je veux dire...

Bon j'arrête là :)

Champ de vision rétréci

J'ai bien aimé ce récit pas gai, qui dit tout en peu de mots.
Tout est percutant :
"mignonnettes alignées / l’impérieuse attraction / Le reportage s’achève sur un tee-shirt d’enfant dans le caniveau / cité nécropole / mettre des boîtes de petits pois un jour de plus encore sur les rayonnages..."
Et la fin, comme la fin d'un poème triste :
"J’éteins le téléviseur.
Ma vie reprendra demain à vingt heures."

Bravo !

"Le Pré-aux-marguerites"


J'ai adoré lire cette nouvelle que j'ai trouvé parfaitement bien écrite. Cela m'a donné envie de relire "Manon des sources" que j'avais tout autant adoré...

L'écriture est ici très fluide, le vocabulaire et le ton me semblent fort bien adaptés. L'intrigue me semble riche et sans qu'il y ait beaucoup de passages descriptifs, on se rend bien compte d'un cadre propre à Pagnol, il est vrai, mais que la nouvelle suggère souvent par allusion directe. "Papé...", par exemple, côté personnage. Et "Le Pré aux marguerites", quel titre ! Génial !

Félicitations à l'auteur.

Comment ça "c'est un peu tard" ? Modéré alors.
Aucun droit de réponse ?

Je comprends, Lulu, que votre attaque ne concerne pas que le texte en question.
Vous ne m'aimez pas.
Bon.
Je ne changerai pas.

Je n'avais, à ce jour, aucun problème avec vous.
J'en ai un désormais.

Vous me citerez, pour que je vois ce que j'ai dit de "mauvais" ?
Merci.

Sur le texte. Je fais court.
Il n'y a pas de narrateur mais un professeur omniscient, comme dans les documents qu'écrivent et consultent les historiens spécialisés dans la période de la résistance.
Merci de bien vouloir me contredire.

Sinon, j'aime l'auteur.e.
J'aime tout le monde.
Même vous.
M'autorisez-vous à vous envoyer une photo de moi en enfant de cœur ?
Vous craquerez.
Je ne blague pas.

Je n'en doute pas Dupark, mais si je vous ai trouvé plus que limite là où je vous ai cité, c'était juste un constat.

Passons à autre chose... dans la bonne humeur et le respect de chacun, c'est quand même plus cool...

Terre champ de bataille (comme par hasard)

l'idée est très bonne de faire tout ce "récapitulatif" pour en arriver à ce Johnny good Boy Tyer.

J'ai un peu ramé au début, mais après tout, ramer fortifie, et finalement, me suis bien amusée de cette nouvelle qui dit tout mais on ne va pas le croire. ce n'est pas parce qu'on lit des nouvelles d'un défi sur oniris qu'on des gogos, quand même !
C'est ça, la littérature, des coups d'épée dans l'eau, et ça nous amuse, par dessus le marché.

Il y a de l'énergie dans cette nouvelle, l'écriture, mais évidemment, à parler de musk, trump, et y a même le nom de Napoléon, il y en a là-dedans, de l'énergie. (assez cher en ce moment, les cours baisseront-ils ?)

merci pour cette lecture

Champ d'osselets

Bon, déjà, une mention d'emblée pour "hiéroglyphes verbaux". L'image est top, fonctionne au quart de tour.

Une histoire de hippy, moi j'en suis sûre. Années 70-80.
75, disons.

je dirais que le texte est bon, que Ken tient bien sa place, très bonne idée de le comprendre à retardement, que le décor poussiéreux fonctionne bien, on est obligé de nettoyer son clavier en fin de lecture, mais, et là je dis ça comme ça, il (me, j'insiste sur le me) manque le petit poil de torsion dans l'histoire qui me ferait un peu oublier Castaneda. Mais je peux comprendre que ce n'était pas ton objectif, qui était peut-être juste de créer l'image de cette marche ultime dans le désert.
Et de ce point de vue, c'est réussi.

Merci pour la lecture !

Bonjour,

Voici la suite de mes commentaires pour quelques récits.

Le pré-aux-marguerites
Une histoire mignonne à propos de paradigmes.
N’est pas nécessairement idiot parce qu’on le décrit comme tel.
C’est peut-être parce qu’il n’a rien à perdre qu’il ose l’impensable.
Ou parce qu’il écoute mieux que les autres bien qu’il parle avec difficulté.
Un récit un peu simple, mais bien raconté.
J’ai apprécié.

Terre champ de bataille
Une revue historique du futur. C’est bien, mais c’est plutôt linéaire, dans le sens qu’il n’y a pas d’opposition ou, si elle existe, elle est trop facilement écartée.
Je n’ai pas lu les livres, j’ai vu le film. Effectivement, ce n’était pas vraiment bon.
Je crois que nous pouvions voir arriver la conclusion dès l’introduction des puces au cerveau. Et je me demande, qui a écrit cette revue historique si 99% des humains sont mort et le reste en esclavage ? Mais c’est une question comme celle des voyages dans le temps où l’on voyage dans le passé pour modifie le futur et que le héros ne meurt pas même s’il a modifié l’époque d’où il provient. J’ai tout de même aimé la lecture.

Champ de neige
Je crois que la clé est dans « des phrases à poursuivre » et dans « l’auteur qui a mis des liens… fut kidnappé ». Une réunion pêle-mêle de 2 ou 3 histoires par phrases à poursuivre dont le sens est perdu car le maître des clés s’est fait kidnapper. Non, je n’ai pas tenté de séparer les bouts de phrases afin de reconstituer ces histoires. Enfin, un peu, pour vérifier ma théorie, mais c’est ardu, j’ai abandonné. C’est bien, très imaginatif et malgré la cacophonie, il y a une certaine direction au récit. Un peu déçu que le champ de neige n’est abordé qu’à la fin, au lieu d’en être le sujet principal, en l’introduisant à plusieurs endroits au long du texte. Ce fut une lecture déconcertante, mais amusante.

Dans mon champ d’osselets
… dans le tempo final où mon corps asséché et mes os rejoignent les petits osselets. J’ai ainsi créé mon champ d’osselets. Un touriste de plus perdu dans le désert sans GPS. Ce sont les zombies qui sont venus me chercher, ceux qui ont été massacré par les blancs, il y a bien longtemps. Ces terres inhospitalières sont maudites et avalent son lot de touristes insouciants à chaque année. Désolé, je me suis laissé aller… J’ai bien apprécié le récit. J’ai trouvé le second paragraphe un peu déconnecté du reste, comme si l’auteur avait une opinion à passer, en marge de l’histoire. Le rythme est bon, un peu de faits historiques avec le rituel amérindien, ça donne l’ambiance mystique.

J’arrive à 11 récits. C’est bien ça ?

Mes félicitations à tous !
Je me suis bien amusé à tous vous lire !

Vilmon

Oui, Vilmon, il y a bien 11 nouvelles ! C'est super !!!



Terre champ de bataille (comme par hasard...)

Je n'ai d'abord pas trouvé l'écriture très fluide... J'ai dû relire pour mieux suivre, gênée par la temporalité qui m'a semblé complexe. Mais je crois que ma première difficulté tient au fait du genre auquel je ne suis guère habituée.

J'ai trouvé intéressant ces commentaires dans le récit. Habituellement, je n'aime guère les interventions des narrateurs (même chez Victor Hugo que j'aime beaucoup...), mais ici, le ton est sympathique, bien que les évidences ne coulent pas de source pour la lectrice que je suis. J'ai eu aussi l'impression d'un côté "détective" auquel j'ai prêté une voix grave (pourquoi ? Je ne sais)... Sur un ton faussement détaché ou ironique, c'est ce qui a primé.

J'ai bien aimé cette nouvelle qui semble partir dans tous les sens avec l'intégration des temps actuels et à la fois des personnes et des personnages... bien que ce soit aussi, peut-être, ce qui m'avait troublée à la première lecture.

J'ai trouvé la première partie très inventive avec ce personnage qui s'est arrangé pour survivre en tuant "accidentellement" tous les témoins possibles. Mais avec recul, et en mettant en parallèle, ce que fit L Ron Hubbard dans sa vraie vie, le côté "accidentel" a une toute autre résonnance puisqu'avec sa secte il a ravagé tant de cerveaux...

Si je reviens au récit, stricto sensu, j'ai trouvé cet humour très grinçant, mais bien vu, intelligent et alerte.

La structure de la nouvelle est originale, mais demande une belle gymnastique cérébrale. Ca a dû être un super exercice d'écriture pour son auteur...

Merci de votre contribution !

Champ stellaire

Eh beh, ça c'est de la SF comme je l'aime ! Non seulement, le début pose une certaine philosophie de la vie - oui, la vie peut prendre de multiples formes et nous ne sommes qu'au début de la compréhension de son mécanisme - avec de l'humour - j'adore cette idée de sucer des cailloux, ça en devient presque addictif - et une sorte de naïveté. Et puis, viennent les humains. Ce qui suit me fait penser à la chanson de Jacques Brel intitulée "les singes" et je trouve que la nouvelle prend de l'ampleur à ce moment là et qu'elle reboucle bien avec le début.

Je ne sais pas en combien de temps elle a été écrite mais elle est brute de fonderie, un diamant dans sa gangue. Ma lecture favorite dans ce défi.