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Pepito
13/8/2015
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Salut Reptile (Renaud ?)
Forme: très bonne écriture. Pour chipoter : "soliloquer intérieurement" tout en se parlant tout seul à soi même, je suppose... "Je n’ai pas besoin de verbaliser, comme vous dites." ? la mère n'a pas dit ça. "qui ne gémit pas de protestation" soit on gémit, soi pas. "pour protester" (c'est peu efficace ;-) "Nous méditons, dans un silence à mille carats." le carat est une unité de masse et n'a donc pas de valeur en soi "Les princesses ont une utilité majeure en Europe. " pourquoi qu'en Europe ? "Vous jetez du fluor dans l’eau : ça explose." ? > sodium Gaffe aux paragraphes trop serrés à lire sur écran. "Je suis arrivé chez moi et je me suis passé l’éponge." joli ! "Les ballons gonflables roses, eux, les préfèrent tous, car ils les comprennent tous les huit !" délicieux ! Fond : ouille, le début m'a fait craindre le pire, va-t-on suivre le refoulé larmoyant sur lui même jusqu'à la lie ? Puis non, un excellent rétablissement en deuxième partie ! "— Mais qu’est-ce que tu fous avec ce pervers ?! Tu ne vois pas que tu es en train de te faire draguer devant tout le monde ?!" là, j'ai ri de la méprise/bêtise "toutes les peurs circonstancielles sont liées à des peurs essentielles" ? hmmm... des peurs, en fait... "L’important, c’est l’essentiel. " pour le plaisir ;-) Bon sur un sujet aussi casse gueule, ce texte s'en sort très bien. Le narrateur aussi, avec un final "J’aime bien faire le vrai mec, avec des poils." aux petits oignons ! ;-) Merci pour la lecture. Pepito |
Shepard
13/8/2015
a aimé ce texte
Bien
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Salut Reptile,
Hé bien, la balade dans Paris au mois de Décembre, elle m'a calmé rien qu'en y pensant ! A part ça, je n'étais pas sûr si il s'agissait d'un texte ou il fallait rire ou pleurer. Mais malgré la longueur ça se lit sans problèmes jusqu'à la fin, on se demande ou le narrateur veut nous emmener avec cette histoire. Le seule reproche serait peut-être les personnages aux traits peut-être un peu trop forcés, mais sur une nouvelle avec les contraintes qui vont avec, ce n'est pas si dommageable. J'ai aussi trouvé dommage, qu'après 'l'incident du ballon' tout retombe un peu vite, et que le bouffon se retrouve à court de mots. J'ai apprécié le petites touches d'humour. C'est un texte que j'ai aimé dans l'ensemble sans qu'un point ou un passage en particulier ressorte pour moi. Et c'est peut-être aussi finalement ce qui le limite, il manque un "climax". Malgré tout, la chute est agréable car ne sombre pas dans le pathos. Merci pour cette lecture ! Note à Pépito : Si vous prenez du flur pur (généralement difluor) il enflammerait l'eau, puis se transformerait en gaz et exploserait. C'est l'élément le plus réactif sur Terre, bien plus que le Sodium =)) Ce gaz est même appelé F-O-O-F ! par les anglo-saxons, je vous laisse imaginer la raison... |
Anonyme
14/8/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié ce texte. Principalement pour sa singularité, rien n'est convenu, bien au contraire. Il y a un côté décalé qui tient en haleine du début jusqu'à la fin, et également, un humour qui peut facilement déclencher l'hilarité chez le lecteur. Sans oublier un certain suspense, on se demande comment va se finir cette histoire qui peut osciller entre drame ou comédie à chaque moment. Merci à l'auteur. |
AlexC
15/8/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Hello Reptile,
Encore un texte sérieux et profond. Qui n’en fait pas trop une fois de plus. J’ai navigué entre différentes émotions suivant le flot des évènements. Je me suis laissé porté par la rage, le mépris, la tendresse, l’agacement… Et bien d’autres sentiments moins marquants. J’ai trouvé l’explication psychanalytique de la peur de se déshabiller en public un peu absconse. Le texte sous-entend que l’homme humilié fait quelque chose d’incroyable “la profondeur de ce que je viens de faire” et que toute la rame, ados compris, en saisit l’ampleur. Mais j’aimerais me l’entendre dire avec plus de précisions, qu’a-t-il réalisé de si miraculeux ? Ce n’est pas assez explicite à mon sens. J’ai aimé la manière dont vous concluez le récit. L'énumération détaillée des exercices de musculation est un indicateur concret de la transformation du héros. Quelques remarques : -“Je suis même en train de me dire que c’est bonne occasion…” -“Je n’ai pas besoin de verbaliser, comme vous dites.” La dame n’a jamais dit qu’il fallait verbaliser… Je ne comprends pas à quoi il fait référence ici. -“La littérature seule sauvera le monde et se chargera de faire tomber votre indécence dans le vide du sujet.” Que voulez-vous dire ? -Il ne s’est pas fait dépossédé de ses chaussures et pourtant vous suggérez qu’il marche pieds nus. “Le bitume était doux de sa rugosité. Aucune épine ne s’est plantée dans la peau fine de mon pied de citadin." Je tique : -“Ene-plus-unième erreur.” Pas très mélodieux je trouve. -“La durée du voyage initiatique avait été très bonne.” -“C’était vraiment très cool." Merci pour cette profonde lecture. Bonne continuation. Alex |
Mare
15/8/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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D'abord : merci pour le voyage. J'ai vraiment apprécié !
La réflexion est rythmée si bien qu'on dévore les phrases pour savoir comment le narrateur va réagir ensuite, ce qu'il va penser. Des pointes d'humeur ici et là, bien dosées, aussi. L'écriture est très agréable, très paisible (même si je me suis parfois arrêtée sur une phrase qui n'était pas dans le "ton", mais je pense que les autres commentateurs ont déjà relevé les principales). Les bouffons peuvent se permettre d'asséner les pires vérités sans que personne trouve rien à y redire. Comme ils sont ridicules eux-même, ils ont l'autorisation de confronter les autres à ce qui les rend ridicule aussi. C'est leur rôle. J'ai aimé assister à l'éveil d'un bouffon. Ce qui m'amène à me poser une question: pourquoi cette fin-là ? Vous m'expliquerez ? |
ameliamo
16/8/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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C’est très intéressant ce texte où il s’agit d’une route initiatique, parce que c’est bien montré la réalité quotidienne ; la vraie face de l’homme moderne, insensible aux problèmes des autres, aveugle à tout qui l’entoure, ne voyant pas que son ego, son égoïsme.
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Anonyme
17/8/2015
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un texte étrange, difficile à commenter. J'ai trouvé des parties lourdingues, comme la tirade sur la psychanalyse, et d'autres plus fines, quand le narrateur s'adresse à la petite fille. Les personnages sont caricaturaux : le poltron, la femme obèse, l'agresseur, le groupe d'ados, tous rassemblent des clichés qui me font dire que ce récit manque d'une certaine dose de subtilité. Ce qui sauve l'ensemble, à mon avis, c'est la situation de bout en bout déconcertante. Qu'elle soit improbable n'est pas un écueil en soi, l'intérêt c'est de voir comment elle va évoluer. Là-dessus vous vous en êtes bien tiré, avec un final original. Malgré mes réserves vous êtes parvenu à m'emmener jusqu'au bout du saugrenu. Je mettrai donc un bémol pour le style et le profil des personnages, perfectibles, mais reste séduit par la mise en scène.
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martin
24/8/2015
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Commentaire modéré
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bigornette
2/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Reptile,
J'ai été bluffé par La princesse et le bouffon. J'ai commencé à lire, puis j'ai voulu arrêter au deuxième "file-moi ton fric" pour gagner du temps, croyant lire une nouvelle qui ne m'intéresserait pas. Heureusement, ma vision périphérique, au moment de changer de page, a capté le "file-moi ton pantalon". Du coup, intrigué, je suis revenu à la page, et j'ai continué à lire. Du coup, en vous lisant, j'ai gagné du temps. J'ai aimé les stéréotypes dans votre nouvelle, qui participent à cette agréable impression d'irréalité qui persiste tout au long de l'histoire. J'aurais aimé plus de détails physiques accentuant les rôles dans ce mélodrame (au bon sens du terme), à l'instar des femmes obèses. J'ai aimé la construction du récit, le narrateur humilié, mis à nu (ou presque), à l'état de larve, puis sa métamorphose en bouffon, puis l'arrivée au terme du voyage initiatique, dans la salle de musculation. J'ai aimé la connivence du wagon. J'ai aimé le scandale. J'ai aimé l'humanité des commerçants. La nouvelle est peut-être un peu bavarde à partir du moment où il sort du métro... mais quel final en forme de pied-de-nez. Je ne suis pas certain à 100% des contours de la morale de cette histoire. Peu importe, ai-je envie de dire. La poésie gagne à la fin. Bravo. |
Arsinor
5/9/2015
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carbona
14/9/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
- "Ça, c’est l’horreur. Se faire racketter dans le métro comme un vulgaire pré-ado dans sa cour de récré. " < drôle - "Quand j’étais enfant, j’avais peur que l’extra-terrestre de Spielberg dormît sur mon lit dans ma chambre pendant que j’essayais moi-même de dormir. Je me faisais peur jusqu’à ce que la véritable peur advînt. Quand la puberté est arrivée, ce fut la catastrophe. C’était moi, l’extra-terrestre, comme si je me violais moi-même. J’ai longtemps lutté et je faisais mon possible pour la nier. Me déshabiller en public, c’était vivre le cauchemar tant redouté, le cauchemar de toujours. " < le respect de la concordance des temps du passé n'est pas agréable à lire / l'idée est confuse, ce passage n'est pas clair / me déshabiller en public est un cauchemar, c'est redondant - je ne suis pas friande des petites analyses psy, glissées ça et là : "Les deux sont liés : la honte de me déshabiller et l’incapacité à faire violence. D’ailleurs, chez l’être humain, toutes les peurs circonstancielles sont liées à des peurs essentielles, comme la peur d’être détruit." / "Tout ceci est très freudien" ... - "Je travaille, moi ! Je ne peux pas m’occuper des pervers ! hurle-t-elle." < excellent - "Je ferais semblant de ne pas la reconnaître." < je trouve que cette réflexion ne colle pas avec l'état d'esprit du personnage qui s'assume désormais J'ai été très absorbée par la lecture, qui est fluide et pleine d'humour jusqu'à la conversation avec Clémentine, où je décroche. Le langage employé par le narrateur pour s'adresser à la petite fille, n'est pour moi, pas crédible. Donc je bute, je ne peux plus y croire. Les évènements qui suivent me font le même effet, je n'y crois plus. Que cette petite fille comprenne ce que lui dit cet homme est inconcevable. Je m'étonne aussi que la mère obèse n'intervienne pas plus tôt. Puis le changement si soudain de l'attitude des ados, la méditation collective... Trop rapide, trop gros, trop caricatural. En conclusion, j'ai beaucoup aimé votre écriture mais pour moi, deux gros hic dans le récit : - le niveau de langue et du contenu du dialogue bouffon /princesse - l'avancée psychologique trop soudaine du personnage : il passe d'un état d'humiliation, de manque d'estime de soi, de culpabilité à un état d'assurance, de confiance en soi, une happy end certes mais tellement subite. Ou alors on rentre vraiment dans le merveilleux et le conte pour enfants et on admet que la magie s'est produite. Et dans ce cas, le discours reste à remanier. Merci pour cette lecture. |
vendularge
13/12/2015
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Reptile,
Je trouve l'idée très intéressante, et le " je suis un bouffon et toi...une princesse" quasi jubilatoire pour une raison simple, ces deux phrases arrivent à un moment du récit où on ne les attend pas. C'est normal qu'une petite fille réponde "je suis une princesse" et cette soudaine normalité dans le chaos est salvatrice. Toute la partie de réflexion intérieure du personnage est propre à la victime et donc n'est pas discutable sur le fond. Sur la forme quelques répétitions nuisent un peu (à mon avis)..je ne sais pas quoi faire/ J'en viens à ce qui me paraît plus discutable, le dialogue complètement ahurissant avec la petite fille, une tirade qu'elle ne peut en aucun cas comprendre, alors de deux choses l'une: soit il parle pour lui-même et zappe l'enfant (c'est dommage), soit comme je le crois, elle comprend et même acquiesce et là on est dans de la science fiction parce qu'alors ce n'est pas une enfant ;) Même impression avec la tirade lancée à la lectrice de Freud. D'autre part, un homme agressé dans une rame de métro, qui se retrouve à poil et qui a honte n'est pas névrotique, il est parfaitement normal. Bon, je vois dans tout ça, un texte intéressant et quelques idées que j'adore, et c'est bien |