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Les sources primitives vous remercient !
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Bonjour à tous et toutes !


Ces quelques lignes pour remercier le comité éditorial et tous les lecteurs de ce texte.

Bonjour Corto, je vous remercie d'avoir pris le temps de lire et de commenter mon texte en espace lecture, à l'aveugle donc ^^

J'entends ce que vous dites sur le "trop plein" nuisible à la bonne façon de partager un message, ce qui rejoint d'ailleurs un peu ce que dit ANIMAL...

Sur la forme, et pour coller au fond qui se voulait être une mise en lumière des contradictions profondes de l'humanité sur son essence même, j'ai voulu mélanger et alterner un lyrisme presque béat avec des passages très prosaïques et presque apoétique, mais peut être que les intentions étaient trop dense pour une démonstration poétique de qualité, je le conçois. Merci encore !


Bonjour PlumeD

Désolé à mon tour que vous ne soyez pas rentré dans la poésie de ce texte effectivement assez philosophique ou trop prosaïque, les deux ici ne font pas bon ménage selon vous. C'est un genre que j'aime bien en ce moment.

A une autre fois, j'espère.


"ANIMAL :
J'aime bien ce poème en forme d'élégie, cette façon déclamatoire de s'adresser aux cieux :

"Ô CRUELLE
DESTINÉE !!!

Ô SAISONS en enfer !
Ô ruines de châteaux !"

Le fond est dramatique et pessimiste, constatation que les humains ne progressent pas car au moindre obstacle le vernis de civilisation s'écaille et la brute réapparaît."




Bonjour ANIMAL

Merci beaucoup pour ce passage de votre commentaire beaucoup plus explicite que mes longues explications d'auteur. C'est un bon résumé de l'idée que je voulais faire passer, l'idée émise, l'idée qui vaut d'être creusée, bien que moi même je ne défendrais pas cette thèse dans l'absolu non plus, pour les raisons que rappelle Vincente un peu plus loin : il y a de belles choses dans l'humanité présente, ce que je n'oublie pas, mais en réalité il y a surtout de beaux individualisme(s)... en effet, et tant mieux, je ne crois pas que nous soyons arrivé au stade ultime (?) du règne du superorganisme... d'où Pasteur, un individu parmi d'autres dans la masse de l'humanité, et ses avancées extraordinaire pour ne plus voir mourir chaque année un gros pourcentage de celle-ci, Pasteur, dont la maxime, formidable pour un vrai scientifique, était :« ayez le culte de l'esprit critique »

Pour vos réserves, j'entends tout à fait ce que vous dites. Et cela me fait réfléchir sur vos pistes d'améliorations intéressantes ; il est certain qu'épurer en coupant le texte en deux, allegerait les deux ensembles et casserait l'aspect démonstratif qui aurait ainsi le mérite de ne plus étouffer autant la poésie...


Bonjour Papipoète,

Merci beaucoup pour votre commentaire et votre lecture. Votre retour est agréable et intéressant, je pense que vous avez tout saisi, ou disons l'essentiel, sur le fond et la forme.

"NB l'auteur en images en pointillés, nous dépeint un tableau aux couleurs sombres, d'où émergent souvent le pourpre tel des joues brûlées au soleil, tel le sang qui coule aux quatre coins de la planète.
La teinte des mois que nous traversons, n'est sûrement pas étrangère à cette réflexion philosophique ? Mais certains passages de votre texte me font le situer ( même si certains concitoyens souffrent ) loin de nos frontières."


C'est tout à fait ça. En fait ce texte parle de la condition humaine, et de ces différentes directions sur le globe, parfois universelle, parfois très disparates en pratique dans un temps identique, mais dans des espaces différents... le thème englobe donc cette vision « humaniste ». Pour ce qui est du COVID, ce texte lui était antérieur. Je pense avoir modifié une rime pour le faire rentrer dans la danse « infection » à la place de « superstition », dans le passage sur Pasteur...

Merci aussi pour le compliment sur la prolixitude !... parfois, je privilégie la quantité à la qualité, comme à monoprix...;) je plaisante, bien sur ^^


Bonjour Vincente,

"D'une façon plus générale sur le fond du propos, vu que l'expression évolue tout de même pas mal dans le démonstratif, je ne me suis pas associé à sa vision, pas plus à celle instantanée qu'à celle projective. En fait, dans ce type de proposition, le lecteur se trouve en quelque sorte pris à parti ; ainsi je me permets de dire que je ne suis pas d'accord avec une part importante de cet opinion qui penserait que l'Homme premier était pur et que depuis qu'il évolue il se tâche et se gâche, ce serait nier tant de formidables évolutions, aussi bien dans le champ de la conscience que de celui de la connaissance. Alors oui, il doit rester vigilant, apprendre de ses erreurs, combattre tant de vilenies et de bêtise, etc… mais il est l'expression de son originel "augmenté" de son "évolution"."


En fait je suis désolé du malentendu, car sur le fond on est entièrement d'accord, et par rapport à votre compréhension globale, je peux vous dire que c'est dommage, car je veux justement démontrer exactement le contraire ; c'est à dire que l'homme à beau avancer vers plus de lumière sur le champ du concret (d'où le rationalisme scientifique survolé avec Pasteur et ses vaccins), il reste empêtré dans sa condition animale qui n'a rien de pure, car elle bouillonne justement "de bas instinct" depuis la nuit des temps ce qu'aucun vernis social, ni même l'évolution darwiniste pourtant complètement tangible et convaincante, n'a réussi à lui enlever jusque là, et qui fait que l'homme d'hier, comme celui d'aujourd'hui, est étrangement voisin, voisin mitoyen d'une même condition animale, et reste plus proche du loup que de l'ange, sur l'échelle de l'évolution, tout en comparant notre expérience d'espèce, qui reste effectivement sur l'échelle du temps de l'évolution, encore infiniment inférieur à celui de la fourmi, à une centaine de millions d'années d'évolution près ... Aussi ce texte est peut être émotionnel, mais pourtant je l'ai voulu justement forgé pour capter et représenter au mieux la dualité entre la condition animale et sensitive et le prosaïque rationnel de notre civilisation actuelle et ses progrès matérialiste, bien que je conçoive qu'ils soient aussi spirituel, aussi le terme bas instinct n'était pas à prendre au sens vil, libidineux, mais au sens de basique, de non cortiqué, de reptilien... donc de primitif. Là encore il n'y a aucune pureté ni image d'épinal à la rousseau dans la vision de notre ancêtre sapiens, bien au contraire, j'ai envie de dire, déjà, à cette époque, les jeux étaient fait.. ;))))

Pour les humeurs détestables, il n'y avait aucune volonté de prendre parti pour le pessimisme ambiant (le pessimisme est au delà de l'ambiant;)), mais juste une volonté de coller au réel humain, et pour tout dire, j'ai pensé instinctivement au placenta du nouveau né ou à d'autres fluides tout aussi physiologiques et peu ragoutant ; car c'est notre condition animale, là encore, sans manichéisme mais sans angélisme non plus ; si j'avais parlé dans le texte des fleurs, je pense que j'aurais d'abord pensé à leurs doux parfums, mais ce n'était pas le cas ici.

Pour finir, un poème, comme une pensée, n'est pas forcément là pour prendre à parti ; il me semblait éviter justement le manichéisme avec ce "voile originel à moitié rabaissée", qui exprime bien l'idée que l'humanité n'est certainement pas à jeter avec l'eau du bain, et que ce type de texte "démonstratif" l'incite aussi à vouloir sortir de sa condition d'homme- loup (si d'abord il la cautionne!) toujours pour aller vers la lumière de cet ange rêvé, avec ses contradictions spirituelles et matérielles qui le font toujours retomber plus proche du loup que de l'ange divinisé, mais quii le font avancer à pas feutré ou plus pataud ;)... Pour conclure, l'homme est un animal, point barre. C'est priuvé par des études anatomiques basiques... Il y aurait d'ailleurs matière à réflexion, pour les freudiens, ou pour les raëlliens, sur cette obsession manifeste de l'humanité à se renier dans ses fondements "humains"...

Une petite chose au sujet des deux strophes centrales de l'image sur la vie, que j'ai beaucoup aimé, je les aurais écrites en une seule strophe :
"Aux margelles
Du puits
Où l'on va chercher l'eau
Il y a un ruisseau
Voire un ru plein de boue
Qui barre le passage"


Merci de cette remarque ; je suis d'accord avec vous, c'est bien mieux ainsi. Merci encore pour le temps passé à la lecture et à la rédaction du commentaire.


Stephane :

J'ai aussi mieux apprécié la seconde partie du poème que la première, disons à partir de : "Ici, le parfum des plaisir".

Globalement, c'est pas mal mais je pense que vous auriez pu mieux faire (à mon sens).


Bonjour Stephane,

Je vous remercie pour votre lecture et votre commentaire. Visiblement, vous avez plutôt apprécié la seconde partie du texte, ce qui est assez rarement signalé. Sans bloquer sur la partie esthétique des remarques, j'en déduis qu'en l 'état, il y a un manque d'unité entre les deux parties, au minimum.

Je suis d'accord avec vous, on peut toujours mieux faire, mais ici, rien n'est bâclé, et si ca manque d'impact ou de force poétique, je ne peux m'en prendre qu'à mes intentions qui était effectivement de créer un texte alternatif entre prosaïque presque brute comme des maximes sanitaires (un peu dadaïstes aussi) mélangé à des effets plus lyriques pour traiter le thème sur la forme, en raccord avec mes intentions de fond, qui sont justement de parler de la contradiction/opposition de la condition humaine, sur son essence et sur ses aspirations. Ainsi ce texte lui même se veut plus proche du loup que de l'ange, sur la forme même... mais je conçois que ce soit trop sophistiqué pour faire de la bonne poésie... merci de votre commentaire, qui me permet aussi de creuser ça...


Bonjour Hersen,

Merci beaucoup pour ton com. Oui sur la forme, je sais, je sais... je crois que je devrais simplifier mes intentions, mais j'ai un cerveau de gaucher, qu'est ce qu'on peux y faire !!!... ;)

Je suis content que sur le fond, tu t'y sois retrouvée dans la lecture. Oui, le voile à demi rabaissée, je suis content aussi qu'il te plaise car c'est peut être une des clefs sur le fond et sur le thème du poème... cette ambivalence de notre condition d'animal du ciel et notre équilibre précaire sur cette position inconfortable, confuse, parfois...

Merci encore de ta lecture !

Contribution du : 17/05/2020 13:31
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Re : Les sources primitives vous remercient !
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Bonjour Larivière,

Alors que l'on se désole de bien des choses communes sur le "devenu" de l'homme, je vois tout de même une nuance qui produit une divergence assez grande dans notre positionnement sur son expression. Quand vous écrivez que l'homme « reste empêtré dans sa condition animale qui n'a rien de pure, car elle bouillonne justement "de bas instinct"», nous sommes d'accord sur le fait de cet empêtrement dans la condition animale, mais je dirais que celle-ci conditionne des fonctions et des besoins qui n'ont rien d'impur justement, d'un point de vue moral ni même basique ou primitif, car ils sont, si je puis dire, "notre première raison d'être", celle sans laquelle nous ne serions pas là tout simplement. Si bien que les quantifier, les positionner sur une échelle de valeur ou même dans une architecture vitale n'a pour moi pas de sens. Ils sont pour nous faire !
Quand on rentre dans l'idée de placer une composante vitale, première, dans un registre de haut ou de bas, de bien ou de mal en fait, l'on bascule dans un discernement moral. L'instinct n'est pas bon ou mauvais en soi, par contre le fait que l'homme soit capable, ait acquis cette compétence de conscience de soi, lui donne capacité à agir sur lui-même de façon "pensée", l'est absolument. Le choix dual, "je fais / je ne fais pas" se pose à lui et il a le choix. Que grâce à cette conscience, qui s'est affirmée, et qui est devenu plus ou moins omniprésente, ses choix l'aient porté à des bassesses ou à des grandissements, oui il y a une évolution qui a dépassé ses "instincts", qui s'est extrapolée depuis eux ; mais ceux-ci dans leur "intégrité instinctive" sont de l'ordre du vital, ils sont eux-mêmes le fruit d'une maturation pérennisant l'espèce animale devenue humaine.

Mais c'est quoi être un homme ?
Vous citez les fourmis et leur monde d'une fabuleuse "efficacité", dont la notion de "commun" que nous voudrions maintenant, "à rebours", trouver dans une déclinaison "humaine" vertueuse, est particulièrement aboutie. Eh bien, pour ma part, je n'y tiens pas trop à être une fourmi…

Là aussi où je divergerais de votre vision des choses, (une question de verre à moitié vide / verre à moitié plein peut-être ?) c'est sur la façon de voir "l'humanité" en tant qu'entité dérivante. Je constate deux choses, en partie contradictoires mais aussi en partie collaborantes (rejoignant ainsi le concept de "pensée complexe" cher à Edgar Morin). Dans ses composantes et manifestations négatives (pour rester modéré) ou délétères, voire détestables et exécrables (pour ne pas gommer certaines extrémités), "l'homme négatif" doit être considéré d'un point de vue quantitatif d'une part, et d'autre part, selon son "pouvoir de nuisance", qui malheureusement n'y est pas directement proportionnel. Dans la quantité, il y a lieu de remarquer que, pour simplifier, tous les hommes ne sont pas "négatifs" dans leurs agissements, et encore moins dans leurs pensées ; je pense même que bien souvent ils sont bien en deçà de la moitié. Parmi ceux délétères, l'on arrive à constater que leur pouvoir de nuisance grandit inversement à leur nombre, une proportion inversée donc qui fait que très peu se sentent des "élus" ; et agissent impunément comme tels. Pour dire que je trouve dommage de faire porter le chapeau des "conneries" humaines à la part d'humanité qui n'est pas stupide, ou méchante, ou...

Par contre, là où je vous rejoindrais sûrement pleinement, c'est sur le constat que l'état des choses est plus que préoccupant, et que l'on s'aperçoit que pour que l'homme fasse de sa conscience un "vrai outil de décisions vitales", il faut qu'il soit arrivé à des catastrophes, des guerres, des pénuries, des pandémies pour qu'enfin il se décide à infléchir ses choix vers des décisions en vue d'une "meilleure vie", avant que de se retrouver en état de survie…

Oh une petite chose pour finir, qui m'a fait un peu sourire car sympathique comme trouvaille mais qui dénote l'adossement spirituel, moral (dans un sens premier, sans moralisation, ni dogmatisme) de votre argumentaire, dans cette phrase considérant que l'homme " reste plus proche du loup que de l'ange ". Rapprocher le loup de l'ange, chacun étant porteur d'une imagerie agencée peut-être pas à tort par l'homme mais fabriquée "abusément" à dessein pour convaincre. Le loup comme animal grégaire prédateur sans foi ni loi et l'ange qui n'est pas une bête mais en a le corps avec un visage humain "béni-oui-oui", si humain qu'il en est irréel, même si certains n'en sont pas convaincus. L'ange comme être "instinctif" ne m'a pas semblé trop approprié donc.

Contribution du : 18/05/2020 10:37
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Re : Les sources primitives vous remercient !
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Bonjour Vincente,

Je crois qu'il y a un malentendu, encore... je ne dis pas du tout que nous n'avons pas le pouvoir de sortir de cette condition animale par le haut, c'est à dire comme vous dites en ayant conscience de celle-ci dans un premier temps. Je dis juste donc qu'il faut d'abord admettre d'être plus proche du loup (qui est une réalité évolutionniste) que de l'ange, qui lui, est un idéal non matériel de notre image "divinisée"... en clair nous sommes proche du loup, et pour celà aussi, nous rêvons d'être des anges...

Vu le comportement basé sur l'émotionnel et l'affectif choisi par les médiums (médias) de nos sociétés (qui sont juste le reflet de nous même), je doute que ce (bon) chemin aboutisse dans un proche avenir, et ce qui est certain, c'est qu'il n'existe pas vraiment au présent. Je suis pourtant optimiste, car effectivement l'humanité n'est pas à réduire à son reliquat basique, mais c'est ce que j'avais envie d'explorer, car je pense qu'on ne peut déployer ses branches et ses feuillages qui si on est conscient de ses racines, qu'elles nous plaisent ou non.

Là où je ne suis pas sur de vous suivre, c'est quand vous citez l'homme comme un être de choix exceptionnel et presque unique dans le monde animal dont il fait parti. C'est aussi cette "condescendance" que je dénonce dans le texte, car à se croire plus malin que les autres ont est souvent plus "bête", sans mauvais jeux de mots... en clair, je pense que c'est très prétentieux de croire que seul l'humain fait des choix et même plus loin, à être le seul à avoir une conscience... je pense que c'est faux et que les autres animaux, même les arbres sont beaucoup plus développés que ce que l'on dit ou l'on croit dans le domaine. Je pense que ca fait parti des choses qu'il faut accepter pour grandir pleinement dans la bonne direction, mais je peux me tromper et je n'engagerai aucune joute philosophique sur cette hypothèse... l'homme a bien le droit de se croire unique, et donc de s'entourer d'anges, qui ne sont pas des sources primitives matérielles, mais qui sont des évolutions spirituelles dérivés des origines (au paléolithique, l'homme faisait déjà des choix de peindre les animaux, de les divinisés, de les angéliser, en quelque sorte... c'est comme ça.

Jamais je ne pense ou n'ai pensé que l'ange existe, le loup oui.

Et pourtant, nous rêvons d'ange et nous laissons les loups au conte du soir, afin de maintenir la peur de nos origines communes...

Ce n'est pas moi qui l'invente, c'est la réalité de nos vies et de nos histoires pour endormir les enfants...

Pour la fourmi, c'était de l'ironie, bien sur... moi non plus je ne voudrais pas être une fourmi, je suis trop humain pour renoncer à ma liberté de ne rien faire ;))))...

Merci pour votre retour sur retour...

Contribution du : 18/05/2020 10:53
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Re : Les sources primitives vous remercient !
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Je suis bien en accord avec vous, Larivière, sur ceci : " Je dis juste donc qu'il faut d'abord admettre d'être plus proche du loup (qui est une réalité évolutionniste) que de l'ange, qui lui, est un idéal non matériel de notre image".

Sur l'état des lieux civilisationnel, je vous rejoins globalement, y compris sur le fait que " les médiums (médias) de nos sociétés (qui sont juste le reflet de nous même), mais en y rappelant un point important de mon appréhension de la problématique, le fait qu'il y a lieu de tenir compte de la multiplicité des attitudes de nos congénères, qui elles aussi se retrouvent dans une multiplicité des "[i]médiums" ; car sur ce plan, les réflexions sont de qualité bien multiples également.

Sur le fait que l'homme serait une "exception consciente" dans le monde du vivant, je n'aurai aucune prétention à soutenir cela, elle se buterait de toute façon au simple mur de la limitation de notre vue humaine et donc aux visions quant à son "exceptionnelle spécificité". Non je suis resté dans la problématique qui nous préoccupe. Dans l'évocation que vous en faites, je prends en compte la conscience humaine et ce qu'elle produit ou pas dans nos attitudes. Que d'autres "animaux" soient capables de "conscience" serait un autre débat, ne voyez donc dans cet écartement aucune "condescendance" de ma part envers les autres entités vivantes.
Et si je pense que "l'homme est unique", sans considération morale avec valorisation, etc…, je ne le place pas sur un piédestal, et lui enjoins de ne pas perdre de vue sa modestie essentielle, il est un parmi les autres.

Ceci dit pour élargir ce propos déjà immense, mais aussi pour le rapporter à la problématique que vous soulevez dans votre poème, je crois que la difficulté à expliquer nos points de vue, ou plutôt à les faire comprendre dans toutes leurs nuances et complexités, est déjà bien difficile dans une prose explicative, je me demande donc si ,dans un poème, cette ambition n'était pas un peu démesurée. En disant cela, je reconnais pourtant que les capacités particulières de la poésie peuvent aussi parfois permettre de faire tenir de l'immense dans de modestes lignes.
Voyez ici, le simple mot "bas" que vous avez associé à instinct m'a poussé à la controverse, puis est venue, "l'évolution", puis la question de la "conscience", "exclusivité humaine ?", etc… en quelque sorte, sur quelques mots et sens achoppent un assentiment et une entente qui paraissent malgré tout bien bien proches…

Contribution du : 18/05/2020 12:30
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Re : Les sources primitives vous remercient !
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Vincente a écrit :

Ceci dit pour élargir ce propos déjà immense, mais aussi pour le rapporter à la problématique que vous soulevez dans votre poème, je crois que la difficulté à expliquer nos points de vue, ou plutôt à les faire comprendre dans toutes leurs nuances et complexités, est déjà bien difficile dans une prose explicative, je me demande donc si ,dans un poème, cette ambition n'était pas un peu démesurée. En disant cela, je reconnais pourtant que les capacités particulières de la poésie peuvent aussi parfois permettre de faire tenir de l'immense dans de modestes lignes.
Voyez ici, le simple mot "bas" que vous avez associé à instinct m'a poussé à la controverse, puis est venue, "l'évolution", puis la question de la "conscience", "exclusivité humaine ?", etc… en quelque sorte, sur quelques mots et sens achoppent un assentiment et une entente qui paraissent malgré tout bien bien proches…



Je vois ce que vous dites et je suis d'accord avec vous. Et je rajoute aussi que c'est à l'auteur de faire l'effort du traitement... ;) mea culpa donc ^^

Mais comme on dit dans mon métier, qui ne risque rien, coronarien !... ;)

Contribution du : 18/05/2020 12:52
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Je remercie sauvage et Eclaircie de leur passages et de leurs commentaires

@ sauvage : le lyrisme appuyé est un pastiche d'arthur Rimbaud... d'ailleurs personne n'a souligné cet emprunt déformé pour appuyer comme vous dites jusqu'à l'excès absurde l'effet lyrique et ramener la poésie à sa juste place maladroitement humaine... Mais visiblement ca n'a pas fonctionné sur grand monde. Merci beaucoup de votre com et bonne continuation sur votre (beau) travail d'écriture.

@Eclaircie : merci de ton com. Je note pour tes ressentis de lecture et je vois ce que tu veux dire dans le coté trop étiré de la seconde partie. Merci beaucoup de ton passage et de ton commentaire.

Contribution du : 20/05/2020 10:45
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