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A propos de " le souffle de l'invisible"
Maître Onirien
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Je suis reconnaissante au CE et aux lecteurs de l’EL qui ont permis la parution de ce texte qu’Animal dans son commentaire qualifie à raison de nouvelle d’ambiance.
De même, Maria ( et d'autres aussi) a bien perçu l’omniprésence du vent dont j’ai voulu faire un véritable personnage.
Merci à tous les lecteurs et à tous ceux qui ont pris le temps de laisser un commentaire sous ce texte.
J’ai eu l’occasion il y a plusieurs années de séjourner à Ouessant, j’en ai gardé un souvenir fort et assez âpre, j’ai trouvé que c’était un endroit propice à un retour sur soi, à une sorte de nettoyage intérieur et c’est pourquoi j’ai eu cette idée d’y placer un écrivain perturbé par un épisode de médiatisation.
J’ai donc voulu rendre compte d’une ambiance, j’ai tenté d’y plonger le lecteur, et de montrer comment la solitude, la contemplation, une forme de confrontation avec les éléments, pouvait induire une sorte de « nouvelle » inspiration.
Je suis étonnée en bien que ce texte ait suscité des avis assez contrastés allant du passionnément au un peu (flèche en bas)
Je n’ai rien de bien nouveau à répondre aux observations de Socque (cette histoire t’a vraiment agacée ?) et Malitorne (dont l’unique compliment se retourne en vacherie : « ce n’est pas un joli titre qui peut faire une nouvelle ») quant au manque d’originalité et d’imagination de cette histoire : Sachez que je ne cherche jamais à être originale. Je crois savoir écrire et témoigner d’une intériorité et suis rarement une conteuse d’histoires avec rebondissements et chute spectaculaire qui surprendrait le lecteur.
Bon, vous êtes quelques uns à avoir éprouvé de l’ennui et de la déception qu’il se passe si peu, ou que le personnage soit si peu consistant ( Hersen), j’accepte tout à fait que mes intentions n’aient pas fait tilt avec tous, j’apprécie aussi que Quieto me donne une piste pour intégrer la transformation de Louis dans la forme même de l’écriture.
On me fait souvent le « reproche » d’une écriture trop lisse, trop sage, et on attend parfois que je me lâche. Que dire à ce propos ? Qu’il y a peut-être une lassitude de lire du « Plumette » ? Hersen tu dis « J'aimerais bien te lire, un jour, dans du plus déjanté. Ou en tout cas, dans du un peu moins sage » et j’aurai en effet grand plaisir à te surprendre ! Un jour peut-être ?

J’ai été très touchée des vos retours amis poètes qui êtes venus du côté nouvelles avec une empathie pour mon personnage : Luz- Dream- Pouet- Lulu- Ferrandeix, nouvel arrivant à la plume originale qui me gratifie d’emblée d’un passionnément !
Merci aussi à Saulberenson Alfin, Charivari, même si j’écris dans un registre bien différent du vôtre, je me réjouis d’avoir su vous emporter jusqu’au bout de la lecture.

Contribution du : 12/12/2020 19:35
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Re : A propos de " le souffle de l'invisible"
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Je n'ai pas encore relu cette nouvelle, car elle m'est encore très présente à l'esprit et très claire... Je l'ai beaucoup aimée pour ce que tu exprimes, Plumette.

En fait, je ne partage pas du tout l'avis de Malitorne qui réécrit à sa façon une nouvelle qui n'est pas et qu'il aurait aimé lire. Je crois qu'il y a une grande diversité de lecteurs, tout autant qu'il y a une grande diversité d'auteurs, et c'est là une richesse inestimable qui nous permet de découvrir des horizons qui peuvent s'éloigner de ce qu'on pourrait attendre. J'ai bien compris que Malitorne espérait être surpris, tout comme d'autres lecteurs, mais cette oeuvre m'a semblé en elle-même neuve et originale car relatant, non pas un écrivain en mal d'inspiration, mais ici un écrivain précis, dans un contexte donné, qui recherche quelque chose qu'il a peut-être trouvé.

Est-ce un écrit trop sage ?

Ben, peut-être, mais ce n'est pas pour me déplaire... et encore une fois, tous les goûts sont dans la nature, et je suis très contente d'avoir parcouru cette nouvelle dans ce registre doux, malgré des éléments forts et presque hostiles, en tout cas, prégnants et beaux à la fois, pour dégager quelque chose du regard porté par le personnage ; un regard qui n'est pas soi, mais un regard qui s'élève peut-être à la hauteur de beaucoup, justement, et où nous sommes peut-être un certain nombre à nous retrouver pour sa simplicité ou sa profondeur.

Avis tout personnel, bien sûr.


Contribution du : 12/12/2020 20:09
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Inspiration ou poésie...
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Re : A propos de " le souffle de l'invisible"
Expert Onirien
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Ce que vous appelez « vacherie » Plumette je l’appelle franchise, désolé que ça vous heurte. Je n’ai pas pour habitude d’édulcorer ma pensée pour qu’elle convienne aux amours-propres et j’entends être traité de la même façon. Rien ne m’horripile davantage que les commentaires flatteurs espérant des retours semblables. C’est dommage que vous n’ayez vu que de la critique méchante alors que mon but premier était de vous bousculer dans vos certitudes, vous suggérer d’autres horizons. Mais j’ai bien compris que vous n’avez pas envie de bouger d’un iota.

« Tous les goûts sont dans la nature » Lulu, bien sûr, j’exprime juste une opinion au regard de mon ressenti. J’aurais pu passer ce texte et me taire, ce n’est a priori pas ce que les auteurs recherchent ici.

Contribution du : 13/12/2020 10:44
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Re : A propos de " le souffle de l'invisible"
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Bonjour Plumette,

Je me rappelle qu'en écrivant mon commentaire, je pensais que je pourrais vous donner l'impression de vouloir me substituer à vous, auteur, et d'écrire à votre place autre chose que ce que vous aviez voulu écrire, ce qui n'était pas mon intention, et vous l'avez d'ailleurs compris, je crois.

J'ai mis en rapport les phrases nominales du début de votre texte, donnant une impression aussi abrupte que celle d'une sculpture en cours d'ébauche à gros coups d'outil, et sa dernière ligne ("La poésie est venue petit à petit comme une surprise au début, puis comme une évidence.").

Je me suis donc demandé quel était le réel sujet de votre texte : celui d'un écrivain qui s'extrait de l'agitation pour se ressourcer ou celui d'un écrivain qui bascule de la prose à la poésie.
J'ai pensé que le second pouvait être celui que vous aviez choisi.
Notez que vous pourriez même vous apercevoir post-écriture quel est le réel sujet de votre texte. J'espère que vous ne m'en voudrez pas de l'imaginer. Je ne vous sous-estime pas en le faisant. Il m'est moi-même arrivé de constater ce genre de choses, ayant écrit comme j'aurais taillé dans la matière, peut-être uniquement pour le plaisir de sculpter, n'ayant qu'une vague idée du motif à réaliser, voire même pas du tout, et de distinguer bien plus tard, avec le recul du visiteur de musée et non celui du sculpteur, ce que j'avais extrait de la matière sans vraiment le vouloir. Il m'est arrivé, dans ce cas, de retrouver l'œil critique du sculpteur et de penser que si j'avais dès le départ eu l'intention de réaliser cela, j'aurais peut-être exécuté autrement quelques coups de ciseaux.

Si je me permets de revenir sur ceci, c’est parce qu’en lisant vos explications ci-dessus, c’est un peu l’impression que j’ai. La matière est faite de vos souvenirs et émotions connues autrefois sur l’île d’Ouessant. Vous aimiez cette matière et vous avez taillé dans celle-ci. J’ai bien ressenti cette matière, mais j’ai un doute sur le motif.

Je me trompe peut-être.

Contribution du : 13/12/2020 15:25
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Re : A propos de " le souffle de l'invisible"
Maître Onirien
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Bonjour Lulu, Malitorne, Quieto

Et merci d'être venu réagir sur ce fil

Lulu : je partage ton avis sur la diversité des lecteurs et suis contente d'avoir pu toucher ta sensibilté avec ce texte qui parle de paysages avec lesquels tu as des affinités.

Malitorne: jamais je ne vous reprocherai votre franchise Malitorne, j'ai simplement voulu mettre en avant cette manière d'être franc qui vous conduit, peut-être à votre insu, à ne pas pouvoir être nuancé et/ ou bienveillant : le titre vous a plu manifestement et plutôt que de dire par exemple "j'ai été attiré par ce joli titre qui ne tient pas ses promesses" vous transformez le seul point positif pour vous en négatif... c'était cela le sens de mon propos.
Après, j'écris ce que j'écris, sans rigidité me semble-t-il et sans aucune prétention de détenir une vérité, d'ailleurs j'apprécie souvent des textes qui sont loin de mon univers. Quand vous dites que je n'ai pas envie de bouger d'un iota, je ne dirai pas cela: certains ont de bonnes capacités à se renouveler, d'autres moins et je fais parti de ceux-là.

Quieto: votre point de vue est très intéressant: c'est vrai qu'on peut démarrer avec une intention et s'apercevoir ensuite qu'une "force " nous a conduit ailleurs.
ici, je crois que je suis dans une sorte d'entre deux: je n'avais pas, en commençant cette histoire, déjà l'idée de la manière dont elle s'achèverait et cette "bascule" vers la poésie s'est imposé au cours de l'écriture, comme si en tant qu'auteur ma tentative de restitution de la nature m'avait emportée vers une vision plus poétique que j'ai trop légèrement esquissée et qui aurait, en effet, pu s'affirmer plus encore dans la fin du texte.

Vos observations me plaisent car elles montrent l'interdépendance de la forme et du fond.

Contribution du : 13/12/2020 17:46
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Re : A propos de " le souffle de l'invisible"
Expert Onirien
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Bonjour Plumette,

Je me permets d’intervenir, à la suite de votre retour, à propos du commentaire de Quieto suggérant opportunément que l’on sente la transformation de Louis dans la forme de l’écriture de la nouvelle. Vous qualifiez cette suggestion de « piste ». Or j’ai pour ma part ressenti littérairement cette évolution, qui apparaît pour peu qu’on relise en essayant d’analyser. C’est même cette observation qui, à mes yeux, fait la valeur de ce texte.

Cette transformation (car il se passe quelque chose dans cette nouvelle, quoi qu’on en dise) est décrite par deux formes d’expression.

La première détaille prosaïquement l’itinéraire stylistique de Louis, jeune écrivain, qui vient de connaitre un succès, et qui est lassé des contraintes du monde de l’édition. La phrase clé, c’est : « Lorsqu’il s’est mis à ne plus comprendre ses propres phrases, à se voir en surplomb, comme détaché de son propre corps, il a décidé de ne plus se forcer. ». C’est le début de la fin pour l’écrivain qui structure, organise et domine un récit dont il est le maitre. « Il a commencé à noter les mots du vent » et «Allongé sur son lit, les yeux fermés, il a écouté la musique du vent jusqu’à l’hypnose ». Cela annonce le début de la mutation : le début des prises de notes, captations du ressenti. L’auteur n’invente plus, il collecte et traduit des émotions.

La seconde exploite la rigueur climatique de l’environnement breton et maritime comme fait déclencheur de la conversion . Pour qui aime et connaît un peu la Bretagne, la description en est authentique et crédible. Tant quand elle révèle la rudesse du cadre naturel que lorsqu’elle dépeint celle des insulaires.(dont la froideur n’est que dans l’apparence. Cf le tutoiement).

Je suis d’ailleurs surpris de la lassitude exprimée, dans certains commentaires, à propos du soin apporté à camper le décor. Quand on aime lire, il faut savoir prendre le temps de s’abandonner, de se laisser aller, de se laisser transporter. L’écriture ici est d’un style simple mais soigné, d’une lecture aisée, ponctuée d’images qui parlent (l’odeur du gasoil, les volets fermés…).

La situation, et le style de la narration, basculent à partir de « Il descend au bord de l’eau… ». L’écrivain devient contemplateur, et le narrateur passe du descriptif au poétique dans sa façon de peindre les éléments. « J’ai senti le cœur énigmatique de la mer » et « Allongé sur son lit, les yeux fermés, il a écouté la musique du vent jusqu’à l’hypnose ». C’est le moment où l’écrivain devient poète, celui qui fait de lui un réceptif, sensible à ses émotions qu’il s’empresse de noter pour les retranscrire. C’est l’instant où le narrateur, à l’unisson, soigne ses images avec lyrisme. Le vent, et sa force dominante, ont dans cette histoire un rôle pivot, que je ressens comme symbolique (un croyant pourrait parler de « révélation » , magnifiée par la scène de l’arc-en-ciel.) .

J’espère qu’il y a place sur ce site pour des nouvelles bâties sur autre chose que de la description d’actions, avec chute abrupte et effet de surprise dans le final. Ici l’on a quand même une surprenante évolution artistique, qui présente un thème qui va bien au-delà de la simple narration de la mise au vert d’un écrivain.

Je pense que ce thème de bascule entre écrivain et poète est particulièrement pertinent sur ce site, qui propose les deux genres, et qui voit des oniriens lire et écrire dans les deux catégories.

Il faut se méfier de ses coups de cœur. Mais j’ai l’impression que cette nouvelle n’a pas toujours été abordée sans préjugé. Je n’ai pas senti dans certaines critiques beaucoup d’attention pour un texte quand même extrêmement travaillé, mais balayé sommairement. On sent bien que ceux, nombreux heureusement, qui se sont laissés aller librement à leur lecture ont été sous le charme, et l’ont exprimé. Par contre, on constate chez les « gros qui font l’opinion » une approche assez blasée, froide, intangible dans leur conception rigide et bornée (dans le sens de « qui a ses bornes ») de leur vision de ce que devrait être, absolument, une nouvelle. Avec ce cadre, avec ce thème, je pense qu’il faudrait que le lecteur accepte de se laisser aller à l’immersion.

Contribution du : 13/12/2020 17:59
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Re : A propos de " le souffle de l'invisible"
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Merci Mokhtar de votre passage et de votre lecture approfondie de ma nouvelle.
Vous livrez votre ressenti avec générosité en vous appuyant sur le texte même et je vous remercie aussi de cela.
vous avez repéré la transformation de Louis, oui, elle est présente dans le texte mais de façon plutôt descriptive et je crois que l'attente de Quieto était qu'elle se traduise plus dans l'écriture.
cela me fait plaisir que vous releviez la pertinence du thème! cette circulation entre poètes et nouvellistes sur Oniris est aussi un des atouts du site.

Contribution du : 14/12/2020 12:48
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Re : A propos de " le souffle de l'invisible"
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Citation :
les gros qui font l'opinion


Ah je ne sais pas pourquoi mais je me sens visé, d’autant plus avec les termes acerbes qui suivent. J’ai envie de vous répondre Mokhtar que d’une part je ne suis pas gros mais mince et sportif malgré mes cinquante balais, que d’autre part mes pairs ont suffisamment de personnalité pour ne pas se laisser influencer par mes opinions. Il me semble que vous me donnez trop d’importance.

Ceci dit, je veux bien admettre que j’ai une vision étriquée concernant la structure d’une nouvelle. Elle doit d’abord pour moi raconter une histoire, une vraie, avec introduction, développement et épilogue. Je lis trop ici d’instantanés, de brèves, qui à mon avis manquent de consistance pour sacrifier au format numérique. C’est là mon reproche essentiel au récit qui nous intéresse, doublé d’une franche aversion sur un thème moult fois rebattu. J’aimerais m’étendre davantage et mieux défendre ma position mais j’ai du mal à trouver mes mots, la faute à une journée de boulot fatigante.
Voilà mon ami, sachez que rien ne me ferait davantage plaisir de votre part qu’un démontage en règle de Zugarramurdi.

Contribution du : 14/12/2020 20:36
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Re : A propos de " le souffle de l'invisible"
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Je pense, Moktar, que ton raccourci est surprenant : ceux qui ont bien lu la nouvelle l'ont aimée et ceux qui ne l'ont pas aimé l'ont forcément lue par-dessus la jambe.

C'est tout à fait honorable de défendre une nouvelle que tu as aimée, mais beaucoup moins de juger des aptitudes à la lecture des lecteurs, qu'ils soient "gros" ou non.

Chacun a sa place ici. Et c'est très bien ainsi.


Contribution du : 14/12/2020 20:47
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Re : A propos de " le souffle de l'invisible"
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Je me suis permis de prendre la parole sur un forum, place qui, si j’ai bien compris, autorise la contradiction et le débat à propos des avis et commentaires émis par chacun.

Le thème choisi par Plumette concerne la façon et l’envie d’écrire en exposant la mutation d’un auteur qui, fatigué de la littérature romancière, sent, dans un environnement naturel propice, l’appel de la poésie.
Joli sujet, surtout sur un site d’écriture, que l’auteure a développé en adoptant un style qui lui-même évolue en passant du récit contemplatif au récit poétique.
On discerne dans ce texte soin et travail ; c’est pourquoi je me suis indigné que certains caricaturent cette nouvelle en la résumant avec légèreté à une simple histoire d’écrivain cherchant l’isolement. J’ai trouvé cela profondément injuste.

MALITORNE : Je ne vous ferai par l’insulte de croire que vous avez pris le terme « gros » en son sens anatomique. L’expression employée, avec un clin d’œil à Souchon, voulait dire : « influents ».
Votre vision de ce que vous aimez en matière de nouvelle n’est pas « étriquée », elle vous est personnelle. Les goûts et les couleurs etc etc… donc je me garderai bien de vous reprocher vos préférences.
Mais ici le but du commentaire est d’éclairer l’auteur par une critique constructive. En quoi le fait que cette nouvelle soit d’un genre qui n’est pas votre tasse de thé est-il d’un quelconque intérêt pour l’auteur ? Pour ma part, la SF me barbe au plus haut point. Mais jamais je ne permettrais de mettre une bulle sous prétexte de mon désintérêt pour la spécialité. Je zappe. Point.

Relisez le texte. Je suis sûr que vous nuancerez votre opinion.

Non, je ne « démonterai » pas Zugarramurdi. Tout simplement parce que j’ai bien aimé (mon père était béarnais, donc proche des Basques). Dès que possible, je vous proposerai quelques notes en MP.

HERSEN :
Je pense que c’est toi qui fais un raccourci de mes propos.
J’ai dit et je maintiens que ceux qui résument cette nouvelle à une simple retraite d’écrivain l’ont bien « lue par-dessous la jambe ». Même pour ceux qui survolent, la dernière phrase devait inciter à un peu plus de curiosité. Après on peut aimer ou pas : je suis d’accord. Mais il faut rentrer dans le texte, ne serait-ce que par respect pour l’auteur.

Évoquer « l’aptitude » des lecteurs eut été discourtois. C’est pourquoi je n’ai suggéré qu’un manque d’implication.

En relisant ton commentaire sous le texte (qui prouve que tu as lu avec attention), je remarque que tu es un peu sur la ligne de Malitorne en mentionnant ton souhait d’une histoire un peu plus « corsée », plus riche en évènements et rebondissements. J’admets parfaitement cette préférence (même si moi je trouve que le personnage a de la « consistance »).

Par contre, je m’étonne que toi, qui donnes dans les deux genres, tu n’aies pas éprouvé d’intérêt au thème de la différence d’approche entre l’écriture du romancier (ou du nouvelliste), et celle du poète.

Voilà qui aurait pu générer un forum intéressant.

M.

Contribution du : 15/12/2020 08:15
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