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Visiteur 
Ici ma réponse aux retours reçus de mes deux dernières publications sur ce site, avec tous les remerciements qui s'en accompagnent ; espérant que cette réponse s'inscrira davantage dans une logique d'éclairage que de justification.



Côté poésie : merci à Eclaircie, papipoete, Vincente, Myo, Cat, Ligs et Pouet.

Ce «il» des deux derniers paragraphes aurait pu s’écrire «ils», même s’il ne s’agit que d’un homme, j’ai voulu comblé ce rien et cette solitude en divisant sa personnalité ou en énumérant ses différents titres, d’où ces appellations : veilleur, gardien, agent... qui donnent une impression de multiplicité. J’ai aussi hésité à remplacer ce «il» par «cet inconnu», mais j’ai renoncé, pour éviter d'en rajouter une couche ; l'inintelligibilité reste chez moi facile d'accès ; d'autant que le sujet, le cadre, et le style passent déjà pour éthérés. Ce « il », c’est l’humain dépouillé de ses titres, l’humanité dans son essence, en quelque sorte.

Je n’ai pas cherché de sens, de clarté, de morale ; s’ils s’en trouvent, ils se sont révélés au-delà des mes intentions ; par souci d’honnêteté, j’avoue ainsi ne pas avoir su tout maîtriser, et ne pas pouvoir tout contrôler ; dès que je prends le crayon, je me sens rapidement débordé. Certains verront peut-être ici une imposture ou un manque de respect ; je comprends la volonté de subordonner l’œuvre à la volonté et à la conscience du créateur ; je comprends aussi l’idée reçue qu’un poème naîtrait dans la peine, d’avoir eu des milliers de lettres à effacer, des formules à sacrifier (sur la poésie des vers disparues... l'idée d'un poème me prend pendant que j'y pense) ; le fait qu’un poème se travaille dans tous les sens jusqu’à dépasser les basses satisfactions d’un ego souvent en retard (le mien notamment)... sur ce point, il me semble que la méritocratie reste une croyance plutôt qu’un fait, ou ce qui pourrait se poser comme l’inverse de la médiocrité. Bref, ce poème pourrait se ranger du côté des instinctifs. Néanmoins, je pense que le fait de ne pas l’avoir écrit en un jour, mais à la suite de balades quotidiennes, un paragraphe en impulsant un autre, une relecture sur l’autre, d’un dimanche à l’autre, a été bénéfique pour ce poème, malgré ses quelques fragilités.

Eclaircie, je suis ravi que ce texte ait pu produire cet effet et je suis touché de votre témoignage ; j’envie chez vous la spontanéité de votre commentaire, incapable d’en faire autant devant des textes qui me touchent.
Papipoete, je ne pense pas en connaître plus long que vous sur les récits poétiques, mais votre commentaire démontre finement qu’il n’est pas nécessaire d’en savoir long, et plaisant ces commentaires où se glissent vos associations.
Vincente, je partage en partie votre ressenti concernant ce decrescendo. Et peut-être serait-ce pertinent d’aller vers un paragraphe final qui expliciterait ce renoncement au tout (ce rien) ; de fait, de fondre les thèmes de la mémoire et de l’amour des deux dernières parties en un seul, de façon à expliciter les raisons d’un tel isolement (et de se rapprocher de la partie récit de cette catégorie) ; mais quelques réserves me retiennent, le fait qu’en levant ce brouillard, et en gagnant en clarté, le poème prenne un tour convenu et conforme ; il faudrait faire l’essai pour juger ; merci pour la pertinence de vos suggestions.
Myo, j’apprécie que vous remettiez le doigt sur ce détail, ce qui précise mon impression d’inachevé que je n’arrivais pas à voir, ce qui participe à la force des commentaires de ce site.
Cat, je trouve toujours pertinent ces commentaires qui relèvent et mettent en lumière les passages qui ont le plus touché, ça permet de mettre en perspective bien des doutes et des hésitations.
Ligs, je comprends votre point de vue, et il n’est pas rare les fois où je m’agace moi-même de ce style emphatique, nébuleux et hors-sol, où se glisse une certaine complaisance stylistique.
Pouet, j’ai bien ri en lisant votre commentaire, ce qui n’était peut-être pas l’intention, mais cette synthèse gentiment risible mériterait largement de remplacer l’introduction en exergue.



Côté nouvelle : merci à socque, plumette, dream et Donaldo75.

De façon générale, je remercie tous ceux qui ont lu, commenté, apprécié, encensé, tout comme ceux qui se sont tus, qui ont détesté, déploré, dépensé toute leur patience, hors de leur repères ou de leur zone de confort... tout le monde de fait, même ceux qui ne savent pas lire et écrire. Il suffit d’une petite dose de reconnaissance pour m’improviser spirituel et m’emplir de patience et de pardon envers les plus sévères, ceux qui ont autant que moi le goût du tacle moyennement réglementaire ; d’autant que, au même titre que la mélancolie, les possibilités de déplaire, les possibilités d’exclusion, les critiques amères et violentes, me procurent des sensations agréables, et stimulent en moi de la douceur (résidu de pensée chrétienne) ; mais l’accueil de cette nouvelle fut positive ce qui me ravit tout autant... Bref, je remercie aussi parce que ces retours positifs tombent dans une période d’incertitude et d’impuissance, où j’ai pris conscience de mes failles littéraires, de mon style facilement pompeux et rapidement pontifiant (confirmé ici) ; de fait, je suis reconnaissant aux personnes qui ont marqué leur intérêt pour cette nouvelle qui ne s’est pas écrite dans la douceur (sans l’éliminer tout à fait), autant qu’à la possibilité qu’ils m’ont donné de passer de caustique à mièvre ; de sortir du ton du narrateur dans laquelle je me suis perdu ces dernières semaines, n’étant pas assez solide pour tomber dans les travers du faux «je» (la posture souvent omnisciente du narrateur offre bien des tentations, et il n’est pas incompatible d’associer l’humilité du troisième œil à la possibilité de se prendre pour Dieu), au sein «de cette période si particulière».

C’est reparti, j’en fais trop, je reste dans le ton ; à chaque fois que j’écris j’ai l’impression de tomber à l’intérieur des rouages d’un microscope ; avec l’impression de virer de bord, je suis de ceux qui confondent délire et créativité de la même manière que ceux qui confondraient désir et réalité... et tout est prétexte, même ici, où j’étais parti pour autre chose, que ce que je suis en train de faire présentement. Alors oui, la flatterie, même fine, complexe, contrastée et argumentée me rend mièvre, et me donne envie de remercier ceux qui seraient prêts à m’excommunier de leur chapelle où le bon goût n’a qu’une seule définition – je plaisante (tic de langage qui traduit une faiblesse de caractère).

Je suis ravi d’avoir eu ces retours, notamment de la part d’auteurs dont les pseudonymes me sont devenus familiers, de la part d’auteurs dont j’ai eu plusieurs fois le plaisir d’estimer la production, laissée sans retours de ma part (l’occasion d’un énième mea culpa). Bien qu’absent sur le fil des commentaires, je crois faire partie de ces lecteurs assidus. C’est par faiblesse de caractère (encore une fois), que je ne commente pas, pris de la peur de ne pas aimer pour les bonnes raisons (un héritage scolaire). Je sens définitivement que je profite de ce moment pour baver mon style et faire l’intéressant (un autre héritage scolaire), ce qui traduit un manque d’intériorité, ainsi que la propension à un égocentrisme de solitaire en carence affective – je plaisante (côté tic).

En tout cas, je suis ravi que le cynisme, l’absurde, et l’humour est réussi à passer de l’autre côté de ma loupe. Parfois, le seul qualificatif qui transparaît est celui de bizarre. Aussi je prends note de l’avis laissé concernant le dialogue de fin qui, par sa longueur, après relecture, me fait l’effet de casser le rythme. Assez dit, j’espère pouvoir renouveler cette expérience positive très prochainement, en plus corrosif et satirique, si possible, tout en réussissant à faire rire, ce qui évitera peut-être l’étouffement, bien qu’il est possible de mourir d’étouffement par le rire, d’autant que les deux verbes sont si proches, qu’il est possible de croire qu’ils ne se soient pas rapproché pour rien au fil du temps. Merci encore une fois, sincèrement. Et au plaisir de vous lire bientôt.

Contribution du : 05/05/2021 15:31
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Re : réponse aux commentaires
Visiteur 
Bonjour woodmoodwoom,
Pseudo sans majuscule, composé de bois, d'humeur, et de (je ne sais pas, résidentiel ? me dit le net)

Sur Oniris, si vous ne commentez pas les autres (ailleurs que dans votre tête, le comité éditorial vous conseillera de le faire et si vous ne le faites toujours pas, ce comité ne retiendra plus vos propositions de textes).
(Il me semble ne pas me tromper dans la manière de faire du comité éditorial, un membre du CE -comité éditorial, confirmera ou rectifiera).
Ce serait vraiment dommage (pour moi, égoïstement) de ne plus pouvoir vous lire, en EL-espace lecture- ou après publication.

Votre réponse est plus éclairante que justificative, globalement.

Je suis depuis 2009 sur le site et j'ai commis des commentaires un peu lapidaires, plutôt classiques, des années ; je me suis prise au jeu, (car j'ai toujours détesté "l’explication de texte", à l'école) et je tente selon le texte que je lis de livrer mes sensations, plus que mes raisonnements, surtout en poésie libre, en récit poétique ou en prose.

Par vos trois sujets ouverts en forum, vous donnez l'occasion de connaître un pan de votre personnalité.
Venue sur Internet pour connaître mes semblables "pianoteurs", (la poésie m'est tombée dessus par hasard), je voudrais bien en savoir plus :
Publiez vous ailleurs, sur internet ?
Avez-vous un blog ?
Avez-vous déjà contacté des éditeurs ou des revues ?
etc.
Ici, nous sommes dans le forum "discussions sur les récits", donc pas fatalement le lieu pour poursuivre.
Mais en commentant les autres, vous donneriez à voir d'autres pans de cette personnalité et votre pierre çà l'édifice du "mieux écrire", "mieux lire", pour les amateurs que nous sommes tous, je crois, sur Oniris.

(je m'étale aussi, très facilement, vous pouvez le constater)

Contribution du : 06/05/2021 02:06
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Re : réponse aux commentaires
Maître Onirien
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Citation :

woodmoodwoom a écrit :
Pouet, j’ai bien ri en lisant votre commentaire, ce qui n’était peut-être pas l’intention


Si si bien sûr, un petit rien de rire.
D'ailleurs, peut-on rire de rien avec tout le monde?

Bien à vous.

Contribution du : 06/05/2021 07:34
_________________
La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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Re : réponse aux commentaires
Maître Onirien
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Merci de votre éclairage Wood.. et pardonnez moi d'écourter votre pseudo.

Vous vous exprimez ici un peu comme votre narrateur, rien d'anormal, une plume digressive et associative, assez bavarde mais pour le plaisir de la lectrice que je suis ( point trop n'en faut tout de même!)
j'aime les contraires, les contrastes, et là où ma plume est souvent qualifiée de lisse et sage, la vôtre est généreuse et caustique.

Lancez-vous dans les commentaires! ce sera sûrement intéressant !

Contribution du : 06/05/2021 10:19
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Re : réponse aux commentaires
Organiris Animodérateur
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Bonjour woodmoodwoom,

Votre "réponse aux commentaires" ne trahit pas la richesse que suggère vos pensées dans votre poésie sur le "rien" ! J'apprécie beaucoup votre formulation, en particulier ce passage :

Citation :

Woodmoodwoom a écrit :
…/ je comprends la volonté de subordonner l’œuvre à la volonté et à la conscience du créateur ; je comprends aussi l’idée reçue qu’un poème naîtrait dans la peine, d’avoir eu des milliers de lettres à effacer, des formules à sacrifier (sur la poésie des vers disparues... l'idée d'un poème me prend pendant que j'y pense) ; le fait qu’un poème se travaille dans tous les sens jusqu’à dépasser les basses satisfactions d’un ego souvent en retard (le mien notamment)... sur ce point, il me semble que la méritocratie reste une croyance plutôt qu’un fait, ou ce qui pourrait se poser comme l’inverse de la médiocrité. Bref, ce poème pourrait se ranger du côté des instinctifs. Néanmoins, je pense que le fait de ne pas l’avoir écrit en un jour, mais à la suite de balades quotidiennes, un paragraphe en impulsant un autre, une relecture sur l’autre, d’un dimanche à l’autre, a été bénéfique pour ce poème, malgré ses quelques fragilités.

C'est clair et pourtant assez diffus pour évoquer les entrelacs de votre intentionnalité poétique.

Sur la forme, votre style un brin fourni et alambiqué, riche en tout cas, me semble un bon support pour dévoiler et vos arguments et votre(vos) univers. Il ne me semble pas un passage obligé d'être sobre, concis, carré en poésie, d'autres modes existent et peuvent avec un minimum de talent (mais vous planez bien au-dessus !) être accomplis, la preuve... votre poème !

D'ailleurs n'avez-vous pas déjà annoncé la couleur avec ce pseudo à trois diptyques en "w", "d" et "m", et deux triptyques en doubles "o" jumelés. Avouez, vous ne craignez pas la singularité élaborée ? :)

Contribution du : 06/05/2021 14:25
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(re)
Visiteur 
Le pseudo serait comme la revanche du surnom qu'on ne vous a pas demandé d'avoir. Concernant celui-ci (le numéro x... j'ai arrêté de compter, je les collectionne comme les traits de personnalité), je vais tenter de vous répondre, bien qu'à moitié, non pas pour entretenir le mystère, quoique ça puisse y participer. Ce pseudo est un hommage à un disparu... woodmoodwoom (ou l’histoire de l’homme qui aimait tronçonner les arbres morts en se prenant pour le dieu des nains). Le woom fait référence au bruit qui se laisse entendre lorsque l'élagueur démarre son outil. La couleur est bordeaux et je parle par énigme. Merci pour les autres remarques, et à bientôt du côté des commentaires (résolution prise de commenter).

Contribution du : 07/05/2021 12:14
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Re : (re)
Maître Onirien
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09/03/2013 09:32
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Post(s): 24078
Hors Ligne
Citation :

woodmoodwoom a écrit :
(résolution prise de commenter).


La mienne est d'arrêter les anchois aux câpres après 23h.

Chacun sa croix.



Contribution du : 07/05/2021 14:14
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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