Banal après-midi où je me perdis dans un livre de peu de phrases, immense et vert. Un abandon dolent des choses. Le rêve est moins désarçonnant que le réel. Les deux, pourtant, ce jour, rêve et réel, m'ont ramenée à toi.
D'après la photographie « Porte ouverte sur l'inconnu ». On passe un seuil, on se voue fortuitement à un tronc d'arbre, et des souvenirs tout nervurés abondent. On se laisse éteindre par ce qui fait retour.
La rédaction d'une lettre n'est jamais aussi innocente qu'il n'y paraît : les sentiments sont capables-coupables d'étranges contorsions. (On reconnaîtra au détour de quelques anneaux un bien modeste hommage à l'incomparable Ajar.)
Sous les rayons mordorés d'un croissant de lune, une âme errante dérive telle une ombre parmi les dédales d'une Casablanca agonisante. Vestiges d'une splendeur passée, seules quelques lueurs tremblotantes subsistent, derniers souffles d'une luxure autrefois débridée.
Il n'est pas si aisé de (re)composer une lettre lorsqu'on est soi-même morcelée. L'action s'expand menue menue sous le regard désabusé d'une tasse et engage au point crucial un serveur esthète aux talents divinatoires inégalables. Le tout nous apprend qu'il est parfois préférable de renoncer face aux petits morceaux.
Aux confins inconnus de l'homme, la confrérie de l'Ange fait alliance avec le roi de l’ombre afin d'unir Titans et ogres dans la conquête des territoires de la cité des Elfes et des sept pays lutins.