La bataille faisait rage depuis plusieurs jours déjà et la pluie, ponctuant la fin d’un hiver meurtrier, avait transformé nos tranchées en marigots boueux et traîtres. Autour de nous les obus ne cessaient de tomber à l’aveugle, faisant autant de dégâts chez l’ennemi que dans nos propres rangs.
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