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Dupark
16/9/2017
a aimé ce texte
Un peu
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- Le thorax est évoqué trois fois en trois lignes.
- "Ça avait dégénéré en dispute, comme toutes nos discussions finissaient par le faire, depuis… depuis trop longtemps déjà." La partie "finissaient par le faire" alourdit la phrase, qui vivrait très bien sans elle. - J'ai trouvé deux fois le mot "inopinée", en deux lignes, et deux fois "psychologique" dans la même phrase. Au-delà de ces maladresses, l'intérêt du récit est mince. Une femme a tué son mari. Elle est acquittée car il était violent. La fin nous dit qu'elle reçoit une balle dans son ventre rebondi. Elle n'aura pas son 3e enfant mais elle survivra puisqu'elle écrit son récit. L'histoire ne m'a pas emballé. Le style est hésitant. On croit déceler quelque humour au début, et puis non. Je note un effort, au début aussi, pour les métaphores. Dupark |
SQUEEN
16/9/2017
a aimé ce texte
Pas
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J'ai beaucoup aimé le début, le style simple dépouillé restant dans le factuel. Le premier chapitre m'a vraiment beaucoup plu le ton détaché, explications simples pas trop d'émotion. A partir du deuxième chapitre, tout change je me suis sentie dérangée par l’énumération des sévices, crime et horreurs qui sont décrits, il y a une espèce de déséquilibre qui se crée. Et je n’arrive plus à me projeter dans votre récit, je crois qu’il m’est totalement impossible d’imaginer pouvoir continuer à vivre avec l’assassin d’un enfant d’autant plus si cet enfant est le mien, du coup la magie a disparut je ne crois plus à rien. Je peux éventuellement concevoir intellectuellement que cela existe, mais toute formes d’empathie et de sympathie (au sens premier) m’ont quittées, la lecture devient plus compliquée et même ardue à certain moment. Se lever tout les jours aux côtés du meurtrier de son enfant, pendant cinq, alors qu’il y a moyen de faire autrement, même avec une capacité d’appréhension du réel altéré me semble incompatible avec l’acquittement ; En effet, votre narratrice est coupable de complicité au minimum ; De plus je ne pense pas qu’elle puisse comme vous l’indiquez être jugée non-coupable pour homicide volontaire ou pas, puisque homicide il y a eu et qu’elle ne l’a jamais contesté, qu’elle puisse être acquittée pour circonstances atténuantes serait plus concevable. Bref, beaucoup d’incohérence et un personnage principal qui aurait pu être attachant, à trop en faire vous avez je pense perdu votre héroïne : la mort d’un enfant est impardonnable et ne rien faire pour que cette mort ne soit punie pendant cinq ans est simplement invraisemblable, vous n’en donnez d’ailleurs aucune justification.L'écriture est malgré tout agréable.
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Asrya
19/9/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le résumé est bien choisi, il fait envie ; et le prologue est très réussi.
Vous m'avez pris en tant que lecteur dès le début, difficile de s'échapper par la suite. On ne peut qu'être intrigué par ce qu'il va se passer autour de votre personnage, son avenir, les raisons de cet acte (etc.). L'ensemble est bien détaillé, les émotions sont présentes, les méfaits, l'horreur, le dégoût : tout ; on a de quoi se forger une ambiance digne de votre récit, c'est agréable. Malgré tout... je trouve que l'ensemble est un peu "gros" et... vraiment limite niveau crédibilité. Je ne dis pas que ce n'est pas possible (tant de choses arrivent que bon... ça ne me surprendrait même pas que ce soit le cas...) ; je doute qu'on est pu gober cette histoire d'accident concernant leur fils. Je ne vois pas du tout. Quel accident ? Il s'est pris accidentellement une chaise en pleine tronche ? Autre chose ? Il aurait peut-être été judicieux de le rajouter. Je ne suis pas certain que vous étiez obligé de rajouter cette partie ; les malheurs de votre personnage auraient largement pu suffire à commettre un tel acte. L'ensemble est intéressant mais beaucoup de choses m'ont chiffonné. Je ne m'y connais pas en affaire criminel, les jugements, les droits des uns et des autres avant le procès, tout comme le déroulement de ce dernier ; mais... ça ne va pas un peu trop vite tout ça ? La mise en liberté, les journalistes, la télé, les associations (etc.) ; je ne sais pas, j'ai des doutes, mais je le répète, je n'y connais rien... Les témoignages ensuite, un peu listing, tous n'étaient peut-être pas nécessaire ; vous essayez de noyer le poisson en donnant tous les avis possibles, bons comme mauvais pour l'un et l'autre (un peu trop carré pour moi). Le reste m'a davantage séduit, le jour où il revient et qu'il annonce sa nouvelle, que sa compagne ne réagit pas suffisamment comme il le voudrait, l'alcool, le viol, l'excitation des pleurs : c'est écrit avec noirceur mais sans chercher à en rajouter je trouve, c'est bien fait. Le verdit final également, les termes sont bien utilisés, bien choisis ; bon... qu'elle soit libérée, cela me paraît étrange (elle a quand même commis un meurtre de manière délibérée, mais passons) ; et... la fin par contre... très déçu ! Trop simple, trop bâclé, je trouve que cela gâche tout. J'aurais nettement préféré en rester là avec les lucioles et les flash des journalistes et hop, fini. Enfin... c'est votre histoire ! Merci en tout cas pour le partage, J'ai trouvé l'ensemble bien écrit, fluide, agréable, on se laisse aller confortablement, Quelques points m'ont fait un peu sortir de votre écrit mais, dans l'ensemble, j'ai apprécié. Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
Tadiou
23/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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(Lu et commenté en EL)
Ce récit est d’autant plus percutant que l’écriture en est sobre, distanciée, chirurgicale. Pas plainte, pas de pathos; des faits sont exposés, par petites touches, de façon ordonnée dans des chapitres bien différenciés et titrés : j’ai apprécié cette structuration. Différents points de vue, témoignages, sont rapportés, parfois contradictoires. Sans jugement : ce qui décuple la force de la narration. La relation forte entre Elise et sa fille est évoquée avec une pudeur émouvante. J’ai apprécié les va-et-vient dans le temps, qui donnent l’éclairage nécessaire avec un juste tempo. On apprend ainsi peu à peu la raison de cette immense médiatisation du meurtre (« votre portillon pavé de camionnettes de correspondants des grandes chaines mondiales. » ) qui surprend au début. On comprend du coup aussi l’immense élan de solidarité autour d’Elise Boyer. (« j’avais un peu partout des personnes qui me contactaient, je croulais sous les propositions d’aide ») J’ai détesté la fin ; je trouve qu’il était inutile d’en rajouter une couche, Stéphane étant suffisamment monstrueux sans que son père s’en mêle. Il me semble peu crédible aussi que celui-ci ait pu entrer dans le tribunal avec une arme. (Mais, cela se passe en Belgique, alors……) Mon manque de culture ( belge ???) m’empêche de comprendre les deux phrases suivantes : « je pourrais jurer avoir senti mourir Jiminy Cricket au fond de mon thorax. » : Jiminy Cricket???? « J’ai l’impression d’assister à la mise à mort d’Angélique… » : Angélique???? L’auteur(e) apportera sans doute son éclairage…. Le fait que le genre choisi soit "Réalisme/Historique" donne un éclairage cruel à la dureté et la monstruosité des faits. (Véracité?) J’ai tout lu d’une traite, en étant kidnappé du début à la (presque) fin par cette nouvelle : BRAVO !!! Tadiou |
Thimul
26/9/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Splendide !
Un récit passionnant, poignant et surtout terriblement bien écrit. Le trouve le cheminement psychologique du personnage d'une grande crédibilité J'ai beau chercher je ne vois pas de réserve concernant ce texte. Certes le sujet n'est pas nouveau, mais le traitement que vous en faites est particulier et donne toute la puissance au récit. Un grand merci pour cette découverte. |
Louison
8/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai beaucoup aimé ce texte et la façon dont vous l'avez traité. C'est crédible. La fin est inattendue mais tout est possible, alors pourquoi pas. Merci pour cette lecture |
Cat
8/10/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Salut Ananas,
Tout fonctionne bien pour moi, grâce à une écriture efficace, jusqu’à la mort de Téo. Après, il m’est difficile de croire à l’histoire. C’est trop énorme. Comment une mère peut-elle continuer à nier la violence de son mari après cette atrocité ? Je n’y crois pas une seconde. De victime, elle passe à être aussi coupable que lui. Perdre son enfant dans des circonstances aussi dramatiques aurait dû lui faire éclater les tripes et rompre ce syndrome bizarre qui la relie à son bourreau. C’est le maillon de trop dans cette nouvelle où, je pense qu’il y a matière pour deux nouvelles, en fait. La première partie, celle du crime, est bien menée, ainsi qu’en deuxième partie, le déroulé du procès. Tout y est crédible, même si le coup de feu final du beau-papa est un peu too much dans le mélo, à mon avis. A une prochaine lecture Cat |
Ananas
8/10/2017
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Tahar_Tampion
9/10/2017
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Pas emballé du tout par cette histoire. J’avoue que les nombreuses maladresses qui ponctuent le récit m’ont vite agacé et que ça a influencé mon avis final. J’ai trouvé le style lourd et empesé, avec un vocabulaire pas toujours précis et mal maîtrisé. Trop de mots, pas toujours à la bonne place. Quelques virgules qui manque aussi.
Pourtant, j’ai noté aussi des passages vivants et agréables, lors de certains dialogues par exemple, ou des passages phrases courtes, quand ça percute, comme ici : « Le greffier qui vient nous chercher. Le silence dans le prétoire. » Exemple de fautes de syntaxe : « chacun enfonçant plus profondément que le précédent leur pointe insidieuse dans mon amour-propre. » (Au lieu de chacun enfonçant sa pointe.) Au rayon des maladresses : « comment il était possible d’être heureux de rentrer chez soi quand on était confronté à cette tête-là au retour. » (c’est la superposition des notions de « retour » et de « rentrer chez soi » qui passe mal, comme une sorte de répétition d’idée indigeste.) « Sur le moment, je pourrais jurer avoir senti mourir Jiminy Cricket au fond de mon thorax. » Ici, manifestement, il aurait mieux valu écrire « sur le moment, j’aurais pu jurer... » Quand je suis arrivé à cette phrase : « Quand vous tuez votre époux, vous êtes majoritairement confrontée à deux genres de réactions : », le côté décalé/humoir noir m’a dit que ça devenait enfin intéressant. Fausse alerte. Plus loin : « un problème à entériner ». Entériner ? Résoudre un problème, le surmonter, l’évaluer, ok. Mais entériner, c’est bizarre. « La grossesse était inopinée » : on comprend le sens, mais ce mot dans cette circonstance ne sonne pas tout à fait juste. On aurait compris encore mieux si vous aviez écrit que « la grossesse n’était pas désirée ». C’est sûr que ce serait moins chic, mais tellement plus juste ! Dans la série des mots pas à la bonne place ou en trop j’ai trouvé ceci : « Mon procès a littéralement réuni toutes les sortes de témoins ». Pourquoi littéralement ? Le mot littéralement n’a aucun sens ici. Une petite faute ici « Et puis, sans que je ne comprenne comment, je me suis retrouvé la tête dans la baignoire, à lutter pour reprendre ma respiration, la main de Stéphane appuyant fermement sur ma tête. » -> retrouvée doit être au féminin. La répétition de « tête » est beaucoup plus gênante. Bon voila, j’arrête là, je n’ai pas tout noté parce que c’est très long ces copiés-collés. Donc ce texte est très moyen selon moi. Apprenez à vous faire confiance, à éviter les fioritures inutiles et compliquées et à écrire un poil plus simple. |
papipoete
10/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Ananas,
Différend domestique pourrait prêter à sourire, quand on découvre au fil des lignes ce que fut la vie de couple de Madame Boyer, les coups, l'humiliation, et la mort " accidentelle " de Teo . Le déroulement du procès est fidèlement " retransmis ", comme s'il y avait un reporter dans chaque personnage . NB on pense à Gisèle Halimi en écoutant l'héroïne ( victime et assassin ) que l'avocate défend contre la bien-pensante morale, cet homme au-dessus de tout soupçon qu'on veut salir ! Ca bataille, ça ferraille du côté de l'hommicidé ; ça rétorque, ça hurle, ça prie du côté de l'accusé, jusqu'à la victoire, l'acquittement ! Et la fin me renvoie dans ce film dont la fin pouvait être heureuse, et réconfortante, " Retour à Cold Moutain " où le héros après avoir tant souffert, va enfin goûter au bonheur et ... trouve la mort contre le cours de l'histoire ! Ce récit est fort long, mais le lecteur ne s'ennuie pas un instant, en écoutant tous ces acteurs aimés, comme ceux détestés ! |
Jean-Claude
11/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Ananas,
J'ai eu du mal au démarrage, j'ai dû relire, puis ça a coulé tout seul, suffisamment pour que je sois insensible aux éventuels détails... C'est assez sobre pour une histoire malheureusement classique, pas banale grâce à certaines variations et à la chute. Je suis mitigé quant à la cascade de témoignages, mais je ne vois pas de moyen plus efficace. Au plaisir de vous (re)lire. |
vb
18/10/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Ananas,
Je ne voulais pas lire ton texte. Parce que j'avais été trop actif sur oniris ces derniers temps. Parce que tu avais la grâce de fraîche lauréate qui trouble toute faculté de jugement objectif. Et puis voilà tu as donné un commentaire très gentil à propos de mon récit sur l'enfer. Ca ne devrait pas compter, mais oui qu'on le veuille ou non ca compte. Tout de même. J'ai donc aimé ton texte avec passion. C'est tout à fait le genre de récit que j'aime. Une analyse psychologique toute en nuance, une intrigue tendue comme de l'acier. C'est donc le deuxième passionnément dont je te qualifie en un temps très court. C'est d'ailleur un passionèment plus fougueux que l'autre parce que j'ai moins de remarques négatives à faire... * "les mots m'ont transpercé un à un" J'aurais écrit "les mots que je prononcais me transpercaient un à un" parce qu'il s'agit de la transcription d'un état d'esprit au moment du coup de couteau et pas d'une action en soi. L'action c'est le coup de couteau. * A posteriori, maintenant que je relis, je me demande si l'incipit ne devrait pas être retravaillé car le monologue intérieur "-J'ai pas... paranoiaque" ne m'apparaît pas être vraiment la cause du coup de couteau. Mais, au moment de la première lecture, cela ne m'avais pas choqué. * J'ai bien aimé le discours indirect libre "Ensuite, vous ... une autre" * ONEM m'a fait sourire. Tu vis dans le même monde que le mien. Moi aussi je ne me suis jamais habitué au Forem. * J'ai adoré l'effet de style qui consiste à séparer deux arguments en deux phrases sans verbes sur deux paragraphes symétriques "Officiellement / Officieusement" * "elle connaissait bien son père déjà" J'ai trouvé cette phrase un peu décalée. A posteriori, je comprends ce que tu veux dire mais au moment même j'ai cru que tu avais écrit père pour frère car Lilla démontre ici qu'elle sait bien comment calmer son frère. * "juge/caissière" de même que "témoins/gens" se lit mal. J'aime prononcer mentalement ce que je lis et ici ca ne colle vraiment pas! * J'ai adoré la succession de répliques qui ne sont pas attribuées directement à leurs auteurs. On comprend toujours qui dit quoi et une description des participants aurait été superflue. C'est un beau procédé pour condenser l'information de manière très vivante. * "Il est bien pratique, à la dernière minute, de sortir la circonstance atténuante de la femme maltraitée de nulle part pour justifier d'un meurtre froid et prémédité." n'est pas claire. J'écrirais plutôt "Il est bien pratique, à la dernière minute, de sortir de nulle part la circonstance atténuante de la femme maltraitée pour justifier un meurtre froid et prémédité." * "sorti des vacances" m'a paru non idiomatique. Est-ce un helvétisme? * "(les autres)" Je n'ai pas compris. N'est-ce pas superflu? * "-Madame Boyer, c'est le moment ... -Je serai au tribunal dans vingt minutes" J'ai eu ici difficile de comprendre qui parlait. A posteriori il me semble que c'est l'avocat. * "Les lucioles sont revenues." Merveilleux. J'adore quand les textes font référence à eux-même. Ca rend l'ensemble rond. * "de manière fort divertisante" C'est décalé. D'habitude je n'aime pas, mais ici ca m'a plu. C'est bien, c'est léger. * J'ai bien aimé la chute. Elle n'était pas nécessaire. On peut s'en passer, mais quand même elle m'a bien plu. |
bipol
18/10/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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bonjour Ananas
je ne vais jamais me perdre dans les nouvelles d"abord parce que elles ne m'attirent pas beaucoup je ne lis pas de romans mais des essais et de la poésie et surtout je ne suis pas littéraire je me suis dirigé par erreur vers votre texte et j'ai été happé par le côté sucré salé de celui-ci son sérieux car l'histoire est grave et en même temps (comme on dit en ce moment) par ce petit rien de rigolo lié au rocambolesque du déroulement et contrairement à d'autres commentateurs une femme aimante peut rester avec le meurtrier de son fils voilà voilà j'ai adoré |
mimosa
25/10/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Ananas,
j'ai aimé votre texte parce que je crois que, contrairement à certains, tout est possible à la fois dans la cruauté et dans la peur comme dans l'espoir, hélas très féminin à mon avis, que "tout va s'arranger". les interviews ou documentaires sur la violence conjugale ou la maltraitance sur des enfants font que affirmer "on ne reste pas avec un homme qui tue son fils" n'est rien d'autre que de la théorie. Concernant le style, des remarques judicieuses ont été faites dans d'autres commentaires, je trouve également que le nombre de témoignages cités lors du procès est trop important, une "synthèse" me semblerait plus approprié et ne couperait pas l'enchainement des faits. En résumé, j'ai apprécié votre nouvelle, elle gagnerait, à mon avis, à tenir compte de tout cela. |