C'était pour moi un petit challenge d'écrire un sonnet puisque, quand je l'ai écrit, il y a environ un an, il s'agissait d'une première pour moi..
Concernant la forme, ce texte est apparu aux divers commentateurs, comme bien écrit, ce dont je me félicite.
Néanmoins Véro (travers/inventaire/indigeste) et Quéribus (rimes intérieures), en m'en signalant certaines faiblesses me permettront de le retravailler.
Je suis moins convaincu par la réticence concernant le verbe agonir. Après vérification, j'ai eu confirmation que ce verbe pouvait aussi être employé de manière intransitive.

Le principal reproche fait à ce sonnet est qu'il y manque quelques métaphores, un peu d'humour ou de fantaisie pour donner une dimension plus poétique à un thème somme toute assez banal, ou du moins maintes fois traité.
Reproche qui me semble fondé. Car, comme souvent chez les débutants, je me suis un peu focalisé sur la forme et je conçois que le texte puisse paraître dans l'ensemble un peu fade. Disons que c'est le métier qui rentre.

Mais globalement, l'accueil favorable fait à ce texte est pour moi un encouragement.
Et ma satisfaction sera d'avoir réussi, si j'en crois les commentaires, à faire ressentir l'état d'esprit du locuteur, son chagrin, ses regrets et son désarroi devant le bonheur envolé par manque de générosité et d'investissement dans la relation amoureuse.

Un grand merci au site Oniris et aux commentateurs Lebarde, Miguel et Papipoète (en EL), Véro, Pouet, Larivière, Quéribus, Annick et Robot. Vos commentaires éclairés, bienveillants et constructifs, m'ont été précieux et m'aideront, je l'espère, à progresser encore et toujours.