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Remerciements pour 'L'inefffable parchemin..."
Expert Onirien
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19/02/2013 19:13
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Avec tous mes remerciements à l’équipe onirienne qui s’investit au quotidien et qui a sélectionné ce texte pour figurer dans son catalogue, de façon plus rapide que d’habitude, m’a-t-il semblé, alors que l’unique lecture en E.L. ne semblait pas favorable…
Voici quelques précisions sur la genèse de ce poème, car il me faut préciser que « terza rima » et « hendécasyllabes » me sont une première fois…

Dans la perspective d’un anniversaire de mariage, j’ai souhaité exprimer ce qui me tenait à cœur en choisissant cette forme poétique qui ne m’est pas familière, mais, ce dont je me souvenais avoir lu en m’informant, à savoir le fait de tresser les tercets l’un à l’autre en les enchaînant répondait parfaitement à mes intentions sur la symbolique du couple partageant un chemin de vie… ; de plus, son origine italienne aux sonorités chantantes me rappelait avec plaisir mon lien familial avec l’Italie, du côté maternel…

Quant à l’hendécasyllabe, ce côté peu usité en poésie française n’était pas pour me déplaire, l’amour ayant toutes les audaces, même si le défi était de taille pour la novice que je suis… Comme l’on en trouve peu de trace, à part dans la production de Dante, peut-être y-a-t-il eu confusion de ma part entre la métrique italienne et la française, car j’avais retenu que ce vers de 11 syllabes dit « impair », outre sa musicalité, est composé de 2 hémistiches impair et pair, au caractère moins régulier et donc plus fluctuant que l’alexandrin (5/6,6/5,7/4,4/7), offrant ainsi une liberté de césure, ce qui correspondait tout à fait au thème choisi sur l’engagement d’un couple sur un parcours de vie qui n’est jamais un long fleuve tranquille et ronronnant…

Cela suppose également un engagement dans la durée et ce rapport au temps me semble essentiel au message transmis qui n’aurait plus de sens, à mes yeux, sans le rappel de cette locution « tant que… », qui n’est pas qu’une formule, avec la conscience du temps déjà parcouru, de celui qui reste à parcourir, où l’amour comme la vie est un trésor fragile et toujours remis en question : un immense défi donc pour le duo concerné soumis à tous les aléas qui se présentent, où tout peut basculer du jour au lendemain (accident, maladie, virus, éloignement, désaccord…), avec aussi la volonté de rendre grâce à la vie, à ce qu’elle peut impliquer de dépassement et d’oubli de soi parfois, par amour tout simplement, et pour ce qu’elle nous a accordé jusqu’ici, nourrie par les valeurs de fidélité, de partage, de respect qui ont pu nous guider, avec le bonheur de constater que la petite flamme initiale est toujours vivante et résistante…

SOCQUE : Bonjour à vous, cela faisait longtemps que je ne vous avais pas croisée sur ma page, mais la lecture anonyme en E.L. permet cette rencontre, car je suis bien consciente que mon univers est à l’opposé des critères que vous appréciez. Toutefois, « l’audace de l’hendécasyllabe » a retenu votre attention et, si vous qualifiez de « bateau » le sujet choisi, seul l’amour, cependant, a pu m’insuffler cette audace…
J’ai précisé en préambule ce qui m’avait conduite à ce choix… ; vous avez ressenti avec d’autres des difficultés de scansion, quant au rythme mal maîtrisé, j’avoue n’avoir pas eue cette difficulté, mais peut-être n’ai-je relu ce texte qu’au rythme de mon cœur, ovni du convenu égaré dans ce siècle, qui reste attaché à la rose trémière et son symbole de fidélité ?
Vous retenez malgré tout une « jolie tentative » qui pourrait être gratifiante sur un rythme 5/6, alors à revoir peut-être… ; merci à vous d’être passée donner votre avis…

ESKISSE : Bonjour à vous également, vous notez une gêne ressentie à la lecture de l’anaphore « tant que » qui vous rappelle trop le sonnet de Louise Labé… Je ne connaissais pas encore le texte que vous citez, n’ayant retenu que le célèbre « Baise m’encor… » ! Mais peut-être qu’en effet les mêmes causes entraînant les mêmes effets une petite part d’universalité a pu me la faire rejoindre, même si, pour elle, semble-t-il, ce soit davantage sur le ton de l’élégie que de l’amour vainqueur, que, par chance, vous ne considérez pas comme « rebattu » … ; merci à vous d’avoir pris le temps de relever votre préférence et ce dont vous êtes « moins fan » …

PAPIPOETE : Bonjour et merci d’être toujours là ! Je n’oublie pas « l’ami Pierrot », confident de la lune, dont me manquerait terriblement le regard bienveillant et généreux…, avec le plaisir d’entendre sa voix se joindre à la mienne, portée par cet humour charmant et bienvenu si sympathique et que j’aimerais bien retrouver dans une sorte de dictionnaire amoureux sur la poésie, où il serait si plaisant de lire votre définition de ce fameux mot barbare : « l’hendécasyllabe » … !

MIGUEL : Aïe, ce rythme impair dont vous êtes allergique et qui vous fait « trébucher à chaque vers… » ! Désolée à mon tour pour avoir commis cet impair qui perd et manque sa cible… ; merci à vous d’être passé donner votre avis…

CRISTALE : Comme je l’ai précisé dans ce préambule, j’ignorais que la seule césure acceptée était 6/5 ou 5/6, et je n’avais pas compris cela à la lecture réalisée sur le sujet ; voulez-vous dire que l’irrégularité du rythme remet en cause la catégorie classique, mais serait recevable en néo si j’ai bien suivi le dernier sujet en forum ?
Vous avez pu ressentir le lien avec le précédent texte proposé et en effet, les deux sont dédiés à celui qui partage ma vie, cet « artiste-poète-jardinier » qui m’offre toujours la première rose du jardin…, même si ce dernier texte pêche par son rythme…
Merci à vous d’être passée malgré tout et de me concéder l’indulgence d’avoir « bien essayé » …

VERO : Bonsoir à vous qui êtes également indisposée par les vers de 11 syllabes, mais pas par l’ambiance romantique et amoureuse, ni par l’anaphore « tant que » et je vous en remercie, en espérant que le préambule a pu répondre aux questions que pose ce choix ; merci pour la sympathie de votre passage…

PROVENCAO
: Merci à vous pour le plaisir de votre passage et pour avoir ressenti l’essentiel du message que je souhaitais exprimer ; au plaisir également de vous lire cordialement…

CAT : Merci à vous pour la très agréable surprise inattendue de votre passage qui m’a touchée et cette communion de pensée partagée, avec « l’aiguille des souvenirs » pointée sur Victor Hugo… ; comment mieux que lui définir ce mot « ineffable » … !
Un grand merci à vous pour ne pas m’être sentie trop seule sur ma planète « délicieusement surannée »…

LOUIS : Merci beaucoup à vous pour le plaisir de votre passage et cette belle analyse sur « l’ineffable », cet indicible de l’amour qui berce les cœurs de sa musique dans ce défi démesuré de rapprocher le fugitif et l’éternité, dans une rencontre unique et l’engagement de deux êtres unis pour construire ensemble un foyer et donner la vie en assumant le rôle de parents avec bonheur et en tissant la toile de notre parchemin… (l’enjeu de ce poème…)
J’ai beaucoup apprécié cette référence à Vladimir Jankélévitch : « Quelque part dans l’inachevé… », quand « rien ne compte si ce n’est le mouvement du cœur dans l’infiniment simple de joies inattendues qui renouvellent l’émerveillement de l’habitude… », ainsi que la citation de Wagner : « La musique commence là où s’arrête le pouvoir des mots… » ; j’aime bien l’idée que la musique du cœur redonne vie aux mots convenus, ce « presque-rien » qui fait un « presque-tout », en prenant à nouveau un sens actif sur un chemin de vie, avec peut-être aussi cette petite voix intérieure me disant « parce que c’était lui et parce que c’était moi… », en attendant toujours le plaisir de vous lire…

Bien poétiquement, émilia

Contribution du : 17/10/2021 18:13
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Re : Remerciements pour 'L'inefffable parchemin..."
Maître Onirien
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Bonjour Emilia,

Merci pour ce joli retour sur commentaires.

Quand je disais "c'est bien essayé", j'évoquais l'utilisation du vers de 11 syllabes, l’hendécasyllabe, qui est l'une des règles essentielles à la terza-rima d'origine italienne, écrite le plus souvent par les français en alexandrins, ce qui est une erreur (dont je suis moi-même fautive).
Le rythme, assez peu usité, surprend souvent le lecteur, l'emplacement de la césure a donc un rôle important et se doit d'être régulière sur l'ensemble du poème.

"...les deux sont dédiés à celui qui partage ma vie, cet « artiste-poète-jardinier » qui m’offre toujours la première rose du jardin"

Cette phrase à elle seule est un poème d'une grande beauté

Au plaisir de vous lire,
Cristale

Contribution du : 17/10/2021 23:00
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Re : Remerciements pour 'L'inefffable parchemin..."
Visiteur 
Merci pour votre retour sur commentaires, Émilia .

Si j'ai laissé une trace inhabituelle sous vos mots, c'est que j'ai entendu sourdre tout le romantisme qui se dégage de votre poésie. Suffisamment délicieux pour me donner l'envie de vous le dire.

Je crois que c'est en lisant vos commentaires que j'ai commencé à en prendre conscience.

Vous avez beaucoup de chance d'avoir à vos côtés un compagnon aussi artiste-poète-jardinier que tendre et attentionné. Et beaucoup de chance aussi de vous en rendre compte...

à vous relire...


Cat

Contribution du : 18/10/2021 15:41
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Re : Remerciements pour 'L'inefffable parchemin..."
Expert Onirien
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Merci à vous Cristale et Cat pour votre retour sympathique qui me va droit au coeur, me faisant penser qu'il existe peut-être, selon les affinités, une connexion sensible, comme une connivence naturelle qui nous aide à mieux nous comprendre et partager ...
Au grand plaisir de vous lire !

Contribution du : 19/10/2021 16:27
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