envol. Pour une course de radeaux ratée à l’adolescence…. OK, pourquoi pas, ça semble réaliste, plein de vies doivent s’accommoder de renoncements et de faiblesses.

« Non, Didier ne remet pas en question la direction prise, mais peut-être pourrait-il faire plus de place à ses rêves, comme on donne prise au vent dans les voiles, pour aller plus vite et plus loin ? »

C’est donc tout ce qu’il s’est passé dans cette nouvelle ? Elle est où la rose qu’on offre à une femme ? Car on sent bien que ce nouvel équilibre n’a pas bougé d’un iota, mais surtout qu’il n’a pas même été secoué avant de redevenir lui-même.
Réaliste sans doute, mais pas romanesque.
Je vais me comporter mieux que votre héros avec ses lecteurs :)

J’aime vous lire, Plumette, ça oui.

FrenchKiss
Sur son radeau

Contribution du : 08/05/2019 12:23
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Re : Anniversaire- remerciements et discussion-
Maître Onirien
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@maguju
contente de votre passage sous mon texte et de ce mot d'encouragement. Venez quand vous voulez me lire et me relire!! Merci

@Frenchkiss

Citation :
Pour qu’un récit fonctionne il faut que le héros montre rapidement une faiblesse. L’élément déclencheur qui suit est là pour le motiver ou le forcer à supprimer cette faiblesse. De là doit surgir un besoin d’agir, c’est tout l’objet du roman. Le désir est la concrétisation de ce besoin, c’est-à-dire l’action précise à entreprendre pour assouvir ce besoin. Ça peut être sauver l’univers ou offrir une rose à sa femme.


oui, oui, je me souviens d'un stage de techniques narratives où j'ai cassé mon désir d'écrire à force de chercher des éléments déclencheurs pour arriver à mettre mes personnages en mouvement...

Et si mes personnages souffraient des mêmes inhibitions que leur créatrice? Aie! Frenchkiss, me voilà démasquée!

Ps : je vous lis et vous apprécie en poésie mais suis trop intimidée par votre plumage pour vous commenter.

Contribution du : 13/05/2019 16:58
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Re : Anniversaire- remerciements et discussion-
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Plumette,

En l’occurrence, l’élément déclencheur est bien là : c’est le film, Un air de famille, et l’interpellation de Denis à Didier, qui traverse l’écran comme l’acteur de la Rose pourpre du Caire qui sort du film pour aller chercher Mia farrow, spectatrice solitaire sur son fauteuil, et l’entraîner avec lui.
Vous imaginez Mia Farrow, cogiter après ça sur un souvenir castrateur de l’enfance ? La différence avec Didier, c’est que Mia Farrow nous entraîne derrière son désir soudain qui va changer sa vie. Didier nous file le bourdon (d’ailleurs je verrais bien Didier Bourdon dans le rôle), il nous dit qu’on n’a pas à se plaindre de nos vies, que finalement une vie à moitié gâchée c’est quand même une vie à moitié réussie. Didier, il m’a juste donné envie de déchirer ma carte UGC :) et de m’affaler dans mon fauteuil pour laper un tilleul-menthe d’où j’aurais retiré la menthe. Vous comprenez, j’aurais bien aimé découvrir quelqu’un différent de mon entourage :)
Vous avez pas un stock de Red Bull à lui refourguer, à votre Didier ?

C’est votre PS qui est intimidant : me voir déplumé par une femme timide, ce serait plutôt craquant. J’ai peur que les autres plumes tombent toutes seules :)

Je compte sur vous pour la résurrection du bonhomme. Lui aussi.

FrenchKiss
qui ne connait que des Didier

Contribution du : 13/05/2019 18:39
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Re : Anniversaire- remerciements et discussion-
Maître Onirien
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27/04/2016 18:43
De Rhône
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@Sylvaine

merci de votre lecture et de votre commentaire.
" se reconnait-on finalement dans l'existence que l'on a vécu? " certains ne se retournent pas, et il me semble ceux qui s'interrogent ainsi ont gardé en eux quelque chose de leur adolescence.

Contribution du : 27/05/2019 11:15
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Re : Anniversaire- remerciements et discussion-
Expert Onirien
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17/07/2012 20:09
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C'est bien possible... D'ailleurs j'ai moi-même le sentiment d'être restée une "vieille adolescente" ;- )))

Contribution du : 27/05/2019 14:40
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