Hersen : à la vitesse de l'éclair puisque c'est toi qui a envoyé en prem's ta participation, et pour un petit chef d'oeuvre alors normal que je te fasse une visite de courtoisie. Et puis j'ai lu que tu partageais des chocolats, alors j'en pique un et je me sauve. Merci !
Ni vu, ni connu...

@Ours,

merci de ton petit tour du côté de Lila et Marie.

Je suis d'accord avec ton analyse de l'amitié, rien n'est jamais tranché, tout bien ou tout mal.

à la prochaine sur nos textes !

et des chocolats pour la route avec des fleurs au bord des fossés...


hersen

J'attrape les chocolats au vol avant de reprendre la route direction des vacances les alpes, merci. A+

Ours qui mange beaucoup trop de chocolat

Bonnes vacances alpestres, Ours !

@ Fantin,

C'est gentil d'être passé !
Pour le point que tu soulèves, et qu'a soulevé aussi Tiramisu, j'avoue que cela n'a pas fait partie de mon questionnement en abordant l'écriture de cette nouvelle.

Je pense que c'est peut-être avoir des a priori, car après tout, sait-on bien ce qui nous attire chez une personne ?
Ces deux personnages certainement ont des points communs. l'histoire ne dit pas si ce sera une rencontre durable, mais le point essentiel dans l'histoire est que ça "réveille" Lila de son engluage, cette rencontre lui redonne un espoir. Alors pourquoi un handicapé ? la question pour moi est superflue. Elle le rencontre, lui.

Un grand merci pour ton passage !

@Lomig
@Cat

Merci à vous deux, un tout nouveau et une habituelle routarde du site, ça fait un peu consécration pour moi !

D'autant que vos commentaires sont très positifs. Un très grand merci pour ça, et de vous être arrêtés sur ce texte.



hersen

Bonsoir Philo,

Oui, marie est un peu ce que tu dis pour Lila, sauf...qu'elle en oublie de vivre sa propre vie. Lila (et l'attention qu'elle demande, psychologiquement et physiquement) "sauve" Marie du vide de sa vie.

Par contre, et un autre commentateur a fait aussi cette réflexion au sujet de la fin.

Rien n'est dit sur la suite, d'une part, et je pense que le handicap qu'a chacun des protagoniste n'est pas "important" : ils se rencontrent, et à partir de là, ce n'est pas à nous d'inventer leur vie, mais à eux d'inventer la leur. Il y a, je pense, tellement de manière d'aimer, de s'aimer.
l'histoire est à la fois la relation de dépendance de marie par rapport à son amie qui a besoin d'elle, mais aussi l'histoire du déclic dont avait besoin Lila pour renaître, pour reprendre un tant soit peu goût à la vie.

Pour l'instant, elle est là, au pied du phare face à la mer avec cet homme. C'est bien, non ? Et même si cette rencontre n'a pas de suite, le goût à la vie reprend le dessus.

Un grand merci pour ton passage, lecture et com !

ps : je ne sais si tu as vu, mais ce texte répondait à un défi dont le thème était le handicap.

Oh, Zoé-Pivert !
ça faisait longtemps qu'on ne t'avait vue par ici.

Merci d'avoir fait une pause en chemin sur Vue sur beau mec et de ton commentaire sympathique.

à te lire bientôt ?

Pour compléter ce que j'ai déjà pu écrire, je pense que Marie est le personnage le plus intéressant. Dans le tandem qu'elle forme avec Lila elle est l'adulte et Lila l'enfant. Quels sont leurs liens ? Est-elle une soeur, une amie d'enfance, une amante? On ne sait pas. Comment peut-elle être aussi disponible ? Vivent-elles ensemble ? Marie n'a-t-elle pas de boulot, pas de conjoint, pas d'enfants ? Sont-elles toutes deux en vacances au bord de la mer, dans une ville portuaire ? Ce type de détails ancrent un texte dans la réalité. Ils sont absents. Lila tient de l'adolescente, est-ce crédible, quand on sort de longs mois d'hôpital et de centre de rééducation ? Pour moi, au dela de l'aspect romantique,qui est indéniable, les personnages manquent de crédibilité. On reste superficiel. A qui fera appel Lila pour rentrer ( réalité du handicap ), à Marie, on s'en doute.

Tes réflexions sont intéressantes.

Marie travaille puisqu'un collègue du boulot l'appelle. (je te rappelle que même au bord de la mer, il faut travailler un peu... :))

On peut supposer que Lila n'est pas une ado, être motard, c'est à partir de 18 ans. Et, comme tu le soulignes, elle a dû passer beaucoup de temps à l'hôpital et en rééducation. Je lui donne dans les 22ans ?

Il est dit dans le texte que Lila doit passer la soirée avec Marie, même si en fin d'histoire on ne sait pas ce qu'elle décidera. Et je te rappelle qu'elle est allée toute seule au pied du phare, elle est autonome pour se déplacer et je ne pense pas qu'elle ou Marie habite au quatrième sans ascenseur.

Trouves-tu vraiment qu'il soit extraordinaire que Marie soit si disponible ? C'est son choix, en fait (elle veut même accompagner Lila au phare, qui n'en a nul besoin et nulle envie !)
En fait, elle ne peut se détacher de Lila qui lui donne une raison de vivre, amie sans laquelle elle serait dans la solitude. (enfin, peut-être, elle aurait peut-être rencontré des amis)

Il y a aussi l'amorce d'une indépendance que va vouloir reprendre Lila, c'est cruel pour Marie, mais cela me semble très réaliste.

Ce qui m'a intéressée dans ce texte est faire un parallèle entre un handicap physique et un autre psychologique.

Je ne suis pas sûre que le manque de détails (qui malgré tout y sont, à mon avis, seulement ils sont succincts) ancrant l'histoire dans la réalité donne un aspect superficiel. Mais on peut avoir chacun son point de vue. J'écris souvent de cette manière, et la plupart du temps du court (nous étions limités en caractères pour ce défi, mais ce n'est pas la raison de la brièveté de la nouvelle.

Le com de jfmoods parle bien de la relation Marie/Lila et il met en avant ce que j'ai voulu faire.

Je ne dis pas que je ne suis pas d'accord avec toi de donner plus de détails sur les personnages, mais ils entreraient plus dans le cadre d'une histoire plus longue, à mon avis, où il serait nécessaire d'en connaître plus sur eux pour s'y attacher et qu'ils marquent l'esprit du lecteur tout au long de la lecture.

Ma réponse ne se veut pas convaincante mais un échange de points de vue.
merci de ton intervention !