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A propos de "Professions de foi"
Maître Onirien
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Hello à tous :)

Comme d'hab je viens faire un petit topo sur mon dernier texte, et répondre à ceux qui ont eu la gentillesse de le lire et de laisser un commentaire...

Ceux que l'histoire du texte n'intéressent pas peuvent passer directement au deuxième post qui répond aux commentaires :)

Attention : y a du spoiler si vous ne l'avez pas encore lu et comptez le faire...

Sur sa rédaction :

Ecrit pour le concours, il me paraissait important de ne pas l'écrire "dans les contraintes". Je ne voulais pas brider mon imagination, donc j'ai essayé d'imaginer un truc normalement.
Je ne sais pas pourquoi, je me suis rappelé de la fameuse mallette de Pulp Fiction, que Travolta et Samuel L. Jackson se trimballent péniblement toute une journée, pour qu'au final le film s'achève sans qu'on en apprenne le contenu.
Je voulais un truc un peu comme ça, une intrigue prenante, qui laisse le lecteur sur une cruelle interrogation (sans que ce soit nuisible à l'histoire pour autant).
C'est comme ça qu'est venu le coup du diamant.
Et après je me suis dit, ah oui, mais en fait non, trop classique. J'ai préféré faire le fourbe, en estimant qu'il serait plus rigolo qu'à la place d'un objet (ou contenu), je trompe le lecteur sur un personnage.
D'où la venue du chien, Mario.
Le reste (l'ambiance) s'est imposé tout naturellement. Pulp fiction étant venu me titiller, je me suis vu proposer un final entre reservoir dogs et the killer, où différents gangs s'affronteraient dans une église.
De là, il n'était pas difficile de lier le tout, sur fond de vol et de règlement de comptes.

Pour les personnages, je voulais faire un effort (mes persos ont toujours tendance à être un peu plats). D'une je voulais les doter d'une vraie personnalité, et de deux je voulais que le lecteur puisse potentiellement s'attacher à tous, en se faisant un ou deux préférés selon ses goûts personnels.
Pour le padre, Antonio Agostini (mon "A"), je voulais un personnage trouble. J'hésitais dans sa relation avec la fillette, à lancer le lecteur sur la fausse piste du pédophile, mais ça aurait risqué de trop entâcher son image pour qu'on s'y attache. J'ai préféré l'archétype (certes un peu usé) du mec au passé trouble, qui s'est repenti. J'aime bien cette idée du fait qu'on ne sache ni ce qu'il a fait, ni si son repenti est sincère. Mais dans les faits, à priori, c'est devenu un bon gars et je voulais qu'on le perçoive comme tel.

Pour la fillette, Bianca (mon "B"), je voulais un personnage un peu rafraîchissant. Elle reste un peu trop secondaire par rapport à certains autres pour qu'on s'attache à elle, mais j'ai manqué de place pour la développer. Dans le fond je voulais en faire une gamine sympathique et rigolote, avec ses petites robes à fleurs, ses biscuits, son petit chien et son esprit ouvert sur le monde. Et j'aime bien sa relation avec le prêtre...

Pour le flic, Carmine Cassaro (mon "C"), c'est un peu l'inverse du prêtre. Je voulais faire un type dont on sait fondamentalement qu'il est du bon côté de la barrière, mais dont le comportement et les méthodes peuvent facilement le rendre détestable. En tout cas désagréable. Pour rendre le tout un peu plus rugueux, j'ai cherché un moyen de le rendre un peu "obsessionnel", et éviter si possible l'image du super-flic. Le rendre amoureux fou de la ville, plus que de sa femme, m'a paru un moyen original de souligner ce décalage, cette sorte de psychose. De le rendre plus trouble, sans le rendre mauvais. Bref.

Pour les mafieux, la famille Di Martino (mon "D"), je me suis cherché sans vraiment me trouver. C'est le seul personnage dont je ne sois pas vraiment satisfait. A la base, je voulais que le D soit uniquement le parrain, "Don Di Martino", mais il apparaissait de manière trop épisodique. Son neveu m'a donc semblé un bon complément (Dino), mais il est resté trop caricatural. Je voulais là aussi le faire un peu paradoxal : au final c'est le seul qui ne déclenche aucune catastrophe. Il veut juste récupérer le cadeau de son oncle, et ne tire que pour se défendre (sauf à la fin contre les flics, mais vous savez dans le feu de l'action, l'impulsivité italienne ^^). Bref je voulais en faire le perso pas méchant dans le fond, mais qui occupe un poste qui va l'obliger à agir de telle manière. Une sorte de "méchant malgré lui". Mais c'est foiré, il est caricatural, fade, et peu attachant.

Enfin, les frères Esteban et Eusébio Estevez (mon "E"). Je suis assez content d'eux. Je voulais à la base, pour rester dans le même registre, un couple de frangins truands un peu barges, comme Tarantino et Clooney dans Une nuit en enfer. Avec le grand frère un peu plus sage, qui "cadre" le petit frère limite psycopathe. Pour pas faire un copier / collé j'ai personnalisé un peu la chose, mais en gardant cet esprit. Au final j'aime bien le résultat, ils sont attachants malgré leur profil de criminel, et le coup des "pauvres petits enfants sans parents" a de quoi émouvoir un jury. (Avec un bon avocat). Bref là aussi je voulais faire des méchants avec un bon fond.

Une fois que tout ça a été lancé, il me restait plus que l'histoire. Pour faire simple, je voulais deux gros rivaux (les mafieux et les frères Estevez), qu'un quiproquo (mon "élément mystère") allait réunir.
A la base, je voulais que ce soit le diamant, qui n'en soit pas un. Que les frères se lance à la poursuite d'un truc finalement sans valeur, mais ça n'accrochait pas. Alors j'ai choisi le truc avec une réelle valeur (le diamant) et ai organisé un quiproquo pour que l'affrontement ait lieu.
En trichant un peu dans les dialogues (un peu trop, au final j'ai manqué de temps et c'est pas clair) je voulais que les frères et le lecteur croit qu'un type (Mario) avait volé le diamant et que les mafieux voulait le descendre pour le récupérer. Or, il ne s'agit en fait que du chien de la fillette qui a avalé le diamant, et les mafieux l'ont juste gavé de pruneaux pour le faire chier (au sens propre) et pris en filature pour récupérer le diamant au cours de sa promenade.
C'était pas évident car tout le dialogue devait évoquer un assassinat, sans être incohérent avec la révélation finale, si le lecteur voulait y revenir. Je devais de plus dissimuler l'existence du chien (il n'apparait qu'une fois, très vite, cité par Carmine devant l'église) pour ne pas éveiller les soupçons des lecteurs un peu vicieux. Le faire apparaître plus aurait surement nui au mystère, mais là il n'apparaît probablement pas assez non plus. Bref un dosage délicat.

Au final, le flic et le padre devaient s'inscrire dans le tableau pour semer un peu le doute, et rendre le tout moins manichéen. Tous les personnages étant liés indirectement les uns aux autres, il devenait facile de les réunir dans l'église pour le final apocalyptique.

C'est là que j'ai repris les contraintes, et essayé de faire entrer les scènes dans les cases. Ce fut un peu difficile (je n'avais pas réfléchi à mes personnages en termes de lettres, j'avais juste déterminé cinq profils). J'ai donc passé un bon moment à définir qui serait A, B, C , D et E. Quand ce fut fait, et que tout rentrait à peu près dans les contraintes, j'ai attaqué l'écriture.

Et c'est arrivé au deux tiers, le dernier jour en milieu d'après midi, que je me suis aperçu que j'avais oublié une putain de contrainte : La fin ouverte.

Ma fin initiale était beaucoup plus claire, et simple : le padre trouvait le diamant, et faisait la nique au flic en faisant restaurer son église et ouvir une aile spécialement vouée au recueil des sans abris. Il restait du coup un peu le personnage principal, et le flic le dindon de la farce. Tous les autres n'étant que des personnages secondaires.
J'ai donc du coup dû transformer ça en catastrophe, en fin ouverte. Alors bien sûr, la fin pouvait s'achever au moment où le padre trouve le diamant, avec trois points de suspension. Mais je n'aime pas les fins de type "à suivre", où on s'aperçoit que le mort n'est pas mort, qu'un des monstres a survécu, ou autres trucs du genre.
C'est un peu trop facile à mon goût, et quand c'est mal fait ça prend vite des airs de foutage de gueule.

Donc je me suis dit que j'allais encore être sournois. Je voulais qu'au final, la fin soit ouverte sans l'être. Un peu comme mes personnages qui ne sont ni vraiment bons ni vraiment méchants. Je voulais une fin que chacun ait l'impression qu'elle soit nette (donc non-ouverte) et qui pourtant puisse être interprétée différemment d'un lecteur à l'autre.

En fait, si on regarde bien, tout est possible à la fin :

Pour chacun d'eux, je voulais que leur fin, qui voit se réaliser leur rêve, puisse découler directement de l'usage du diamant volé, mais également d'autre chose.

Au final ils se retrouvent tous dans la sacristie à la fin. Et même si c'est le prêtre qui découvre le diamant, rien ne dit qu'il a le temps de s'en emparer.

- L'église du prêtre peut être restaurée par l'argent du diamant, mais elle peut aussi l'être par une décision de l'église. Ou encore par l'intervention du Seigneur, pour récompenser la foi du padre. Au choix.
- Esteban est dans une maison en construction. Ca peut être la sienne, construite par l'argent du diamant. Mais je ne dis nulle part que c'est SA maison. Il peut très bien s'agir de celle de la nana avec qui il est. Ou il a pu réussir un autre "gros coup" dans l'année qui s'est écoulée. Ou...
- L'unité d'élite anti-criminalité de Carmine. Certes le budget peut venir du diamant là encore. Mais ça fait trente ans que Carmine est un flic exemplaire. On peut très bien se dire que son dernier coup d'éclat a décidé certaines instances de lui faire confiance et de voter son budget... C'est pas si invraisemblable.
- Et pour Bianca et le parrain à la fin, c'est la même chose. Soit la fillette a finalement récupéré le diamant dans l'église (le chien a très bien pu le lui apporter, il ne serait pas le premier a explorer ses... déjections) soit il a juste trouvé un autre truc extraordinaire qu'elle va offrir à Di Martino.

Et tout est imaginable : ils ont aussi bien pu se partager le fric en association de malfaiteurs... "pour la bonne cause".

Voilà, en fait je voulais qu'on puisse choisir SON interprétation de la fin, sachant qu'il n'y en a pas de plus crédible qu'une autre... C'est plus une affaire de goûts, peut être un peu conditionné par ce qu'on veut y trouver (en fonction notamment de ses personnages préférés).

Mais pour l'écriture j'ai très mal géré mon temps, une fois de plus. A me dire que j'avais le temps, je me suis mis à la rédaction à peine huit jours avant la deadline, et mon actualité ayant été bouleversée par de petits imprévus, ça a fusillé mon planning de l'urgence. Du coup, j'ai du bâcler la rédaction, que j'ai bouclée au deux tiers le samedi après midi... Au détriment du travail de relecture / réécriture qui aurait permis de clarifier pas mal de choses, de peaufiner le style, de virer les répétitions et d'alléger un peu le tout.
D'autant que j'ai manqué de place niveau caractères. Pour les derniers concours je suis toujours tombé limité, mais juste. Là j'avais clairement dépassé. Donc j'ai dû faire des coupes plus ou moins habiles, que je n'ai pas eu le temps de vraiment retravailler, et qui aboutissent à des ellipses parfois un peu confuses.

Dommage, mais ça m'a appris qu'à force de jouer au con, on le devient. La prochaine fois, c'est décidé, je m'y mets plus tôt.

Ninj'

Contribution du : 19/06/2008 12:37

Edité par Ninjavert le 19/6/2008 13:30:49
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Re : A propos de "Professions de foi"
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Réponse aux commentaire :

Déjà, merci à tous :)

Bidis :

Citation :
Je me suis complètement perdue dans cette histoire


> Tu n'es pas la seule. J'ai pas assez retravaillé le tout pour que ce soit aussi clair que ça aurait dû l'être. Là, en gros, c'est du premier jet. Et vu le nombre de personnages, et la "complexité" de l'intrigue, ça ne suffit pas.
Ceci dit, si tu n'avait pas lu les 9 textes d'affilés, en terminant par le mien à minuit passé, ç'eût peut être été plus clair ^^

D'accord pour les diverses remarques que tu fais (manque de relecture).

Citation :
Pour un chien, on dit la gueule je crois et d’autre part, il y a répétition


> Le terme "visage" est certainement inadapté, mais je pense que la "gueule" d'un chien se résume à ses mâchoires, et éventuellement au museau. Or là, je parlais de l'ensemble de sa tête, qui inclut les oreilles, les yeux, le front... et qui peuvent se révéler très expressifs, même chez un chien. Peut être que "face" aurait été plus adéquat...

Marchi Bidis :)

Widjet : (j'ai encore failli te foutre un G)

Citation :
La performance vient du fait qu'en dépit de la multitude des personnages, on ne se perd pas trop je trouve ; l'auteur ayant l'intelligence de donner à chaque fois des précisions sur ses protagonistes afin de ne pas semer son lecteur en route.


> Merci... C'est en effet très important, surtout dans une histoire comme ça. Mais ça n'est pas assez clair à mon goût, j'ai clairmement manqué de temps. Mais comme c'est juste parce que je me suis mal organisé, c'est entièrement de ma faute :)

Citation :
(ma préférence va pour pour les frangins Esteban & Eusebio)


> Content que tu aies aimé mon personnage "E", mon "spécialiste en action qui change le cours du récit." ^^ (Une première fois en décidant de piquer le diamant, et une seconde en tirant sur les mafieux...) Moi aussi je les aime bien, les frangins.

Citation :
Ninja a également prit le temps de (...) donner une humanité à ses héros


> Ca me fait plaisir que ça fonctionne. Comme je l'ai dit mes personnages sont généralement un peu trop esquissé, sans réelle profondeur. Là j'ai essayé de les rendre plus crédibles, plus épais.

Citation :
Tout ça se fait dans une grande fluidité et surtout avec assez de détails extérieurs pour nous faire oublier que la nouvelle répond aux exigences du concours.


> C'était pas le but ? ^^

Merci

Citation :
Cela étant je reste certain que Ninja aurait préféré développer certains aspects pour bâtir un climax plus oppressant en agrémentant son texte de détails et de descriptions supplémentaires.


> C'est clair. Surtout pour adoucir les transitions, et clarifier le déroulement du récit.

Citation :
une critique à peine déguisée sur une certain forme d'hypocrise sur une profession de foi réputée intouchable.


> Ca par contre... Si c'est le ton un peu "sarcastique" avec lequel j'aborde tout le côté religieux de l'histoire je vois ce que tu veux dire, sinon...

Citation :
Tout ça en peu de temps, cela mérite respect.


> Oh le délai total n'étais pas si court, il aurait juste fallu que je me réveille plus tôt, pour la rédaction et la relecture...

Merci m'sieur !

Maëlle :

Citation :
Un bon rythme de narration, des ambiances vraiment bien rendues, pas mal d'humour...


> C'est un peu ce que j'essaie de garder en marque de fabrique, content que ça fonctionne ici :)

Citation :
Là fin m'a fait franchement sourire.


> Moi aussi ^^

Merci miss :)

David :

Citation :
j'ai eu des petites difficultés à me repérer parfois, à reconnaître les deux frères, les mafieux entre eux, ou avec l'emploi du nom et du prénom pour désigner le policier


> Voir ma réponse à Bidis pour la confusion générale. Pour le reste, je pensais naïvement que les lettres suffiraient à distinguer les personnages. (A, B, C, D et E). Au final, il n'est pas très important qu'on confonde Eusebio et Estevez, ou Carmine et Cassaro. il s'agit dans un cas du personnage E et dans l'autre du personnage C. Mais je conçois qu'en termes d'identification aux personnages, et en termes d'imagination, ça soit un réel problème.
On m'avait déjà fait la remarque sur ce genre de confusion dans mon texte "Deux cloches, un gong et une sacrée paire de cornes". Va falloir que je me penche sérieusement sur la question :)

Citation :
Je ne comprend pas tout du Happy end non plus,(...) j'adhère pas vraiment.


> Je pense qu'il ne faut pas vraiment chercher à tout justifier (même si théoriquement c'est faisable, voir mon premier post). L'idée était plus d'en faire une sorte de farce, un peu comme l'a perçu Maëlle. Je voulais plus qu'on retienne de la fin le "Ah merde en fait Mario c'était le chien" plutôt que de savoir s'il est cohérent que tout ça leur arrive et que c'est quand même bizarre.
Là encore, j'ai merdé ma réécriture en termes de clarté, je pense que tout ceci aurait été plus clair si le second degré (et le coup du chien) avaient été plus parlants. Même réponse que plus haut : j'aurais dû mieux m'organiser :)
Sinon tu n'es pas le seul à parler de happy end... Pourtant, même si c'en est un, il est quand même relatif mon happy end : cinq morts, dont un flic, et deux personnages importants... C'est pas rien :)

Citation :
De bons dialogues, j'aime bien le rôle du chien aussi.


Merci :) J'attache beaucoup d'importances au dialogues... Et content que tu aies saisi le rôle du chien, à ma première vraie relecture, après une nuit de repos, je me suis dit que ça n'était pas gagné que tout le monde pige.

Merci m'sieur :)

Minimouche :
Citation :
Au niveau de l'histoire elle-même, j'avoue m'être un peu perdue dans les méandres de ces tranches napolitaines.


> Décidément ça revient. Je m'y attendais : c'est une belle confirmation :) J'ai répondu plus haut mais tu as raison, le tout manque de clarté. En tout cas pour une lecture rapide et pas forcément hyper attentive, c'est sûr qu'il y a de gros risques d'incompréhension. C'est noté :)

Citation :
Si certains personnages m'ont beaucoup plu (la fillette, le chien, les deux frères), d'autres m'ont paru franchement caricaturaux (ex, le parrain et ses lieutenants pur sucre).


> D'accord avec ça, je ne les aime pas non plus. Mais j'ai pas eu le temps de les retravailler suffisamment. (Ah mauvaise organisation ennemie)

Citation :
Enfin, le happy end me paraît complètement irréaliste, en décalage par rapport au reste de la nouvelle.


> Il l'est. Je ne l'avais pas prévu à la base, mais au final la nouvelle n'est pas si sérieuse que ça, si ? Le fond n'est pas très rigolo, mais j'ai essayé d'alléger le tout avec pas mal de second degré et d'ironie. Peut être pas assez. Le décalage avec la fin vient sûrement du fait que j'ai du la changer au dernier moment pour qu'elle soit ouverte et respecte les contraintes... Mais ça ne me semblait pas choquant...

Merci en tout cas :)

Karminator :

Citation :
langage régional : «Tu m'scies mec» qui m'a un peu déplu...


> Je ne sais pas si c'est vraiment régional... Qu'est-ce qui t'as déplu ? Bidis m'a un jour fait une remarque aussi sur un "régionnalisme". Pourtant, si l'histoire s'inscrit dans un contexte précis et qu'on utilise des expressions de ce contexte, c'est plutôt bien non ? Bon en l'occurence "tu m'scies mec" ça n'a rien d'italien, je ne sais même pas d'où ça vient :)
Je cherche juste à savoir ce qui déplaît dans ce genre de cas : l'usage d'une expression inconnue / malaimée du lecteur, ou autre ?

Citation :
C'est propre, bien dit, sur la forme en fait, y'a aucun problème, mais elle ne permet pas bien, je trouve de s'accrocher sur le fond...


> A quel niveau ? Dans le sens "rythme / découpage" du récit ?

Merci :)

Ariumette :

Citation :
Cependant j'ai été un peu déçue par la fin trop happy end à mon goût et à vrai dire pas très crédible non plus (enfin pour moi).


> Ca revient trop souvent pour que je n'en tienne pas compte :) Ceci dit, elle ne se voulait ni crédible, ni austère, donc c'est plus mon parti pris d'en faire ce que j'en ai fait qui doit déplaire. Mais retravaillée avec un chouille plus de temps elle serait sûrement mieux passée...

Merci aussi :)

Aldenor :

Citation :
Pourtant le texte manque de clarté, je n’ai pas réussi à démêler l’intrigue et me suis perdu avec les personnages secondaires, probablement trop nombreux ; a cet égard, la scène de la fusillade m’a donné le tournis…


> J'ai répondu plus haut, tu n'as pas été le seul à t'être perdu Aldenor. La faute à des changements de scènes mal gérés. Je pensais que mes personnages seraient plus clairs ceci dit :

A : antonio agostini, personnage principal
B : bianca, personnage principal
C : carmine cassaro, personnage principal + deux personnages secondaires commençant par C (Carolina, sa femme, et Claudio son collègue)
D : don di martino et dino, personnage principal + deux personnages secondaires commençant par D (diego et dany)
E : esteban et eusébio estevez, personnage principal

Bon ceci dit effectivement, si c'est clair sur le papier, ça peut vite se mélanger et paraître bordélique dans le feu de la lecture. D'autant qu'une intention louable (alterner prénom et nom pour limiter les répétitions) n'aide pas à clarifier la chose...

Merci Aldenor :)

Au final je retiens deux gros points noirs :

- La confusion de l'ensemble, notamment dans les transitions (déroulement de l'histoire) et les personnages.
- La fin, trop "happy" et rocambolesque pour aller avec le reste du récit, plus noir.

Au rang des satisfactions :

- Les personnages, qui globalement ont plu (sauf les mafieux).
- Le fait que certains, tout de même, aient compris l'histoire sans trop de soucis.
- La qualité globale de l'écriture qui malgré l'urgence et le bâclage semble avoir plue. Merde, si je m'applique vraiment ça devrait devenir correct ^^

En tout cas merci encore pour tous vos avis, ils me seront utiles :)

Ninj'

Contribution du : 19/06/2008 13:30
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