Mes remerciements au CE pour avoir sélectionné cette nouvelle et aux lecteurs, commentateurs, pour l'avoir sillonnée

@Vilmon : Merci pour ton passage. Un esprit dépravé ? Je ne sais pas, je dirais que c’est une vie aux ailes rognées comme il en existe tant et tant aujourd’hui. Pour la vulgarité, j’en ai enlevé beaucoup en me posant la même question que toi : n’est-ce pas un peu too much pour le lectorat d’Oniris. Comme ça a passé le CE, c’est que je me dis que non et d’autre part un langage et des pensées « châtiés » n’auraient pas collé au personnage.

@ Senglar : Il va de soi qu’un tel commentaire, on a envie de se le punaiser au mur rien que pour le relire lorsque l’on doute de ce que l’on fait. Mais au-delà de ça, arriver à passionner ses lecteurs, c’est la vraie récompense du travail d’écriture et donc je te remercie grandement de m’accorder ce petit bonheur égoïste^^.

@ Perle : Merci de m’avoir lue, bon ça n’a pas fonctionné pour vous, tant pis.^^

@Don : Merci pour ton passage et ton commentaire sympa qui a saisi ce que j’ai voulu dire. Ouais, c’est juste une vie pas plus merdique qu’une autre et comme avait dit je ne sais plus qui, les gens heureux n’ont rien à raconter. A pluche !

@Cyrill : Lecture en demi-teinte pour vous, j’essayerai de faire mieux, mon bon maître, promis^^.

@Papipoète : Je t’accorde que je n’ai pas raconté une histoire guillerette^^ mais c’est ce qui me plaît, incarner des rôles divers, et la vulgarité voulue et assumée comme je l’ai notifiée à Vilmon était nécessaire au personnage. Je te promets que la prochaine parution, si le CE le veut, sera plus soft. Une bonne âme ? Sait-on jamais ? Elle dérive sur son Océan mais la vie est tellement pleine de surprises qu’une bande de pirates somaliens, un navigateur en solitaire, un prêtre en pédalo, va savoir… La seule certitude, c’est qu’une fois le dernier mot écrit, son existence ne m’appartenait plus. Merci pour tes passages et lectures toujours attentifs.

@ Lord Etienne : Je dois avouer que ton commentaire m’a tiré quelques sourires et autres froncement de sourcils (je confesse d’emblée ne pas connaître Huysmans, une autre grave lacune à combler ?). Pour ta question : comment on fait après quand on écrit ça à 25 piges ? Repose la moi, je 18 juin prochain, si je survis, et je te répondrai vu que j’en aurai 26 :p
Que la syntaxe ne soit pas plus déglinguée… C’est aussi peut-être aussi un de mes regrets (celui qui me pousse sans cesse à faire plus cru, qui dit que je suis trop sage doit bien sourire) mais je crois que je me suis une nouvelle fois auto-censurée en enlevant ce qui dans ma tête pourrait choquer les Oniriens les plus timides… C’est con, I know, mais je tente de me soigner hein^^ Quant à enlever du gras, ça oui, j’ai une vilaine tendance à mettre des trucs pas forcément utiles. Grand merci pour ta visite chez ma déglingosse. See U soon. Anna des Andaman.

@Plumette : Merci pour votre passage constructif et intéressant. Travailler davantage mes personnages, oui, c’est ce que je dois faire, même si les formats courts me brident moi qui aime prendre mon temps pour peindre des psychologies. Un conseil que je mets sur ma table de travail.

@Angieblue : Mon petit crapounet, d’où nous viennent l’inspiration et ces choses qui nous traversent la tête comme des météores ? De rêves, d’observations, de conversations, de voyages, où même de nulle part parfois, la liste est élastique, infinie. L’image des trottoirs, je peux te la révéler, c’est tout bête, c’était un matin en allant au boulot, précisément, sur la rue de Tolbiac où il y avait un brouillard de ouf et je me suis demandée qu’est ce qui peut se cacher au-delà de la brume (comme Stephen King^^) et est-ce que ce trottoir ne donne pas dans le vide quand il finit ? Après, avec mon esprit un peu désuni, j’ai noté la métaphore sur mon carnet en songeant que la vie c’est un peu un trottoir, à quel moment il va falloir le quitter, comment éviter les merdes de chiens, les trous dans la chaussée, les flaques de gras, etc. Le reste est venu tout seul. Je te remercie encore une fois de ta fidélité et de ton enthousiasme précieux à mes petites tranches de vie et également impatiente de te voir mettre à ton tour une histoire ou une poésie en ces lieux.


Anna des trottoirs

Bonjour Anna,
Désolée pour cette fois, mais ce n'est que partie remise. En lisant les autres commentaires, j'ai, il me semble, la même remarque que Plumette : avec un personnage plus travaillé dans ce qui le fait vivre en tant qu'humain spécifique, j'aurais mieux adhéré à l'histoire.
A bientôt !

De rien Perle :) A bientôt

@Phicai : Pardon pour vous avoir ennuyé.

@Poldutor : Merci d'être passé sur un terrain qui n'est pas très familier pour vous et de l'avoir aimé. Pessimiste, je ne sais pas si c'est vraiment le terme, désabusée, fataliste, certainement. Mais comme je l'ai plus ou moins dit précédemment, c'est dans les gouffres les plus sombres qu'une faible lumière ne peut-être appréciée qu'à sa juste valeur. A bientôt !

Bonjour Anna,

Merci pour ton retour ! 3 remarques en réponse :

1) Il n'est jamais grave de ne pas connaître un auteur (à part Homère, peut-être), et en écriture comme en rando, il est bon de voyager léger. Ici, j'ai cru voir un possible clin d'oeil... Huysmans, c'est Des Esseintes... Pessimisme noir qui va jusqu'à l'occultisme satanique ; au point de n'avoir plus le choix "qu'entre la bouche d'un pistolet et les pieds d'un crucifix"... Lui a finalement opté pour le crucifix... J'attends le prochain 18 juin pour voir s'il y a eu un appel !

2) "Syntaxe déglinguée" ne veut pas dire langage cru... C'est saloper ta phrase quand elle en vient à trop attirer la lumière sur elle... Quand (pour reprendre Cyrill) elle fait davantage plaisir à l'auteur qu'aux personnages / narration qu'elle est sensée servir... Pour moi, ça passe par retirer les mots inutiles. Traquer le 'gras'...

3) Tu n'écris pas pour 'nous'. Tu écris parce que tu ne peux pas faire autrement. Gallimard a successivement refusé le Grand Meaulne (un des ouvrages en langue française le plus traduit dans le monde !), Du côté de chez Swann et Voyage au bout de la nuit... Oniris peut aussi faire quelques erreurs La question n'est pas : est-ce que ça va choquer les timides mais est-ce que c'est ce que le texte qui me tient sous sa dictée veut exprimer ?

Enfin... Tout ça c'est ce que j'en cause, en partageant avec moi-même mon premier Ricard de la journée...

A continuer de lire longtemps !

Recrue Anna au rapport,

Mon adjudant Etienne, j’ai bien noté vos instructions :

1 – Mettre ce "À Rebours" sur mon carnet parce qu’il m’intrigue
2 – Cochonner mes phrases pour qu’elle ne fassent pas trop clinquantes
3 – Retirer du gras parce que c’est mauvais pour la santé
4 – Exprimer mes névroses et mes travers sans me soucier de savoir si ça plaira ou pas

PS : J’ai pris du corned-beef, des sardines en boîte, des biscuits secs, et un peu de chocolat pour la route.

Soldate Anna Stico

Armée de l’Air de Rien
Section Parachute à roulettes
Paris Vème Poste Restante

@Corto : Merci grandement pour votre passage et votre commentaire pointu. J’ai une tendance à être volubile, je le sais pertinemment, mais il y aussi beaucoup de non-dits voire de la pudeur dans ces choses qu’elle livre avec cruauté et encore plus dans ce qu’elle tait et que le lecteur s’approprie ou pas. En redite, je réaffirme que ces trottoirs que nous empruntons tous les jours, que se passerait-il si nous décidions, sur un coup de tête, de prendre un autre croisement ? Ce qui me fait penser à ce film Smoking/No Smoking où selon si le protagoniste va prendre la cigarette ou pas, sa vie va changer radicalement (et celles des autres personnages).

En marche de nuit j'espère, Private ! La compagnie attend votre prochain rapport, sacrebleu !
Tiens... Sac au dos, c'est une des premières oeuvres de Joris Karl...

L'adjudant Ratapoil

Commentaire à l'aveugle Anna, commentaire à l'aveugle du fond de mon EL ! Je m'en vais le recommencer maintenant que je sais que c'est toi...

Comment ? On ne peut pas mettre plus que P+ !

Flûte alors ! Bon, ben je laisse tout comme ça :)

Ah ah, n'empêche que tu ne m'avais pas reconnue^^