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Donaldo75
6/5/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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J’ai bien aimé cette nouvelle. De par sa tonalité, l’écriture soignée qu’elle déploie et la manière de raconter, elle m’a embarqué dans un monde différent du mien. En tant que lecteur, je suis rentré dans cette narration incarnée et n’ai eu aucun mal à imaginer cette vieille femme égrener sa fin de vie à coups de souvenirs, de pensées et d’images oniriques. Les paragraphes sont bien séparés par ces passages entre parenthèses qui sonnent comme une voix intérieure. C’est intéressant de découper de cette façon et en plus cela donne une forme presque théâtrale au récit.
La fin est de la même matière et elle conclut bien l’histoire. |
socque
21/5/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Alors c'est drôle, après la lecture de votre nouvelle en Espace Lecture, je me suis dit « tiens, on dirait AnnaPanizzi » et n'ai en conséquence pas commenté dans la foulée. Ce qui m'amuse, c'est que je ne sais pas ce qui m'a fait vous identifier comme autrice de ce récit, puisque le thème est très différent des deux précédentes histoires que vous avez publiées sur Oniris ; une certaine légèreté dans le ton, peut-être, le langage soutenu, l'écriture fluide et intense… Bref, faut croire que vous avez une patte.
J'ai beaucoup aimé ; l'angle de cette histoire de vampire somme toute classique m'a fort intéressée. La sensualité prégnante du récit m'a plu, et le fait que la narratrice soit à l'origine une vieille femme apporte selon moi une dimension supplémentaire. Comme quoi l'immortalité, fût-elle maudite, ça a du bon ! Ah, et puis j'ai adoré le clin d'œil à l’heure où ne blanchit plus la campagne |
Robot
21/5/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Comme j'apprécie les textes d'étrangeté, j'ai eu beaucoup de plaisir à parcourir celui-ci, même si je ne lui ai pas trouvé un profond mystère. Dés que j'ai lu "Louise, il est temps de songer à partir… Louise, il suffit d’ouvrir la porte." j'ai compris que quelqu'un venait chercher Louise pour un passage vers un ailleurs.
J'ai été séduit moins par le fantastique qui n'a rien d'extraordinaire, mais plutôt par l'écriture excellente et par le déroulement particulier de l'histoire. |
Angieblue
22/5/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Dès la lecture des deux premières lignes, je suis déjà conquise. L’atmosphère est brillamment posée avec « les brumes…en fumerolles diaboliques », « la lune qui bondit d’arbres en arbres » …puis l’atmosphère de huis clos, le froid, le vent « le dernier freux de l’hiver lance un cri plaintif » …
Tu n’as vraiment rien à envier aux grands auteurs classiques. Quelle richesse dans les descriptions et les détails ! Par exemple superbe cette image : « J’ai l’impression que ma maison se découd comme une doublure ». Et puis le thème et l’élément fantastique sont subtilement amenés. La narratrice se sépare des objets religieux, le crucifix puis la bible… l’appel et la tentation de la jeunesse… l’allusion subtile aux morsures du temps, une autre forme de vampirisme… La voix qui lui demande d’ouvrir la porte et qui rythme le récit attise l’angoisse et l'on est invité à ce bal démoniaque ouvert par cette comparaison avec le "premier violon d’un orchestre démentiel ». Superbe également ce passage où la narratrice perd la foi pour choisir l’immortalité et la jeunesse éternelle : "Que le Seigneur me pardonne, mais quand j’ai vu mon visage ridé se réfléchir dans la pupille de cet enfant vieillard sans âge à l’allure impériale, cheveux blancs et costume de nuit, j’ai perdu toute foi dans la religion." Sans parler de cette scène magistrale où elle se voit "jeune et nue, juchée sur un trône de crânes, couverte de sang, les seins triomphants, défiant les Hommes et les dieux." Excellente aussi la chute où elle se prépare pour devenir « l’éternelle fiancée ». Et toujours ces traits d'esprit qui donnent à réfléchir: "Il n’y a pas de dieux, il y a ceux qui vivent et ceux qui regardent, il suffit d’ouvrir la porte..." Cette nouvelle fantastique est une totale réussite, rythme, images, atmosphère et l’on en ressort totalement envoûté comme sous l’effet d’un sortilège. L’auteure est diaboliquement douée !!! |
Ingles
22/5/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Anna,
un beau texte, fluide, riche de références qui posent une atmosphère, sur la vieillesse. Sherlock Holmes suggérait une orientation policière, finalement on bifurque vers du "gothique" (ou du "noir" ?), autant de pistes qui nous ramènent à la fin, à la mort. Le vocabulaire parfois élaboré, parfois familier, évoque aussi plein de choses, renvoie le lecteur à plusieurs registres de la vie. J'aime beaucoup les apparitions soudaines, à travers leurs noms, des arbres ou des animaux qui peuplent ce récit. L'usage de la première personne intrigue, est-on dans un journal intime, une confession ? Ouvrira-t-elle la porte ? Certainement, elle a jeté son livre dans le poêle. Je n'ai pas bien compris le trône de crânes. La toute puissance de la jeunesse ? Au plaisir, Inglès |
papipoete
22/5/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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bonjour Anna
J'ai regardé le nombre de caractères, ça va je peux m'y coller ! Sachant ce que notre auteure nous propose, depuis la petite juive devenue cette américaine à la vie extraordinaire, j'ai osé " ouvrir la porte "... Il y a de tout dans ce récit ; de quoi trembler, du mystérieux avec cette blessure aux 2 petits trous... qui finissent par s'envoler l'espace de deux jours ! des moments rigolos quand l'héroïne se gèle malgré ce rempart de couvertures et le fourneau gavé de charbon ! RTL qui diffuse du Gainsbourg " qui fait des trous, des p'tits trous, est drôlissime, comme la " maison qui semble se découdre comme une doublure " On se doute un peu du final, mais si bien amené, que lorsque tombera la nuit, un fantôme apparaîtra... son Gaston venant l'emmener danser ce soir ( Michèle Torr : emmène-moi danser ce soir ! ) On va me taxer de je ne sais quoi, mais dorénavant j'attends avec impatience le " AnnaPanizzi nouveau " dont je savoure ici, encore une fois l'immense talent ! Du rire, du tendre, du drame ; rien n'à jeter, je suis à nouveau conquis ! pourrait-on dire ce qu'il y a de mauvais dans ces lignes ? |
Dupark
22/5/2022
a aimé ce texte
Vraiment pas ↓
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Bonjour,
votre texte est déjà un tube.. de concentré de stigmates^^. 1. Le mièvre [voix merveilleuse - je deviendrai son éternelle fiancée - J’ai aimé Gaston, à ma façon, malgré ses infidélités (vive la soumission) - voix impérieuse et si sensuelle à la fois - midinette]… Un doux parfum de Martine et le prince mystérieux… Mais non, je n'en lis pas !^^ 2. Les expressions sorties du manuel Ici, Le Funèbre Pour Les Nuls^^ [brume, froid, humide, manoir gothique, corbeaux, chauve-souris…] Un alignement de poncifs. Champagne !^^ Idem pour les mots rares, aussi incongrus dans ce texte qu’un candidat parisien parachuté à Saint-Tropez^^ [freux] et le cocasse [amphigourique]. Le mot aurait pu être lu dans un commentaire, sous votre texte. Mais Oniris n’existait pas en 1830^^ 3. Commenter son propre texte [pour être au plus près de cette atmosphère romanesque et lugubre] 4. Risquer de heurter la morale Une grand-mère de 84 ans veut plaire comme à 16 ans. Vous avez trouvé une niche. Les jeunes ne lisent plus beaucoup^^ 5. Précision inutile [J’ai ri toute seule] Oui, seule. Forcément seule. Elle est seule depuis mardi puisqu’elle fait sa [petite vaisselle]. 6. L’incohérence On ne peut pas faire dire au personnage, dans la même phrase, [Que le Seigneur me pardonne] et [j’ai perdu toute foi dans la religion]. Surtout en lui faisant dire [Doux Jésus] le lendemain. Si c’est de l’humour de collège, il ne saurait cohabiter avec votre tentative de lyrisme gothique dans les mêmes lignes. 7. La fausse chute Le lecteur est laissé au seuil de la porte, qui s’ouvre, ou pas. Que le lecteur se débrouille, l’auteure a autre chose à faire. J’espère que ces remarques vous aideront à progresser. Bonne chance pour vos plumes. Dupark Étourdi par Les Métamorphoses du Vampire de Baudelaire |
embellie
23/5/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Cette nouvelle m'a émue aux larmes. Sans doute parce que j'ai l'âge de Louise et que je n'ai pas du tout envie « d'ouvrir la porte », mais surtout pour ce talent d'écriture d'une richesse rare.
Je trouve extraordinaire la justesse, la clairvoyance avec laquelle l'auteure nous décrit le ressenti de son personnage face à la vieillesse. Réussite indéniable. Bravo et merci. |
Lariviere
25/5/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Anna,
Sur le fond j'ai aimé cette histoire de vampire qui ne dit pas son nom, le sujet est traité avec sensibilité et délicatesse... Sur la forme l'écriture est fluide, légèrement suranné mais c'est aussi ce qui fait le charme du récit... j'ai aimé le choix de l'axe de traitement et le format journal intime même si ce n'est pas très original, ca fonctionne plutôt très bien, c'est une partition que tu maitrises ici. Un petit regret c'est de ne pas voir ce vampire plus matérialisé que ça mais je me dis que ca participe aussi au charme de l'intrigue... Merci pour cette lecture et bonne continuation ;) |
chVlu
25/5/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce huis-clos est attachant et l'écriture m'a pris par la main jusqu'à la fin. Rapidement l'ambiance film d'épouvante s'impose. j'ai bien aimé l'idée de la voix off venue d'un autre monde dont il suffit d'ouvrir la porte.
Le banal du quotidien et l'ésotérique d'un monde d'êtres "supérieurs" sont bien mêlés pour en faire une histoire riche et intéressante à lire. Une question reste à la fin de ma lecture Gaston aurait fait sa mutation avant la narratrice et serait revenu la chercher? Du coup j'aurais aimé en savoir plus sur ce Gaston, cet homme parfait bien que.. Mais dans cette envie de plus l'auteur trouvera l'expression du plaisir du lecteur plutôt qu'un signalement de manque. |
Canuelle
5/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un excellent mélange de modernité et de classique .... c'est rare. Et une vieille dame qui rajeunit! Le tout porté par une écriture qui sert le texte à merveille. Bravo!
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ferrandeix
5/6/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Un très beau texte qui se déroule selon un monologue d'une grande intensité exprimant une réflexion parfois pathétique sur l'existence, l'amour, la sénescence... au travers du souvenir. L'effroi d'une présence inconnue ajoute encore à cette méditation une dimension supplémentaire. Je discerne également un sens du lyrisme très accusé, notamment dans le passage évoquant l'amour défunt: après: "J'ai vu dans ses yeux... qui développe des images hallucinées. Concernant le sens de la présence inconnue et de cette porte ouverte clôturant la nouvelle, je proposerais (avec prudence) une interprétation. la présence pourrait être la Mort qui rode et la finale serait l'accomplissement de cette mort après la rétrospective de l'existence. La porte, alors, serait une ouverture vers l'Au-delà, un Au-delà indéterminé auquel il faut laisser le mystère. interprétation peut-être totalement fausse par rapport à la pensée de l'auteuse (?), mais qui me paraît pouvoir convenir. il y manquerait quelques allusions plus précises... Sur le plan stylistique, je serais élogieux, néanmoins en nuançant par quelques critiques. Un vocabulaire riche, mais une syntaxe gâchée notamment par des répétitions de qui et que en série dans la même phrase. Pas vraiment rédhibitoire, un défaut qui peut être corrigé.
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poldutor
22/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Anna
J'ai aimé cette nouvelle dont l'ambiance "occupation" que vous avez su créer est à faire frémir, on a vraiment l'impression que vous avez vécu vous même cette aventure, sans vous connaitre physiquement, on pourrait penser que c'est de vous qu'il s'agit, alors que probablement vos parents n'étaient pas nés à cette époque (moi oui!) . Vous avez su décrire les affres de ces gens courageux, et les juifs encore plus, qui risquaient leur vie pour porter une lettre. Vous êtes définitivement très bonne en "prose", votre style rend vivant les aventures que vous contez. Bien que votre inspiration soit plutôt dramatique, vous savez faire revivre des épisodes dramatiques de notre histoire! Continuez à nous charmer par votre belle écriture. Cordialement. poldutor |