Un grand merci pour vos appréciations au sujet de ce petit texte. J'avoue m'être bien amusé en l'écrivant et en imaginant la scène dans une pièce de théâtre.

LEBARDE, je n'aurais jamais cru possible qu'une personne puisse trouver cette poésie d'un "humour glacial et glaçant". Mais vous confirmez l'une de mes théories préférées qui veut qu'il est toujours périlleux de transmettre de manière parfaite un point de vue, surtout par l'écrit. Je vois bien cependant que vous avez parfaitement compris la dérision et l'humour que j'ai voulu partager. Mais je ne pensais qu'à faire sourire. Désolé.

POLDUTOR, oui, tout à fait sans autre prétention que celle d'amuser et produire un petit truc different sur cet avenir qui nous attend tous. Je reviendrais plus loin sur l'utilisation du mot "exorde". Ceci dit, si ce texte vous a fait sourire, alors il a atteint son but et je n'en demande pas plus.

GABRIELLE, si je vous ai offert un sourire, alors vous m'en voyez heureux.

HANANKE, comme vous je reconnais ne pas avoir, pendant longtemps, été satisfait de ces deux vers pour conclusion. Et puis, finalement, je les ai trouvé à leur place et à propos. Je suis loin d'en clamer la perfection, bien sûr, mais je pense que la gêne est provoquée par leur biéveté. Cela sonne un peu abrupt, en effet. Mais la vie est si courte...

PAPIPOETE, vous amuser était mon seul désir. Pour la conjugaison, je n'avais pas fait attention, concentré que j'étais sur l'intrigue. A l'avenir, il me faudra donc être plus vigilent. "si/vil" n'est pas intentionnel mais à la lecture orale ne m'a pas choqué. Je ne sais que répondre.

Mais évidemment, ROBOT, qu'il faut en rire! Il n'y a pas d'autre objectif! Pour ce qui est de la fin, un peu fade selon vous, oui, vous pouvez en juger ainsi, c'est votre droit. Je note votre proposition d'une mort rageuse. Là vous marquez un point, je n'avais pas songé à une telle conclusion. Bon sang, faudrait-il faire une deuxième version? Votre mérite est là : me faire douter!

SENGLAR, vous êtes sans pitié avec cette pauvrette! Pardon, il est vrai qu'elle-même n'est pas souvent commode avec nos aspirations. Elle mériterait, oui, quelques bonnes railleries déplaisantes. A son tour de faire l'expérience de la mortification.

ANIMAL, bienheureux celui qui fait sourire, et votre opinion me va droit au cœur.

Exorde : oui Poldutor, "entrée en matière d'un discours" est la bonne définition, mais il y en a une seconde : "commencement d'une chose". C'est à cette seconde définition qu'il faut se référer. Il faut ainsi comprendre que "mes paupières tombait déjà sur mon iris POUR COMMENCEMENT de la mort". Peut-être un peu tordu comme tournure, je vous l'accorde, mais c'est ceci que je visais en écrivant cela.

Enfin, je ne peux que m'excuser pour le retard à commenter vos réactions. En panne d'internet pendant trois semaines (et j’espère en avoir fini avec ces tourments), je ne pouvais faire mieux.

Bonjour cherbiacuespe,

Toujours le même large sourire en relisant votre poème et, en plus, j'ai découvert un excellent jeu de mots sur lequel j'étais passée lors de mes précédentes lectures :

"Que diable ! Cessez de brandir votre faux,
Mal polie, elle ne tranchera qu’en défaut"

Mal polie, la faux ou malpolie la Mort ? Un petit espace sépare les deux mais une poésie étant faite pour être dite, d'autant plus si le texte est adapté en pièce de théâtre, en le récitant on interprète comme on veut.

Joli.

Je m'incline! Personne ne le soulignant, je pensais que c'était passé inaperçu. J'avoue quand même qu'au départ de n'était pas intentionnel puisque je cherchais encore une formule qui puisse s'intégrer. C'est en lisant à voix haute (bien vu) que cette formule s'est imposée d'elle-même. Et, oui, finalement, à chacun de l’interpréter à sa manière. Belle idée : la libre pensée jusque dans l'humour en quelque sorte...