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Vilmon
28/5/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Très bien écrit pour conserver l’ambiance de l’époque. Je n’ai pas vérifier les références géographique, ne connaissant pas assez Paris. J’apprécie ces clins d’oeil qui brossent le tableau de l’époque, la recherche du détail pour immerger le lecteur dans le récit, comme cette petite remarque à propos des femmes qui se dessinent la couture des bas. J’avoue que je me suis dit : enfin, on va savoir ce qui lui tourne dans la tête depuis qu’elle est à New York ! Maintenant, c’est : comment a-t-elle abouti à New York ? J’ai vécu l’angoisse avec le personnage, la rencontre avec les deux soldats fait réfléchir. Il y a là beaucoup de recherche pour souvent que quelques passages, mais c’est ce qui donne un contexte authentique. Bravo ! |
plumette
31/5/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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une écriture alerte au service d'un récit vif . Je sens bien l'énergie de la plume de l'auteure et une vraie facilité narrative qui s'empare d'un pan de la grande histoire pour l'illustrer avec ce personnage récurrent de jeune fille juive dont la lucidité est tout de même un peu trop influencée par ce que nous avons appris après-coup.
c'est là où le bas blesse à mon avis: pas facile de recréer un vécu du moment et des pensées du moment. Sosh a trop de capacité d'analyse de ce qui se passe! et sans doute trop de connaissances d'une réalité qui n'a été découverte que très progressivement. L'anecdote de la photo ne m'a pas convaincue et j'ai eu un petit désagrément à la lecture du dialogue " avec l'accent" mais pour autant, je n'ai pas de solution à proposer!! Parfois, il me semble que l'autrice se regarde trop écrire ex: "L’affaire est pliée. Je me sens à la fois vidée, chanceuse et plus résistante, si j’ose dire." Ce trait d'humour est une facilité qui n'apporte rien, au contraire! Elle sort le lecteur du récit, c'est dommage. Bonne continuation! Plumette |
Donaldo75
3/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Rien à dire, c'est très bien écrit, même si je n'aime pas les phrases courtes qui interrompent le rythme de lecture comme des publicités pendant les films à la télévision. La tension est palpable, le récit progresse dans ce sens pendant la première partie et le décor en rajoute une bonne dose. C'est visuel, presque cinématographique, un peu comme dans le film de Jean-Pierre Melville intitulé "l'Armée des ombres" où le spectateur a peur à chaque instant tellement cette époque est sombre et l'homme un loup pour l'homme dans un peuple de barbares colonisés par d'autres barbares. Je digresse mais c'est quand même mon impression de lecture. Evidemment, cette héroïne, je sais qu'elle va se retrouver dans un camp de concentration et survivre, vu que c'est une série à épisodes et que d'autres ont déjà été publiés ici. Toujours est-il que cette histoire donne envie d'en savoir plus, du genre comment va-t-elle tomber ? J'arrête là les questions à deux balles.
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poldutor
22/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Anna
J'ai vraiment aimé cette nouvelle. En vous lisant on a l'impression d'un épisode vécu, et pourtant vos parents n'étaient sans doute pas nés (moi si!) à cette époque. On pourrait croire que Shoshanna c'est vous, vous décrivez avec justesse l'ambiance "occupation" et les affres de ces courageux, surtout les juifs, qui risquaient leur vie pour faire passer une lettre. J'aime votre style d'écriture (en prose), sans fioriture mais avec un je ne sais quoi de familier qui rend la lecture si agréable, même si le sujet est dramatique. Vous êtes réellement douée pour la prose. Continuez a nous raconter des histoires bien ficelées. Cordialement. poldutor |
socque
22/6/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je crois que, pendant que je lisais la nouvelle en Espace Lecture, c'est à ce point :
Teint d’omelette baveuse. que je me suis dit « AnnaPanizzi, les chroniques de Shoshanna Markowicz » et que j'ai donc refermé la page. Alors bon, que dire après avoir lu ? Je trouve l'ensemble bien écrit, pour sûr, je ne sais pas trop si la désinvolture de ton, même avec l'angoisse sous-jacente, me fait me sentir dans la tête d'une très jeune femme juive résistante à Paris sous l'Occupation. À aucun moment je n'oublie que je lis une histoire, qu'il n'y a aucun enjeu véritable devant moi. En d'autres termes, je ne suis pas « dedans », j'ai presque l'impression que la Résistance, pour Shoshanna, représente une formidable occasion de « développement personnel », comme on ne devait pas dire à l'époque. Cette phrase surtout m'a fait tiquer : ceux qui m’ont fait confiance et grâce auxquels je ne me suis jamais sentie aussi vivante. Alors je reste assez mitigée, l'écriture est leste, précise, mais je ne parviens pas vraiment à m'immerger dans le récit. Bizarre. |
Dugenou
2/7/2022
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Commentaire auto-modéré.
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senglar
22/6/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour AnnaPanizzi,
J'ai lu avec un intérêt appuyé cette journée de tous les dangers pour votre "mésange" sans y trouver aucune fausse note dans son parcours de jeune résistante parisienne (lieux, atmosphère, habillement et objets, événements... jusqu'à la gentille politesse collaborationniste des officiers allemands du début). Ma lecture, encadrée par l'exergue heureux "Un oiseau dans la tempête" et l'habile final "Après tout, ne dit-on pas que mieux vaut une mésange dans la main qu'une grue dans le ciel ?", emportée par l'envol à hauts risques de cette petite mésange, a été très "approbative". Que voilà du travail solide, bien "acheminé", sérieux ! C'est très bon tout ça ! Puis je me suis dit qu'il n'était pas facile de se mettre dans la tête d'une jeune fille de 1942 (Est-il possible de se mettre par exemple dans la peau d'une Anne Frank ?... Dans la tête d'une Sophie Scholl ?) et qu'il aurait peut-être mieux valu porter un oeil extérieur sur toute cette histoire, un oeil extérieur comme le fait l'archi documenté Slocombe avec sa série des Sadorski. Les pensées de cette jeune mésange qui semble en connaître beaucoup sur les caves de l'hôtel de la rue Lauriston semblant bien naïves quant aux méthodes d'interrogatoire et aux risques réellement encourus. Un oeil extérieur aurait permis de varier les points de vue et d'éviter peut-être que l'héroïne et les personnages n'aient une pensée trop monolithique. Si je tentais de me résumer je dirais que j'ai lu ici un très bon texte (solide, sérieux, bien documenté, exotique) qu'il aurait peut-être été préférable d'aborder avec un oeil extérieur, d'écrire à la troisième personne plutôt qu'à la première. Mais bon, hein, Bravo ! |
chVlu
22/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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L'écriture m'a plu elle installe parfaitement une ambiance un décor. La vie intérieure de l'héroïne est très bien suggérée, pour ma part je me suis senti en empathie avec elle. Belle idée cette rencontre fortuite avec l'ennemi qui donne l'occasion de creuser la psychologie de la Mésange. Une lecture fluide qui est agréable tout le long.
j'ai juste accroché sur la façon dont son nommé les parents, par leur nom prénom. Alors que j'étais proche de Mésange cette distance que j'ai ressenti dans cette façon de nommer les parents m'a paru détonner, et encore plus quand l'auteur fait relate les dialogues familiaux. La dernière phrase reste une mystère pour moi, il doit me manquer une référence mais je n"ai pas compris ce qu'avait à me dire cette opposition mésange / grue. |
Corto
23/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Anna,
Paris 1942. On est immédiatement plongé dans une certaine angoisse. Comme le sentiment que rien de bon ou de facile ne peut sortir de ce lieu en cette période, hormis l'engagement clandestin. Dès la lecture on sent que vous avez travaillé votre sujet, les lieux, les dates, les comportements sont décrits avec justesse. Une notion qui se répète m'a frappé: "il vaut mieux marcher d'un pas décidé, l'air de savoir où l'on va, parce que ça diminue les risques d’être importunée". Oui c'est très juste et tout petit Parisien, quelle que soit l'époque, intègre vite ce principe. Le déroulement de votre séquence est bien construite, crédible, mais...à mon goût un peu trop rapidement racontée. Il me manque une certaine 'épaisseur'. Ce n'est pas forcément un reproche puisque vous décrivez une mission qui doit être aussi rapide qu'invisible. Vos références de lieux et de temps sont précises et vérifiables. Vous n'avez donc pas cédé à la facilité, ni en prenant la photo boulevard Haussmann, ni en faisant dire au père "que sept résistants du réseau du musée de l'Homme ont été fusillés hier." A mes yeux il y a dans ce texte une rigueur et une précision louables, un rythme soutenu qui essouffle un peu le lecteur qui prendrait volontiers du temps pour avoir plus de détails, mais... ce n'est peut-être pas le moment ni conforme au thème développé. Au retour à l'appartement, la mue entre la militante clandestine et la jeune fille de la maison est bien décrite, et l'on comprend volontiers que seule la mère ressente "Il y a quelque chose de changé en toi, Shoshanna, depuis quelque temps, je ne sais pas quoi, mais ça me cause du souci." Au total vous nous présentez un texte de qualité, précis sur les événements, crédibles en tous points, très bien écrit et rythmé. Vous nous annoncez d'autres épisodes et je m'en réjouis. |
Ingles
24/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Anna,
Je trouve que le récit est bien mené, le vécu et le ressenti d'une jeune femme participant à la résistance dans un Paris occupé. Le rôle d’un petit engrenage dans un réseau qui se bat pour des valeurs. La scène avec les Allemands rappelle le danger, augmente la tension du récit, notre coeur bat aussi fort que celui de Shoshanna. Je suis moins sensible aux détails de la période, souvent déjà employés, Paris occupé ayant servi de décors à tant d’histoires, de romans, de films. C’est un aspect difficile à renouveler. La part de mystère ma plaît bien, comment est-elle entrée en résistance ? qui lui donne le courrier et le colis ? Il y a plusieurs références historiques, mais c'est un peu difficile de s'y retrouver, l'arrestation des résistants du réseau du Musée de l'homme revoient peut-être au printemps 1942 comme l'obligation du port de l'étoile jaune, mais l'armée des ombres, mis entre guillemets, évoque sans doute le roman de Kessel publié en 1943 en Algérie. Il y a également des contraintes contre les juifs en zone occupée, le recensement, l'aryanisation des biens, et déjà des arrestations à Paris par les Allemands, Shoshanna et sa famille semblent un peu éloigné de ce contexte. Mais après tout pourquoi pas, on est dans l'Histoire du récit. Au plaisir de te lire, Inglès |
Angieblue
25/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Cet épisode est extrêmement bien écrit. Tu arrives à nous plonger dans l'atmosphère de Paris sous l'occupation.
On suit Shoshanna qui s'est engagée dans la résistance, et on angoisse pour elle comme lors de sa rencontre avec les deux allemands. Il est également intéressant de mieux connaître son environnement familial. J'apprécie comme toujours cette écriture riche en détails qui nous plonge à l'intérieur de l'histoire. On arrive également à percevoir les émotions de la narratrice, on s'identifie à elle, par exemple quand elle essaie d'adopter "la démarche assurée des gens qui n'ont rien à se reprocher". Tu as réalisé un tableau très réaliste d'une jeune femme qui essaie de paraître normale dans une ville et une époque où plus rien n'est normal. Tu es une vraie écrivaine! |
papipoete
1/7/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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bonjour Anna
" la démarche assurée des gens qui n'ont rien à se reprocher " leitmotiv pour ce brin de femme, " titi féminin "...Mésange, nom de code pour distribuer des tracts ou relever des plis secrets. Le dialogue en allemand des officiers de MBF est savoureux... Shoshanna Markowicz a de nouveau tremblé de tout son être. Shoshanna Markowicz a livré son paquet ; ouf, Mésange chantonne retrouve son appartement ; son père lui demande où elle traînait encore... NB une fois encore, dans cette histoire de la jeune juive, dans sa vie d'avant, on tremble, on sourit ; on marche à ses côtés, on voudrait traduire ce que les officiers " gentils " lui demandent. On lit avec elle ce qui est placardé sur les murs, pour qui appartient à la famille d'auteur d'un attentat ! On est les " moineaux " à qui Mésange lance une blague. Rien n'est écrit au hasard ; tout sonne juste dans lle moindre détail ! Récit tellement vivant qu'on est... Mésange |
Lariviere
8/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salult Anna,
J'ai beaucoup aimé ce voyage dans le Paris de la résistance... Sur le fond, les références nombreuses et le dépliant d'itinéraire de ce Paris pendant la guerre fonctionnent bien. Le personnage de shoshannah résistante avec son moi et ses émois sont touchants. Sur la forme, l'écriture est toujours aussi ciselée, capable d'amener là où il faut l'émotion... Merci pour cette lecture et bonne continuation ! |
Babefaon
20/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Anna,
Une nouvelle très bien écrite et construite, qui nous amène, à travers le parcours de votre héroïne, à revivre les heures sombres de l'histoire. Le fait que celle soit écrite à la première personne et au présent rend le récit encore plus vivant et m'a donné l'impression de suivre cette trajectoire sur grand écran. On a peur pour elle, tout en se disant que, forcément, elle va y arriver, car elle semble avoir assimilé les règles pour rester insoupçonnable et, à moins d'une dénonciation. Beaucoup de réflexions dans votre récit. Le rapport qu'elle entretient avec ses parents en tant que jeune adulte et auxquels elle n'ose avouer son activité, son premier rapport avec Marcel certainement entaché par les événements qui ne peuvent qu'impacter indirectement le plaisir et l'insouciance de ce qui aurait dû être un moment fort pour elle, mais qui a laissé aussitôt place "à la tristesse et au vide", comme vous l'écrivez. Enfin, les conséquences de ses actes de bravoure qui pourraient lui coûter cher, ainsi qu'à sa famille. Cette partie de l'histoire semble être un de vos sujets de prédilection. Les écrits restent, les paroles s'envolent. Alors merci pour ces écrits qui nous permettent de ne pas oublier. Ne pas oublier que des horreurs ont été et sont hélas toujours commises. Au nom de quoi ??? |