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cherbiacuespe
3/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai un petit doute sur la notion de couple à cette époque ( Vers -14/-15000 peut-être ? ). Mais c'est une fiction, je ne m'arrêterais pas là -dessus.
Intéressante histoire à rebondissements, animée, plaisante. Aucun ennuis à déplorer, au contraire ! Le passage de la course dans la plaine par exemple, aurait pu être long et pénible, mais non. On s'y croirait. C'est très bien décrit. Le découpage va de soit, pas de complication. Très bien. Rien à dire, c'est un bon récit. Cherbi Acuéspè En EL |
poldutor
13/5/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour;
Bonne petite nouvelle rappelant par moment la guerre du feu de Rosny, les moeurs préhistoriques (pour peu que l'on sache !) sont ici bien décrites. Victime d'une soit disant lacheté (qui tient tête à un mammouth en colère ?) Gao doit ramemer la pierre sacrée du territoire ennemi épreuve redoutable! Un tronc creux, se trouve au bon moment bien à propos pour sauver le guerrier des crocs des lycas (clin d'oeil aux lycaons ou cynhyènes redoutables prédateurs de la savane) mais ne le protège pas des Oms-lycas hominidés anthropophages bien plus intelligents... Le final est un peu convenu, Gao sauve sa vie en épousant l'affreuse Vana (mais après tout pourquoi pas!) Merci pour cette histoire. Cordialement. poldutor en E.L |
Donaldo75
13/5/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Cette histoire est prenante, bien racontée et je me suis demandé tout au long de ma lecture ce qui allait arriver à Gao. Pas de digressions, pas de philosophie inutile, de bonnes descriptions qui permettent d'imaginer la scène de manière plus cinématographique, voilà ce que je retiens du style narratif. L'histoire tient également par le suspense et la fin, même si elle est un peu décevante a priori car le lecteur que je suis aurait aimé que Gao devienne un héros des âges farouches, dépasse la perception qu'on de lui ses pairs que confirment les premières lignes, au lieu de terminer comme ça, à devenir un Om-Lyca par alliance, à remplacer un mort auprès de sa veuve.
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Anonyme
30/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce texte découvert en Espace Lecture m'avait paru vraiment intéressant, je ne l'ai pas commenté alors parce que j'ai cru à tort en avoir identifié l'auteur.
Ce qui m'a paru marquant en l'occurrence dans cette histoire c'est qu'elle célèbre à mes yeux la force de l'instinct de survie, les différentes stratégies adoptées pour assurer cette survie, que ce soit au niveau du groupe (sévérité de la sanction pour empêcher les comportements égoïstes dans la tribu de Gao, alliance avec les lycas chez les cannibales) ou de l'individu ("faute" originelle de Gao qui a fui, stratégies de dernière chance chez Vana et Gao à la fin). Le choix de situer le récit dans des temps préhistoriques me paraît judicieux pour illustrer la force vitale des individus comme des espèces : l'humain n'a pas encore inventé la civilisation ou la morale, c'est ainsi, pas de jugement mais le seul impératif de survie. J'ai été particulièrement frappée par le fait que les "autres", abominables mangeurs de chair humaine aux yeux de Gao comme aux nôtres, aient entrepris la domestication du chien, ce qui pour nous hommes modernes représente un immense progrès ! Bien vu, pour moi, ce brouillage des repères entre "sauvages" et "évolués". J'ai apprécié aussi l'absence de première personne, de "je" dans l'histoire, là aussi je lis un en-deçà de l'humanité. Une nouvelle réussie à mon avis, de la réflexion, de la cohérence, une écriture efficace ; de bout en bout j'ai été intéressée, je n'ai pas perçu de baisse de rythme. |
Anonyme
30/5/2021
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C’est ici le moment de voyager, entre préhistoire et merveilleux, où les distinctions entre humains et bêtes ne semblent plus tenir ; quels qu’ils soient, chaque individu se réfère davantage à son clan qu’à des définitions nettes aux frontières étanches ; des chefs pour chaque espèce, et des noms pour chaque chef... Je me suis même à un moment demandé si Gao était un homme, avant de me dire que cela ne devait pas avoir d’importance, qu’il soit aussi rapide et endurant qu’un chien sauvage, n’a-t-il pas des longues jambes ? D’ailleurs ne sont-ils pas tous des chasseurs, et de fait, ne partagent-ils pas les mêmes qualités : furtif, rusé, attentif, menaçant ? Ce que je trouve intéressant dans cette nouvelle, c’est le contre-pied pris par rapport au conte ; elle suggère un déroulement classique, une sorte de quête initiatique, pour finalement nous amener devant des logiques de survie, sans forcer l’horreur, sans s’alourdir de moral, sans idéaliser un personnage qui arriverait à franchir l’impossible. Ce récit se présente alors comme un refus du mythe où n’existent ni héros, ni dieux, ni demi-dieux, mais des individus qui s’adaptent à des situations dans un cadre où les décors sauvages cessent d’être des rendez-vous uniquement mythologiques. Il ne me semble pas avoir senti de dichotomie entre les gentils traqueurs de la colline et les méchants cannibales de la plaine. En somme, merci pour cette échappée et à vous relire avec intérêt.
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Shepard
30/5/2021
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Bonjour Animal,
Un texte que j'ai trouvé intéressant pour son thème. Mais je vais parler de ce que j'ai trouvé problématique : sa construction, qui pour moi rate complétement le coche. Il s'agit du point faible de texte et c'est aussi ce qui rend la fin si anti-climatique. L'histoire pose un cadre assez direct : Gao doit regagner son "honneur" ou au moins sa place après avoir commit une erreur (ou simplement voulut survivre, mais peu importe), et pour cela doit trouver une pierre sacrée. En tant que lecteur, ça me place sur un voyage de quelque sorte, une revanche, un apprentissage... Les possibilités sont infinies. Puis, Gao n'atteint même pas les montagnes, on oubli toute cette mise en place et fin suite à une pirouette. Il n'y a pas de résolution au schéma initial et le résultat paraît soit incomplet (extrait ?) soit bancal. Cette fausse piste lancée au lecteur est plutôt étrange. L'histoire devrait résoudre le conflit de départ, ou alors changer tout ça. Exemple : Gao est banni pour de bon, sa tribu le méprise et le balance dans les terres sauvages où on attend qu'il meurt. Il ne reviendra jamais en arrière et finalement survit en rejoignant une autre tribu. Le conflit devient "survivra-t-il ?" et la conclusion fait beaucoup plus de sens. Niveau écriture, vous savez ce que vous faites, je n'ai pas grand chose à dire si ce n'est "la fatigue qui suce" bon... On me reproche souvent mon "franglisme", alors... Mais "drainer" plutôt, pourquoi pas ? En espérant que l'avis vous soit utile... |
plumette
31/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Animal,
j'ai passé un très bon moment de lecture avec Gao! le langage et les tournures utilisées au niveau de la forme sont bien en phase avec ce que je me représente de ce monde des premiers hommes. pas d'utilisation des pronom personnels, mais des désignations par les noms, pas de nombres au delà de un et deux, mais une manière de compter tout de même. La progression narrative est habile, elle se fait un peu au rythme de la course du fugitif. Il y a du suspens, même si on se doute que cela ne peut pas bien se terminer, vous arrivez à surprendre le lecteur ( moi en tous cas!) avec les péripéties qui s'enchainent. bonne écriture, au service de l'histoire et bonne histoire aussi même si j'ai une petite réserve pour la fin ( un peu d'anachronisme dans cette vision de couple ? ) mais je ne saurai quoi vous proposer d'autre! Pas de temps mort, et un retournement qui permettra à Gao d'avoir la vie sauve. A vous relire |
Malitorne
3/6/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je ne peux m’empêcher de trouver de grosses ressemblances, du moins au début, avec mon texte «Aube». Dans les deux cas nous avons un chasseur pourchassé dans la savane par des prédateurs (moi des hyènes, vous des lycaons) et l’apparition soudaine d’humains différents. Sans vouloir vous froisser je pense que quelque part je vous ai inspiré.
Sinon j’ai plutôt apprécié ce mélange de Rahan et de Guerre du feu, même si vous avez davantage une approche romancée que la mienne par rapport à la préhistoire. Je me situe dans l’hyper réalisme, c’est à dire pas de noms pour désigner les personnages, le moins de vocabulaire possible et l’absence de valeurs contemporaines. Vous vous placez franchement dans l’aventure épique, c’est efficace au niveau du rythme mais peu satisfaisant concernant l’authenticité. Et comme relevé précédemment, malgré la digression de l'union arrangée - bien trouvée d'ailleurs - on reste sur notre faim. Quid des enjeux du voyage de Gao ? |
Myo
4/6/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Animal,
Moi qui ai dévoré "les enfants de la terre" de Jean M.Auel, je me suis laissée embarquer dans ce périple de Gao sans difficulté. Vos descriptions sont très justement menées et le suspense est présent. Cela reste un récit et ce que nous savons de l'époque laisse la porte ouverte à certaines interprétations qui ne me dérangent pas. Je vous remercie d'avoir laissé le héro en vie ;-).. cela laisse vie à l'imaginaire aussi. Un style dynamique qui garde le lecteur en éveil. Merci du partage |
Anonyme
6/6/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bravo ! En plus du thème, que j'adore, ici c'est la narration qui file avec beaucoup de talent, et qui œuvre avec une grande maestria pour nous faire vivre les péripéties de Gao, comme si on y était.
C'est vivant, alerte, et super bien mené pour que l'on entre à part entière dans le clan et l'atmosphère préhistorique du sujet. Il arrive parfois que le bonheur naisse de mariages arrangés. Pourquoi pas l'imaginer dans celui de Gao et Vana ? Oui, je sais, c'est mon côté romantique... Passionnée par les Enfants de la Terre de J.M. Auel, je retrouve son ambiance parfaite dans cette nouvelle. Merci Animal, pour le plaisir pris à te lire. Je répète ce que j'ai déjà dit par ailleurs, à savoir que tu sais te fondre dans des styles multiples avec un grand bonheur et pour notre plus grand plaisir. Cat |