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Remerciements pour « Le glacier des Rocheuses »
Expert Onirien
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27/01/2021 14:24
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Merci à vous, Lebarde, Miguel, socque, Hananke, Corto, papipoete, emilia, Donaldo75, Myo, embellie, Cristale, Virou64, fidèles commentateurs ainsi qu’à vous, Evariste, « P'tit nouveau » qui commentez déjà, bravo !
Merci également à vous, qui avez contribué à la sélection et à la publication de mon poème.

Je vais d'abord m'adresser aux deux commentateurs qui ont manifesté des réserves importantes sur des points sur lesquels je vais essayer de m'expliquer.

Bonjour Hananke, vous avez ressenti « une impression très mitigée », due principalement aux rimes qui selon vous « nuisent considérablement à la fluidité des vers » (c'est là un point de vue que je respecte et dont je ne discuterai pas) mais due aussi au dernier tercet dont vous ne comprenez pas le sens, « l'homme apparaissant venu d'on ne sait où ».
Mais justement, Hananke, si l'on se place sur l'échelle des temps d'un glacier, qui se compte en centaine de millénaires, l'homme et sa civilisation industrielle sont apparus en un clin d’œil (de glacier ^^) ! D'où ? De nulle part, du néant, pour le glacier c'est de la génération spontanée ! Voilà ce que j'ai voulu exprimer dans ce dernier tercet, dommage que je n'y sois pas clairement parvenu...
Quoiqu'il en soit, vous avez trouvé superbe le dernier vers et je vous en remercie. Merci d'avoir consacré du temps à expliquer votre point de vue, j'espère vous avoir éclairé pour ce dernier tercet.

Bonjour Evariste, en supputant sur l'origine de la métaphore de l'éléphant, vous m'obligez à revenir sur la genèse du sonnet : en fait, c'est la rime « sérac », choisie en même temps que « ubac », qui m'a conduit à l'ivoire, donc à l'éléphant ; et, bien sûr, à « cornac », que j'ai d’ailleurs eu plus de difficulté à insérer dans mon deuxième quatrain.
Quant à cet « ou presque » dont vous ne voyez pas l'utilité, je vous concède que je l'ai utilisé dans un souci de ne pas faire figurer plus de deux adjectifs en « esque » à la rime ; je pensais l'avoir inséré avec naturel (^^) mais je constate que ce n'est pas tout à fait convaincant...
Enfin, vous ne saisissez pas à quoi le néant se rapporte : je vous renvoie à mon essai d'éclaircissement ci-dessus (pour Hananke).
Vous concluez par : « c'est une performance saluable que je salue ». Merci, Evariste.

Je m'adresse maintenant aux autres commentateurs, qui ont aimé mon sonnet sans réserve (ou sans réserve majeure).

Bonjour Donaldo75, vous n'êtes pas fan du thème mais vous aimez beaucoup « la rime des quatrains car elle sonne comme le bruit des chaussures de montagne sur la glace » (j'adore) ! Au final vous constatez avec humour : « je dirais que le sonnet me plaît bien et le thème ne me déplaît pas. Sacré moi, je suis en mode normand. »...
Merci, Donaldo75, d'avoir donné votre appréciation, que vous avez pris la peine de justifier longuement.

Bonjour Emilia, votre commentaire s'attache surtout à souligner l'aspect écologique du poème : le réchauffement climatique et ses terribles conséquences actuelles – et malheureusement attendues – est en effet une cause qui me tient à cœur. Merci d'avoir partagé cette inquiétude avec moi.

Bonjour Corto, vous qui avez « toujours rêvé d'aller voir les Rocheuses », je suis ravi de vous les avoir apportées à domicile – et en vers (^^) !
Vous citez un vers que j'aime bien (Ce titan qui grondait sur le flanc des ubacs), alors que, comme le remarque Virou64, les glaciers sont silencieux !!! N'importe ! Je me suis un peu trop laissé entraîner par la métaphore... mais, puisque cela vous a plu, cela justifie à mes yeux mon excès de lyrisme. Merci !

Bonjour Virou64, vous parlez d'« une belle évocation du milieu montagnard », vous aimez beaucoup le vers 9 (L'haleine des vents doux rosit le fond du ciel.) introduisant les tercets qui s'attachent aux « effets néfastes du réchauffement climatique ». Vous concluez par : « Il m'est arrivé de bivouaquer en montagne. Cette image m'est tout à fait parlante et ravive chez moi de belles émotions ». Merci de cette confidence qui me touche.
Vous évoquez, à juste titre, une « petite réserve » : le verbe gronder ne peut en aucun cas s'appliquer au glacier où règne le plus grand silence ! Tout à fait exact ! Comment dire ? Dans mon poème, l'éléphant qui « renforce l'effet animal du glacier » a "débordé" dans le monde réel : ça peut arriver en poésie...(^^)
Un grand merci pour votre commentaire.

Bonjour Lebarde, vous concluez par ces mots qui me vont droit au cœur : « De belles images, de belles métaphores, une écriture coulée et puis ces rimes très originales... Tout pour me plaire». Que désirer de plus, pour l'auteur que je suis ?
Merci, Lebarde, pour ce commentaire élogieux.

Bonjour papipoete, je suis ravi que vous ayez aussi bien perçu l'échelle du temps et « l'impression d'accéléré » qui sous-tend la description du premier quatrain. Votre commentaire restitue bien cette sensation que j'ai voulu faire passer (vous citez même les premiers films des frères Lumière !).
Vous qualifiez le premier quatrain de « magnifique », merci, ainsi que le 3e vers malgré un « infime bémol » (s/s : ses séracs) : vous avez l'œil ! ou plutôt l'oreille...
Je vous remercie pour votre appréciation générale de mon poème et pour votre lecture toujours attentive.
(quant à l'orthographe de mon pseudo, il s'agit d'une simple coquetterie pour le distinguer de mon vrai prénom : Gil)

Bonjour Myo : « Il y a, au reflet de ces lignes, une forme de profond respect pour cette nature majestueuse ». C'est tout à fait cela : je vous assure que lorsqu'on est en présence de ce gigantesque glacier, les deux sentiments qu'on éprouve, ce sont le respect ...et la honte.
Je suis heureux que vous ayez cité les deux vers :
"Et sa vie en torrents écume vers les lacs
Dont s'allume au couchant la lointaine arabesque."
C'est une formule dont je suis d'autant plus fier que j'ai eu un mal fou à la mettre au point !
Enfin vous me reprochez un petit bémol (merci pour le « petit » !) au sujet de la redondance de termes voisins : titan, éléphantesque, gigantesque, colosse (vous auriez pu y ajouter : géant) : je bats ma coulpe, mais tant pis, je ne les changerai pas pour autant ! (^^)
Merci, Myo, pour votre lecture sensible et votre commentaire.

Bonjour Cristale, mais que vous arrive-t-il ? La poésie aurait-elle envahi votre pensée ? Contaminé votre parole et votre écriture ? Je suis ravi que mon sonnet vous ait inspiré pour commentaire cet admirable morceau de poésie libre :
Des voyelles éclatantes aux consonnes qui claquent, les rimes des quatrains s'accrochent et glissent le long des flancs amaigris du géant.
Et chantent les tercets la mélodie du vent, les lamentos du glacier à l'agonie.
L'Homme qui regarde n'a-t-il donc rien compris ?

C'est à la fois brillant et très juste. Et très plaisant pour l'auteur que je suis.
Un grand merci !

Bonjour Miguel, trop, c'est trop ! Vous écrivez : « Hérédia, Sully Prudhomme, Leconte de L'Isle, dormez en paix, la relève est assurée. » J'en rosis de gêne ...et de plaisir ! J'avais hésité à qualifier mon sonnet d'écolo-parnassien, trouvant l'épithète passablement présomptueuse mais, là, vous faites taire tous mes scrupules ! (^^)
Votre formule sur l'adéquation entre la forme et le fond (« harmonie imitative ») et vos remarques (« On croit le voir [le site] comme dans un reportage, on y est. » ; « Les vers sont d'une solennité bienvenue ») ont fait mon bonheur. Merci, Miguel pour votre enthousiasme et votre notation.

Bonjour socque, vous avez aimé passionnément mon sonnet et lui avez trouvé « une classe folle » : quel beau compliment, venant de la lectrice exigeante que vous êtes ! Et puis ce jugement qui me ravit : « ...la rigueur de la forme me semble ajouter à l'ampleur, la majesté du sujet ». Quant aux rimes, qui vous sont chères, vous écrivez: « ...un choix judicieux de rimes aux sonorités rocailleuses, brutales » J'en suis encore tout retourné !
Un très grand merci !

Bonjour embellie, vos félicitations me font le plus grand plaisir et votre notation me comble. Merci pour votre commentaire élogieux.
______________________________________

Encore un grand merci à toutes et à tous.
GiL


PS : au moment de publier ces remerciements je découvre un nouveau commentaire (merci EtienneNorvins) auquel je vais m'empresser de répondre dans les heures qui viennent.

Contribution du : 25/09/2021 18:16
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Remerciements pour « Le glacier des Rocheuses » (addenda)
Expert Onirien
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Bonjour, EtienneNorvins, votre commentaire m'est parvenu trop tard pour l'intégrer dans mes remerciements collectifs : je vous remercie donc individuellement de vous être intéressé à mon poème et d'avoir pris le temps de le commenter.

Votre lecture d'un article sur la mort du plus haut glacier des Pyrénées françaises (« l'abominable bouillasse que devient un glacier à l'agonie ») a manifestement influencé votre perception de mon sonnet : je décris un glacier ou plutôt un champ de glace qui s'étend sur plusieurs centaines de kilomètres carrés et qui n'en est pas encore (heureusement !) arrivé au point que vous évoquez. Ce glacier ressemble toujours à un glacier, mais son niveau a baissé (il couvrait la route du col il y a encore soixante-dix ans), la pollution automobile a terni la glace à proximité de la route et des installations touristiques sont venues défigurer le paysage...
Bien sûr, mon évocation de ce qu'il a été et de ce qu'il est encore le magnifie quelque peu – c'est de la poésie ! – mais reste loin des licences prises par un Gérôme avec la vérité historique dans ses tableaux. Je suis d'ailleurs assez content que vous citiez Gérôme que j'admire beaucoup sans qu'il me touche ; il est pour moi l'équivalent en peinture de certains Parnassiens : une forme tellement travaillée qu'elle en étouffe le sujet.

Quant à moi, j'ai beaucoup travaillé la forme de mon sonnet (écolo-parnassien ! ^^) tout en espérant préserver la véracité du sujet et du thème écologique. Manifestement je n'y suis pas complètement parvenu.
Cela dit, vous constatez : « c'est surtout la virtuosité du compositeur que j'admire » et je vous remercie de cette opinion appréciative.

Contribution du : 25/09/2021 20:07
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Re : Remerciements pour « Le glacier des Rocheuses » (addenda)
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Merci pour cette longue réponse à mon petit commentaire. Ma réticence était donc bien due à une méconnaissance géographique - et ce que vous décrivez mérite en effet de plus grandes orgues. Quant à ce cher Jean-Léon, nous sommes bien d'accord ! :)
Belle journée,

Contribution du : 26/09/2021 11:54
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