Je m'appelle Arnaud Pichon, j'ai vingt-quatre ans, je suis infographiste pour Picsou Magazine et j'habite à Paris, dans un minuscule studio du quinzième arrondissement.
Une femme, sur le point de décéder, raconte son parcours, ses choix, les risques, les obstacles, les peines et les joies qui l'ont menée jusqu'à ce jour fatal. Le dernier jour d'une existence sans aucun regret.
Du temps où je prenais beaucoup le train, j'ai gardé pas mal de récits courts, écrits d'un jet, sur l'instant. Comme cette tortue, croisée sur un quai parisien...
Dans « Mon conte de Noël », que j’avais écrit pour le concours de Noël d’Oniris, je racontais une tranche de mon enfance à Vienne en 1932. Cela m’a donné envie de continuer à raconter ma vie. Cinq autres récits pour cinq autres villes où j’ai vécu : après Vienne, voici Ankara. Suivront Téhéran, Le Caire, Beyrouth et Split.
Un extrait d'un recueil ferroviaire, écrit voilà deux ans environ... Un gamin étouffé, des trains, et encore des trains. Une vie de merde, qui débute. Et des rêves.