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ah les vaches, remerciements
Expert Onirien
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Arsinor, bonjour. Voltaire, dont je goûte peu la vision de la société, j'en suis désolé, s'applique plus, à mon avis, à déquiller les adeptes du christianisme, que de répondre à la question initiale de Samia. A-t-il tort ? Sans doute pas, mais présenter les Indiens comme un modèle de sagesse, pardon, il poussait un peu loin le bouchon de ladite sagesse. Il aurait du s'y payer un petit voyage, histoire de constater que l'injustice n'y était pas moindre qu'au royaume de France, loin s'en faut. Comparaison n'est pas raison, lui et moi ne traitons donc pas de la même chose.

Merci d'avoir pris un temps de lecture pour ce texte qui est en vérité une expérience dans un genre que je n'avais jamais osé aborder.

*

Satisfait de constater que je ne vous ai pas ennuyé, Robot. Il est évident que le destin de vaches à viande (horrible expression, mais pragmatique par ailleurs) n'est pas enviable, cependant celle d'un vache à lait n'est guère meilleure dès qu'elle n'est plus productive. Productive, le vilain mot est lâché !

Je ne désirais pas autre chose que mettre en relief l'inévitable dans nos existences, qu'il faut bien accepter. Et la fin de vie (pour être délicat) en est une.

Merci de votre lecture bienveillante, je vous souhaite un bon repas.

*

Bonjour et merci AnnaPanizzi. Une fin amère, dites-vous ? Marguerite serait OK avec vous, indiscutablement. Elle pourrait aussi considérer qu'en « éduquant » Samia, elle a transmis un savoir, ce qui correspond exactement à la leçon donnée sur la vie, sans fin, de l'univers, son unité. Elle pourrait aussi poser la question qui tue : le bonheur est-il vraiment dans le pré ?

Merci encore de vous être attardé sur ce texte finalement sans grande prétention. Ne dit-on pas que tout a déjà été écrit ?

*

Bonjour, Pepito. J'ai fait, suite à vos suggestions, quelques modifications sur le texte original. Merci. Je n'ai pas tout pris en compte, cependant.

Ainsi, si Samia ne parle pas explicitement de paix et d'attention, il est évident (enfin, selon moi) que ce sujet est sous-jacent au moment de la réflexion. Pour l'avenir des vaches, se reporter au com de Robot qui révèle très bien la chose.

Ah ! Vous ne dégustez pas la conclusion. C'est que, justement, la fin de cette chère (pas chair, coquin que vous êtes) Marguerite était programmée. Je vois bien le clin d’œil vicelard et furieusement Orwellien de votre point de vue auquel j'aurais pu adhérer si je n'en n'avais pas choisi un différent.

Merci, Pépito, d'avoir lu et commenté, c'est toujours un plaisir.

*

IsaD. Nous sommes confrontés, mortel que nous sommes, à moult conjonctures contradictoires. Ainsi par exemple, et malgré le fantasme de quelques milliardaires agités du bocal, assurés de mourir. Nous devons nous y résigner, quoiqu'on en pense. D'autre part, certaines situations ne sont pas écrites par avance, et c'est là que nous devons faire appel à notre libre-arbitre, décider, dans l'immense trame de la vie, quel chemin emprunter. Pourtant, là encore, difficile de se défaire des deux facteurs hasard et fatalité. Nous devront donc, toute notre vie durant, faire face à la terrible énigme de ces alternatives. Il faudra finalement toute notre existence, tantôt se plier à notre destin, tantôt choisir ce destin sans se plaindre et assumer. Et ce, quelle que soit notre situation ( beau, riche, pauvre, laid, grand, petit et j'en passe...). Sage Marguerite bénéficie de privilèges, se pense belle, est dotée d'un esprit affûté. Pourtant, son immense sagesse la quitte au dernier moment avant sa fin, écrite à l'avance. Ce qu'elle avait vraisemblablement oublié. N'est pas Socrate qui veut, n'est-ce pas ?

*

Une fois encore, Hersen, tu as bien cerné le problème que j’essaie de modestement poser. En ces temps d'avenir incertain, il est indispensable de choisir quand on nous en donne la possibilité. Et il faut le faire en cherchant l'information, toute l'information. Celles qui nous convient, celles qui nous heurtent ou nous font frissonner, les écouter, les mesurer, réfléchir à leur bien-fondé. Oui, il faut faire preuve, sinon d'intelligence, ce qui serait présomptueux, au moins de réflexion et savoir remettre en cause ses certitudes. Tu as raison au sujet des ouvriers. Je fais partie de cette génération des « il n'y a pas d'alternative ». Lorsque nous plaidions que la société paierait le prix de l'inconséquence de nos penseurs, nous n'avons pas pu, ou su nous faire entendre. Mais les faits sont là, et ils sont têtus, malheureusement et terriblement ! J'en parle à IsaD, il faut également savoir faire la part des choses entre l'inéluctable, ce qui nous pend au nez et contre lequel on ne peut rien, et ce qui concerne nos propres choix, individuel ou collectif (et les assumer, ce qui n'est pas évident pour tout le monde). Et quelle que soit notre place au sein de la société, tout peut être remis en question en quelques instants. Nous pouvons chuter et chuter encore, ou monter, parfois sans fin, ce que tu relèves avec ton acuité habituelle.

*

Curieuse traduction de la pensée de notre amie la vache, Fableur. Si Marguerite ne pose pas la question pour elle-même, c'est qu'elle connaît, probablement, la réponse. N'y a-t-il pas, d'ailleurs, dichotomie entre le sens de l'existence et le pourquoi de l'existence ? Et, si la corrida n'existait pas, il me semble que le taureau ne disparaîtrait pas pour autant. Sauf si nos camarades anti-corrida pensent qu'il n'existe pas de mâle pour la vache ou que l'on décide son éradication totale sur la Terre.

À la place, Marguerite explique patiemment à sa jeune collègue la position qu'elles occupent dans la grande construction de l'univers, donc le pourquoi, le sens de leur existence ; accessoirement, ce qui est inéluctable et qu'il est préférable d'accepter sans se poser de questions, parce que... c'est ainsi ! Pas question, donc, de répondre aux grands mystères Shakespearien. Ces vaches sont, reste à savoir pourquoi.

Merci, Fableur, de votre lecture et de votre intervention. Ces passages sont toujours un plaisir et échanger une joie.

*

Oui, Plumette, il y a, dès notre naissance, des choses que l'on se doit d'accepter sans discuter. Se révolter est inutile. Le soleil, pour caricaturer, se lève tout les jours. Le vampire lambda peut toujours taper du pied et vociférer, personne n'y peut rien ! Oui, la mort nourrit la vie et la vie nourrit la mort. De cet état de fait, on peut conclure que toute vie est égale, en considérant que le vivant, au sens large, ce qui devrait toujours aller de soi, est varié et que pourtant, il est un tout universel et sans limite de temps et d'espace. Dieu ? Je n'en sais pas plus que d'autres ! Sage Marguerite, de sa position privilégiée, n'échappe pas à cette loi pour tous, fut-elle sage et sympathique.

Les philosophies « zen » ne me gênent ni ne me hérissent le poil. Comme tant d'autres, elles n'échappent pas à la critique, mais ce n'est pas le but ici. Tu peux t'en douter, j'ai mis dans ce texte pas mal de ma propre interprétation du monde qui m'entoure et qui, comme les philosophies « zen », ne peut échapper à la critique. Ce serait trop facile, sinon.

Merci de ta visite, Plumette, qui me fait plaisir. J'espère avoir répondu pleinement à tes légitimes interrogations et éclaircir les zones d'ombres.

*

Bien sûr, Papipoète, une vache n'est pas plus bête qu'une poule, ni même deux !

J'ai peur, mon ami, que notre approche « maximaliste » du vivant ne se heurte à quelques esprits chagrins. Car voyez-vous, à l'image de ceux qui prônent que « dieu est en chacun de nous », pourquoi pas ?, cette philosophie entre en totale contradiction avec certaines considérations qui voudraient enfermer ledit vivant dans une limite bien définie. La fameuse carotte qui ne crierait pas quand on l'arrache du sol ou le silence du caillou qui ne se révolte pas avant d'être brisé...

Il faut cependant mettre en garde contre une idéologie (stupide) du fatalisme. Si certaines choses sont inéluctables et inhérentes à notre environnement en ce bas monde, nombres d'autres ne le sont pas et se doivent d'être contestées voire combattues.

Merci, papipoète, de votre commentaire qui a provoqué une petite autosatisfaction que l'on peut accuser de nombrilisme. Aller, un petit plaisir égoïste ne fait pas de mal, de temps en temps...

*

...Tout se transforme, Pouet ! Et qui oublie cette vérité fondamentale, oublie que, somme toute, rien n'est éternel en ce bas monde !

Je ne suis pas tout-à-fait d'accord avec vous : la morale, c'est bien ! Disons qu'il ne faut pas en faire trop. Au-delà d'une limite certaine, cela devient vite matière à enquiquiner son voisin pour un oui ou un non, pour se terminer fatalement par des bûchers en place publique. Et puis, en effet, une morale (à deux sous ou pas) excessive fait fi de la complexité de la vie et ouvre une voie royale aux pires sectarismes. Meuh oui !

Merci d'être passé par le pré carré (ou rond, peu importe) de ce texte, Pouet. Votre com m'a fait meuglement plaisir.

Contribution du : 01/05/2022 12:19
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Re : ah les vaches, remerciements
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Cherbi,

merci de ton retour.
Finalement, après avoir lu tes remerciements, je comprends ce qui me coinçait sur ton texte : ton retour me semble plus riche que le texte en lui-même. car la vie de ces deux vaches, dans leur "philosophie", a posé des limites.
Et en fait, c'est cela que j'ai reproché dans mon évaluation.
Mais j'ai toujours plaisir à te lire, j'aime les auteurs qui disent peu importe les choix qu'on fait, le plus important est de les assumer.
A te relire (bientôt j'espère !)

Contribution du : 01/05/2022 14:06
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Personne n'est Étranger sur Terre.
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Re : ah les vaches, remerciements
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De Capens
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Avec grand plaisir, meuuuuuh ! 😃

Contribution du : 01/05/2022 18:42
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Celui qui écrit dans mon dos ne voit que mon… (Adage du banni)
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Re : ah les vaches, remerciements
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Bonjour, Cat

Comme je le disais à Anna, « tout à déjà été écrit », paraît-il. Mais peut-être que tout n'a pas été dit... Au fond, qu'en sait-on vraiment ? Et regardera-t-on notre bovidé dans notre assiette de la même façon ? Lui dira-t-on merci, par exemple, et pardon ? On dit que les amérindiens le faisaient.

En tout cas, merci d'être venu mettre votre grain de sel dans ce théâtre champêtre, c'est un plaisir.

Contribution du : 01/05/2022 19:02
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Re : ah les vaches, remerciements
Visiteur 
J'ai même lu un type l'autre jour qui disait que depuis la Bible, rien de neuf n'avait été écrit, et que tout était affaire d'angle de traitement...

Contribution du : 01/05/2022 19:17
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Re : ah les vaches, remerciements
Expert Onirien
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Bonjour Hersen,

En effet, le texte pèche sans doute par excès. Ne m'étant jamais plongé dans le genre philosophique, je crois qu'il n'était pas nécessaire d'en faire trop, je me serais sûrement éparpillé façon puzzle, d'une part, et, d'autre part, le lecteur pouvait vite se lasser, ce qui aurait été compréhensible. Je ne sais pas, j'ai l'impression que ce domaine d'écriture demande un déroulé court et efficace, plus que tout autre ou l'on peut prendre plaisir à s'étaler.

Contribution du : 01/05/2022 19:17
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Re : ah les vaches, remerciements
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Salut Anna,

La Bible elle-même soupçonnée d'être tirée de textes sumériens plus anciens. Et ceux-là, qui sait ce que trouveront les historiens ? Ceci dit, je n'ai pas souvenir que la Bible s'attaquait aux problèmes que pose l'IA face à l'humain. En grattant soigneusement, on doit bien y trouver quelques métaphores qui feront l'affaire !

Contribution du : 01/05/2022 19:28
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Re : ah les vaches, remerciements
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Pépito, m'enfin quoi...

Contribution du : 01/05/2022 19:31
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Re : ah les vaches, remerciements
Visiteur 
Oui, Cherbi, tu peux tirer toutes les métaphores des écrits les plus anciens, il y aura toujours quelque chose qui ressemble a un zeitgeist...

Contribution du : 01/05/2022 19:41
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Re : ah les vaches, remerciements
Maître Onirien
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De Pézenas, France
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cherbiacuespe, d'accord ; Voltaire, et Montaigne avant lui, et tous ceux des Lumières, tout géniaux qu'ils étaient, ont répandu en France l'idée de trouver l'herbe toujours plus verte ailleurs. La grande obsession de voltaire était effectivement de détruire le christianisme; pour ça, il n'hésitait pas à encenser des sociétés où l'on pratiquait les sacrifices humains à titre rituel, et à trouver des vertus qu'il niait à ses compatriotes, à des peuples qui étaient faits d'êtres humains comme nous. Ce mal français dure toujours.

Contribution du : 01/05/2022 19:49
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