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La brèche. Remerciements
Maître Onirien
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15/10/2018 16:35
De Entre vignes et pins.
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En ce 9 novembre 2019 nous voici donc à 30 ans d'un événement exceptionnel: la chute du mur de Berlin. C'est cet événement que mon poème "La brèche" a voulu évoquer.

En fait ce poème a lui aussi 30 ans… car il a mûri depuis l'émotion ressentie ce jour-là, où par le hasard de mon emploi du temps je séjournais à Strasbourg, donc à la frontière franco-allemande. J'étais bien plus près de Berlin que de mon domicile: le tiraillement était énorme, aller à Berlin ou rentrer chez moi ? C'est dans ma chambre d'hôtel que la radio et la TV m'ont plongé dans cette ambiance survoltée, tandis que dans les rues de la ville un brouhaha inconnu allait en s'amplifiant.

Il faut sans doute avoir un certain âge pour comprendre l'importance de cet événement. La "guerre froide" si dangereuse pour toute la planète était en train de prendre fin. En France on en avait surtout perçu certaines étapes dramatiques, notamment Budapest écrasée par les chars soviétiques en 1956, Cuba devenant base nucléaire en 1962, Prague écrasée en 1968 etc. L'ambiance était lourde.

Je remercie les commentateurs de mon poème qui ont perçu la tension quasi explosive vécue en cette journée. Pour moi la poésie ne peut être réservée à l'admiration de la nature ou à la subtilité d'états d'âme. Elle a aussi toute sa place pour rendre compte de l'émotion collective vécue dans des moments exceptionnels. C'est dire combien j'apprécie la décision du CE de faire entrer ce poème dans le catalogue Oniris.

@ papipoete (beaucoup). La comparaison avec la situation en Corée du nord me parait justifiée pour autant qu'on puisse savoir précisément le vécu du peuple Coréen.
L'évocation du concert de Rostropovitch confirme l'impressionnant niveau émotionnel ressenti en ces journées, et l'engagement immédiat de certains, musiciens, photographes etc. pour en partager la puissance.
Vous notez que "l'auteur reste dans la retenue", c'est effectivement l'utilisation de mots justes, de formulations sans emphase que je préfère, même pour rendre compte de l'extraordinaire. Merci beaucoup pour cette vision.

@ Hananke (bien+). En relevant "ce moment important pour toute une population et l'humanité, tout simplement", vous avez en effet pris la juste mesure de l'événement.
Vous dites aussi "J'aurais mieux vu une poésie en prose". Je ne suis pas adepte de la poésie en prose car pour moi un poème doit être rythmé: le rythme au service des idées, des métaphores, des émotions. Ici chaque strophe est centrée sur un vécu, une ambiance, un épisode, un prolongement. On pourrait dire tout simplement que c'est mon style; bien entendu d'autres auteurs pourraient traiter le sujet différemment. Merci à vous pour ce partage.

@ leni (beaucoup). Merci d'avoir noté le "devoir de mémoire". Je partage votre vision, car ce peuple a été l'objet d'une oppression insupportable avant de s'en libérer avec éclat.
Vous aussi avez apprécié le "propos sobre" et même "une vérité superbement énoncée". J'en suis ému.
Vous avez apprécié la formule "la rafale qui vous laisse au gazon": en effet je recherche volontiers ces quelques mots qui disent tout, sans grandiloquence mais avec une précision écartant toute ambiguïté. Grand merci pour votre commentaire.

@ Vincente (beaucoup). Vous avez remarqué la tension dans ce poème celle qui "nous accompagne avec évidence et nous porte plus qu'elle ne nous suit". Cette vision si juste me réjouit, car ici la tension dans le poème me semble indispensable, comme écho à la tension extrême vécue par les protagonistes. C'est un devoir, un hommage.
Vous appréciez "le côté épique à la manière d'une chanson de geste". Oui, votre image est bien belle.
Vous relevez la succession de la syllabe "temp" qui en fait est venue spontanément et que j'ai trouvée ensuite plutôt adaptée.
Votre dernière phrase "une belle intention… " me réjouit car elle semble confirmer que mon objectif a été atteint. Grand merci à vous.

@ Davide (bien+). Merci pour avoir relevé que "les mots sont clairs, justes, percutants", car comme dit plus haut c'est bien ainsi que je tenais à rendre hommage à l'exceptionnel.
Vous avez apprécié la répétition raisonnable de "C'était le 9 novembre", qui pour moi était une volonté de marquer un rythme, presque d'entrer en dramaturgie.
Et puis vous verriez "bien ce texte récité". Effectivement cela pourrait avoir belle allure. A suivre… Grand merci à vous.

@ Castelmore (beaucoup+). Je suis heureux de vous faire "vivre ces heures avec l'intensité les images et les mots " qui vous ont touché. Habitant à Hambourg vous percevez sans doute avec une acuité particulière ce "moment d'histoire et d'espoir". Merci beaucoup pour votre commentaire.

Corto


Contribution du : 08/11/2019 18:26
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Re : La brèche. Remerciements
Maître Onirien
Inscrit:
15/10/2018 16:35
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Je reprends "ma plume" pour compléter cette discussion en fonction des nouveaux commentaires.

@ BernardG (un peu). Vous trouvez que ce poème manque de lyrisme. C'est votre ressenti, bien entendu respectable.
Vous trouvez aussi qu'il est "trop manichéen". Mais c'est la situation qui appelle le manichéisme ! Quand un peuple veut conquérir sa liberté face à un pouvoir dictatorial qui l'emprisonne, le torture ou le tue, que ce pouvoir empoisonne (par dopage secret) ses athlètes pour qu'ils brillent dans les épreuves internationales, oui il y a manichéisme. A mon avis le poème est le reflet de cette situation.
Quant à votre remarque sur les "méchants allemands de l'est en hiver contre les bons allemands de l'ouest au printemps" il me semble qu'il y a quiproquo. Il n'y a dans ce poème que des allemands de l'est: les uns, opprimés, veulent "le printemps", les autres "tenants du pouvoir" s'enfoncent "dans l'hiver".
Merci à vous d'avoir apporté votre pierre.

@ Donaldo75 (un peu). Vous n'avez pas trouvé dans ce poème le lyrisme espéré. Vous citez une strophe qui vous a convenu, à mon avis vous auriez pu aussi en citer quelques autres également imprégnées de formulations tout autant lyriques. Mais je respecte votre ressenti.
Merci de votre réaction.

@ krish (bien). Vous avez trouvé dans ce poème "un message universel". Vous avez parfaitement raison, même si centré sur le mur de Berlin je n'ai pas pris le risque d'étendre mon propos à "tous les murs réels ou virtuels" qui tentent de "limiter les libertés". Votre analyse sur "cette universalité" est très réaliste, totalement justifiée et vos citations à l'appui de votre démonstration sont parfaitement adaptées.
Merci beaucoup pour votre clairvoyance.

@ emilia (beaucoup). Vous notez avec justesse qu'une commémoration "résonne différemment selon le vécu et l'implication de chacun". Vous appréciez ce texte "qui se veut un hommage au retour à la liberté essentielle" notion "à méditer en ces temps plus que troublés".
Votre appréciation est d'autant plus précieuse qu'elle va droit à l'essentiel.
Grand merci à vous pour votre analyse.

Corto



Contribution du : 09/11/2019 16:26
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